ARGUMENT
La violence, les violence convoquent sur des plans très différents les pratiques cliniques, les dynamiques sociétales, le geste artistique et, partant, l’esthétique.
Violences agies, violences subies — en clinique, celles-ci sont omniprésentes et réparties selon différentes strates — physiques, verbales, psychiques... De la violence fondamentale à la violence du traumatisme, des crises clastiques aux passages à l’acte
hétéro- et auto-agressifs, des violences institutionnelles aux agirs destructeurs — les différentes formes de violence témoignent d’un profond malaise dans la civilisation.
Le corps social, l’actualité elle-même sont traversés de multiples manières par les
violences, affrontements, conflits qui sont autant d’échecs de la pensée, du lien et du
dire.
La pratique artistique, quant à elle, a partie liée avec la violence dans son geste,
son contenu ou encore dans sa réception même. Le choc esthétique que produit l’œuvre d’art — les toiles d’un Caravage, d’un Bacon — nous met aux prises avec
l’impensable, l’impensé de la violence.
Pour Rainer Maria Rilke, « Le beau n’est que le commencement du terrible […] » et
André Breton de dire que « la beauté sera CONVULSIVE ou ne sera pas ». Comment l’œuvre fait-elle bord à la violence ?
Quelles représentations en fournit-elle ?
Quelle frontière trace-t-elle entre le sublime et l’horreur ?
C’est à ces différentes questions — cliniques, sociétales, artistiques, thérapeutiques — que nous tenterons de répondre en mettant à l’étude, lors des interventions, ateliers, intermèdes artistiques, les figures de la violence, des violences, et le travail de la civilisation à leur égard.
DATES 6-8/12/2019
LIEU : PARIS, ESPACE ARARAT - 11, rue Martin Bernard 75013 Paris
TARIFS
Les tarifs incluent les déjeuners sur place des samedi et dimanche, ainsi que les pauses café
Tarif individuel : 130 €
Membres de la SFPE-AT, étudiants et assimilés (sur justificatif) : 70 €
FORMATION CONTINUE (comprenant les actes des journées à paraître) : 320 €
Déclaration d’activité de la SFPE-AT N° 11 75 49392 75. Cette déclaration ne
vaut pas agrément de l’État.
Organisme habilité à proposer des actions de DPC
INSCRIPTIONS
Inscriptions, à titre personnel ou en formation continue, sur notre site: SFPE-AT
Contact : SFPEAT
ou par bulletin d’inscription et règlement par chèque à l’ordre de
la SFPE-AT, à retourner à :
Béatrice Chemama-Steiner , 6 rue Severo 75014 – Paris
La violence, les violence convoquent sur des plans très différents les pratiques cliniques, les dynamiques sociétales, le geste artistique et, partant, l’esthétique.
Violences agies, violences subies — en clinique, celles-ci sont omniprésentes et réparties selon différentes strates — physiques, verbales, psychiques... De la violence fondamentale à la violence du traumatisme, des crises clastiques aux passages à l’acte
hétéro- et auto-agressifs, des violences institutionnelles aux agirs destructeurs — les différentes formes de violence témoignent d’un profond malaise dans la civilisation.
Le corps social, l’actualité elle-même sont traversés de multiples manières par les
violences, affrontements, conflits qui sont autant d’échecs de la pensée, du lien et du
dire.
La pratique artistique, quant à elle, a partie liée avec la violence dans son geste,
son contenu ou encore dans sa réception même. Le choc esthétique que produit l’œuvre d’art — les toiles d’un Caravage, d’un Bacon — nous met aux prises avec
l’impensable, l’impensé de la violence.
Pour Rainer Maria Rilke, « Le beau n’est que le commencement du terrible […] » et
André Breton de dire que « la beauté sera CONVULSIVE ou ne sera pas ». Comment l’œuvre fait-elle bord à la violence ?
Quelles représentations en fournit-elle ?
Quelle frontière trace-t-elle entre le sublime et l’horreur ?
C’est à ces différentes questions — cliniques, sociétales, artistiques, thérapeutiques — que nous tenterons de répondre en mettant à l’étude, lors des interventions, ateliers, intermèdes artistiques, les figures de la violence, des violences, et le travail de la civilisation à leur égard.
DATES 6-8/12/2019
LIEU : PARIS, ESPACE ARARAT - 11, rue Martin Bernard 75013 Paris
TARIFS
Les tarifs incluent les déjeuners sur place des samedi et dimanche, ainsi que les pauses café
Tarif individuel : 130 €
Membres de la SFPE-AT, étudiants et assimilés (sur justificatif) : 70 €
FORMATION CONTINUE (comprenant les actes des journées à paraître) : 320 €
Déclaration d’activité de la SFPE-AT N° 11 75 49392 75. Cette déclaration ne
vaut pas agrément de l’État.
Organisme habilité à proposer des actions de DPC
INSCRIPTIONS
Inscriptions, à titre personnel ou en formation continue, sur notre site: SFPE-AT
Contact : SFPEAT
ou par bulletin d’inscription et règlement par chèque à l’ordre de
la SFPE-AT, à retourner à :
Béatrice Chemama-Steiner , 6 rue Severo 75014 – Paris
PROGRAMME - Voir la pièce jointe
SFPE-AT en quelques mots
La SFPE-AT en quelques mots...
Créée en 1964, cette Société savante médicale est ouverte aux art-thérapeutes et aux chercheurs de nombreuses disciplines qui se rencontrent deux fois par an pour des Journées d'étude. Les thèmes de réflexion intéressent tant les diverses pratiques de l'art-thérapie que les apports pluridisciplinaires à la psychopathologie de l'expression. Ils concernent également tous les aspects éthiques de la profession d'art-thérapeute dont les orientations multiples trouvent leurs références théoriques dans toutes les sciences humaines.
Inscrite à l'origine dans le contexte phénoménologique de la clinique psychiatrique, d'abord composée essentiellement de psychiatres et de soignants du milieu psychiatrique, la Société s'est ouverte aux pratiques inspirées des divers courants de la clinique du transfert et a bénéficié en particulier des apports de la psychanalyse. Dans le même temps elle s'est ouverte à de nombreux art-thérapeutes et chercheurs venus de secteurs très divers.
Elle inscrit désormais ses travaux sur la psychopathologie de l'expression et l'art-thérapie à la jonction des secteurs sanitaire et socioculturel, que ce soit dans une perspective psychothérapeutique, de prévention ou de réhabilitation, de lutte contre la stigmatisation et l'exclusion: Ouvrir un autre regard sur la folie, un autre regard sur l'art.
Inscrite à l'origine dans le contexte phénoménologique de la clinique psychiatrique, d'abord composée essentiellement de psychiatres et de soignants du milieu psychiatrique, la Société s'est ouverte aux pratiques inspirées des divers courants de la clinique du transfert et a bénéficié en particulier des apports de la psychanalyse. Dans le même temps elle s'est ouverte à de nombreux art-thérapeutes et chercheurs venus de secteurs très divers.
Elle inscrit désormais ses travaux sur la psychopathologie de l'expression et l'art-thérapie à la jonction des secteurs sanitaire et socioculturel, que ce soit dans une perspective psychothérapeutique, de prévention ou de réhabilitation, de lutte contre la stigmatisation et l'exclusion: Ouvrir un autre regard sur la folie, un autre regard sur l'art.