Comme vous le savez, l’hôpital est un ensemble complexe qui est régulé par diverses assemblées structurées et qui contribuent à tout ou partie de son fonctionnement. C’est ce qu’il est convenu d’appeler les instances internes de l’établissement. Elles sont définies par la loi. Et à l’inverse des autres catégories professionnelles… aucune place n’y est dédiée aux psychologues !
Le Conseil de Surveillance décide des orientations stratégiques et contrôle l’établissement.
Le Directoire associe les gestionnaires, les médecins et les paramédicaux.
Le Comité Technique d’Etablissement se prononce sur les questions d’organisation transversale de l'établissement.
Les Commissions Administratives Paritaires statuent sur la carrière individuelle des agents.
La Commission Médicale d’Etablissement traite du Projet médical de l'établissement, de la politique de qualité, de sécurité, d’accueil et de la prise en charge des usagers.
La Commission de Soins Infirmiers de Rééducation et Médico-Technique traite du Projet de soins, de l’organisation des soins, de l’accueil et de la prise en charge des usagers du point de vue du personnel infirmier, de rééducation et médico-technique.
Un constat s’impose.
Les médecins se trouvent rassemblés et représentés par la CME.
Les personnels infirmiers, de rééducation et médico-techniques se trouvent rassemblés et représentés par la CSIRMT.
Les psychologues ne se trouvent ni rassemblés ni représentés par une quelconque instance reconnue par la loi.
Au sein du Directoire, qui associe gestionnaires et soignants, la CME est représentée, la CSIRMT est représentée, … et les psychologues ne disposent d’aucune instance susceptible de les représenter.
C’est pourtant au sein de ces instances que s’élaborent et se précisent les choix et les arbitrages. Dans un contexte de forte compression budgétaire, ne pas pouvoir participer à ce travail contribue forcément à terme à une forme d’effacement.
De surcroît, ne pas exister en tant qu’instance reconnue au sein de l’établissement prive de toute existence dans les commissions de travail et l’Agence Régionale de Santé, c’est-à-dire là où se décident les attributions de crédit.