Éd. Érès - 2005 - 28.00 €
"Ancien chef de clinique, responsable de l’unité de biopsychopathologie de l’enfant de l’hôpital Sainte-Anne à Paris, et psychanalyste, Jean Bergès a sans cesse questionné la place du corps dans la clinique. Ses travaux, liés à un parcours original, sont directement articulables à l’actuel débat ouvert par les neurosciences. Ils apportent un large éclairage aussi bien à la neurologie et à la pédopsychiatrie qu’à la psychomotricité, l’orthophonie, la pédagogie et la psychanalyse. Au fil des textes réunis dans cet ouvrage, sont finement interrogés : - l’érotisation de l’activité motrice et ses éventuels débordements, déjà chez le nouveau-né, ou dans l’hyperkinésie et la dyspraxie ; - le corps engagé dans la parole et pris dans les lois du langage ; - la difficile question des apprentissages comme "forçage corporel" de la lecture, de l’écriture et du jeu de la lettre dans les embarras du savoir sexuel vis-à-vis de la connaissance ; en somme, la "compétence du corps à soutenir du signifiant". Ce que démontre Jean Bergès, c’est que rien ne peut se soutenir et prendre sens s’il n’est articulé au réel du corps : une psychanalyse, ou une science, qui s’intéresserait au symptôme de l’enfant et ferait abstraction du corps dans lequel il prend racine, esquiverait le travail de l’inconscient." Marika Bergès-Bounes Jean Bergès était pédopsychiatre et psychanalyste à l’Association lacanienne internationale.
Source : Association lacanienne internationale