« Un ordre professionnel joue un rôle irremplaçable de représentation et de rassemblement d’une profession tout en prenant des initiatives dans le domaine de la déontologie et de la discipline professionnelle.
Cette phrase concentre tout l’importance que revêt l’émergence en France d’un ordre professionnel pour les psychologues quand on sait l’éclatement organisationnel de la profession et sa difficulté à avancer sur les questions déontologiques et disciplinaires.
Les psychologues en ont pris conscience et ces dernières années, la question d’un ordre professionnel est devenue récurrente…, mais elle bloque sur un point central : d’un côté, une volonté quasi-unanime de voir le code de déontologie adopté en 1996 acquérir valeur décrétale ou législative, et de l’autre, une opposition farouche d’un grand nombre de représentants d’organisations syndicales et professionnelles de voir les manquements à ce code disciplinairement sanctionnés par un ordre professionnel.
Ce dernier est fréquemment diabolisé, apparaissant, aux yeux de certains, comme la résurgence des ordres de Vichy. Pourtant, l’absence démocratique dénoncée par leurs opposants a vécu, dès l’instant où l’élection est devenue procédé normal de désignation des membres des ordres à la Libération.
Surtout, l’ordre professionnel devient incontournable dès lors qu’il apparaît comme la seule structure apte à faire adopter un code de déontologie à valeur réglementaire et à en garantir le respect, au besoin par l’exclusion de la profession des membres les plus indélicats. Érigé en gardien, l’ordre apparaitrait alors comme l’organisation unique garantissant une formation unique pour un titre unique – credo des associations professionnelles depuis 1985 – même si sa mise en œuvre soulève diverses questions encore sans réponse.
Cette phrase concentre tout l’importance que revêt l’émergence en France d’un ordre professionnel pour les psychologues quand on sait l’éclatement organisationnel de la profession et sa difficulté à avancer sur les questions déontologiques et disciplinaires.
Les psychologues en ont pris conscience et ces dernières années, la question d’un ordre professionnel est devenue récurrente…, mais elle bloque sur un point central : d’un côté, une volonté quasi-unanime de voir le code de déontologie adopté en 1996 acquérir valeur décrétale ou législative, et de l’autre, une opposition farouche d’un grand nombre de représentants d’organisations syndicales et professionnelles de voir les manquements à ce code disciplinairement sanctionnés par un ordre professionnel.
Ce dernier est fréquemment diabolisé, apparaissant, aux yeux de certains, comme la résurgence des ordres de Vichy. Pourtant, l’absence démocratique dénoncée par leurs opposants a vécu, dès l’instant où l’élection est devenue procédé normal de désignation des membres des ordres à la Libération.
Surtout, l’ordre professionnel devient incontournable dès lors qu’il apparaît comme la seule structure apte à faire adopter un code de déontologie à valeur réglementaire et à en garantir le respect, au besoin par l’exclusion de la profession des membres les plus indélicats. Érigé en gardien, l’ordre apparaitrait alors comme l’organisation unique garantissant une formation unique pour un titre unique – credo des associations professionnelles depuis 1985 – même si sa mise en œuvre soulève diverses questions encore sans réponse.
Publié in Psychologues & Psychologies, n°194/195-2, Juin 2007.
Nota bene : Nous remercions Psychologues & Psychologie de nous avoir donné le droit de publier les articles, qui ont été rédigés par les auteurs, mais qui ne figurent plus sur leur site.
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