François Richard : Psychanalyste, professeur à l'université Paris 7-Denis Diderot
Steven Wainrib : Psychanalyste (SPP)
Marque : Dunod
Collection Inconscient et Culture - 155 x 240 mm - 224 pages - 2006
ISBN : 2100498444
Prix : 24 € Ajouter au panier
L’usage du concept de subjectivation est apparu en psychanalyse pour rendre compte de formes de souffrances psychiques liées à la construction d’un espace psychique différencié. Son développement pose la question d’un nouveau point de vue en psychanalyse, d’un concept limite entre l’intra-psychique et l’inter-subjectif, susceptible de relier la diversité de nos pratiques.
Pour R. Cahn le terme même de subjectivation implique qu’il s’agit d’un sujet processuel, construit à partir de ses liens aux autres. Son actualisation et sa reconnaissance constituent l’objet ultime de la démarche analytique. S. Wainrib développe une architecture de la subjectivation, un réseau de liens ouverts, de l’association psychosomatique aux multiples stratégies du désir qui ont à rencontrer les cadres de la vie avec les autres. R. Roussillon relance la question vers l’appropriation subjective, abordant notamment les problématiques narcissiques en donnant une extension nouvelle à l’idée freudienne d’une « ombre de l’objet tombée sur le moi ». Parti de la dynamique de la symbolisation et de l’appropriation subjective dans le transfert, le travail de F. Richard nous mène aux logiques à l’oeuvre entre désubjectivation psychotique et création. C. Chabert appuie sa recherche sur la double lecture d’une cure analytique, reprise 15 ans après, en fonction de l’émergence de la notion de subjectivation. Pour R. Kaës le sujet est un intersujet, et le groupe est vu comme un espace psychique commun et partagé dans lequel se nouent des alliances inconscientes entre les sujets qui le constituent. A. Carel traite d’une intersubjectalisation, mettant l’accent sur un processus qui change le bébé et son environnement. S’appuyant sur son expérience institutionnelle des adolescents, B. Penot pose la nécessité d’un détour par l’espace psychique des soignants pour restituer au patient les repères signifiants qui lui ont fait défaut.
Sommaire :
Avant-propos (D. Widlöcher).
Introduction (F. Richard et S. Wainrib).
Origine et destins de la subjectivation (R. Cahn).
Un changement de paradigme pour une psychanalyse diversifiée (S. Wainrib).
Pluralité de l'appropriation subjective (R. Roussillon).
La subjectivation: enjeux théoriques et cliniques (F. Richard).
Le moi, le soi, le sujet (C. Chabert).
La matrice groupale de la subjectivation : les alliances inconscientes (R. Kaës).
L'intersubjectalisation (A. Carel).
Travailler psychanalytiquement à plusieurs, la reprise d'une condition première de la subjectivation (B. Penot).
Bibliographie.
Index.
Source : DUNOD
Steven Wainrib : Psychanalyste (SPP)
Marque : Dunod
Collection Inconscient et Culture - 155 x 240 mm - 224 pages - 2006
ISBN : 2100498444
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L’usage du concept de subjectivation est apparu en psychanalyse pour rendre compte de formes de souffrances psychiques liées à la construction d’un espace psychique différencié. Son développement pose la question d’un nouveau point de vue en psychanalyse, d’un concept limite entre l’intra-psychique et l’inter-subjectif, susceptible de relier la diversité de nos pratiques.
Pour R. Cahn le terme même de subjectivation implique qu’il s’agit d’un sujet processuel, construit à partir de ses liens aux autres. Son actualisation et sa reconnaissance constituent l’objet ultime de la démarche analytique. S. Wainrib développe une architecture de la subjectivation, un réseau de liens ouverts, de l’association psychosomatique aux multiples stratégies du désir qui ont à rencontrer les cadres de la vie avec les autres. R. Roussillon relance la question vers l’appropriation subjective, abordant notamment les problématiques narcissiques en donnant une extension nouvelle à l’idée freudienne d’une « ombre de l’objet tombée sur le moi ». Parti de la dynamique de la symbolisation et de l’appropriation subjective dans le transfert, le travail de F. Richard nous mène aux logiques à l’oeuvre entre désubjectivation psychotique et création. C. Chabert appuie sa recherche sur la double lecture d’une cure analytique, reprise 15 ans après, en fonction de l’émergence de la notion de subjectivation. Pour R. Kaës le sujet est un intersujet, et le groupe est vu comme un espace psychique commun et partagé dans lequel se nouent des alliances inconscientes entre les sujets qui le constituent. A. Carel traite d’une intersubjectalisation, mettant l’accent sur un processus qui change le bébé et son environnement. S’appuyant sur son expérience institutionnelle des adolescents, B. Penot pose la nécessité d’un détour par l’espace psychique des soignants pour restituer au patient les repères signifiants qui lui ont fait défaut.
Sommaire :
Avant-propos (D. Widlöcher).
Introduction (F. Richard et S. Wainrib).
Origine et destins de la subjectivation (R. Cahn).
Un changement de paradigme pour une psychanalyse diversifiée (S. Wainrib).
Pluralité de l'appropriation subjective (R. Roussillon).
La subjectivation: enjeux théoriques et cliniques (F. Richard).
Le moi, le soi, le sujet (C. Chabert).
La matrice groupale de la subjectivation : les alliances inconscientes (R. Kaës).
L'intersubjectalisation (A. Carel).
Travailler psychanalytiquement à plusieurs, la reprise d'une condition première de la subjectivation (B. Penot).
Bibliographie.
Index.
Source : DUNOD