L’évaluation annuelle individuelle, qui remplace la notation, est nécessairement conduite par un cadre dit de proximité, c’est-à-dire une personne d’un rang hiérarchique directement supérieur à celui de la personne évaluée. Il est question de N+1, personne d’un niveau juste au dessus. Qui plus est, de la même filière.
Suivant en cela le principe constamment affirmé par les psychologues qu’ils ne sont pas assimilables à une profession paramédicale, la circulaire d’avril 2012 rappelle « que les cadres, cardes supérieurs de santé ou directeurs de soins ne peuvent assurer d’autorité hiérarchique sur les psychologues hospitaliers compte tenu de la spécificité de leur intervention ». Cela est d'autant plus vrai que les psychologue ne font pas partie intégrante des professions définies au Titre IV du Code de la santé publique, celles de la filière infirmière, de rééducation et médico-technique et qui exercent sous l'autorité médicale. Les psychologues ne peuvent donc pas être évalués par les personnels d’encadrement de ladite filière.
Ni par les médecins.
Oui, mais comment faire alors ? Et si nous sommes évalués par le chef de pôle ?
En fait, à côté de la filière médicale et à côté de la filière infirmière de rééducation et médico-technique, les psychologues ont vocation à relever d’une filière qui reste encore à instaurer.