En réaction au rapport Cléry-Melin-Kovess-Pascal, l'ADESM fait part, dans un communiqué, de principes et d'axes de développement qu'elle souhaite voir respectés dans le futur plan pour le développement de la psychiatrie et la promotion de la santé mentale.
L'association juge que le rapport comporte "trop de propositions" et que le futur plan devra retenir "un certain nombre de points forts", qui devront être effectivement mis en oeuvre et financés.
Elle affirme que "le secteur a toujours sa justification". Elle estime que cette idée et sa mise en oeuvre donnent toujours satisfaction, ce qui n'exclut pas d'imaginer d'autres formes d'organisation pour la prise en charge de populations spécifiques.
Elle demande des moyens supplémentaires pour "l'enveloppe santé mentale", pour la création de structures, leur fonctionnement et les investissements.
L'ADESM estime que les établissements psychiatriques ont bénéficié de moins de moyens que les autres établissements hospitaliers et que les besoins de rénovation sont importants.
Pour répondre à la pénurie de personnels médicaux et non médicaux, l'ADESM suggère des "mesures provisoires", comme l'allongement de la durée de carrière des médecins et le transfert d'activités vers les psychologues ou les infirmiers, à la condition que leur statut soit reconsidéré.
Pour les infirmiers, les directeurs estiment que la formation en psychiatrie doit être valorisée dans la formation de base, que des validations d'acquis doivent être mises en place et que la transmission des savoirs doit être organisée.
En matière de prise en charge, l'ADESM souligne que les enfants, les personnes âgées et les adolescents sont trois populations spécifiques qu'il faut mettre en avant.
Elle plaide aussi pour une organisation des urgences avec un "dispositif spécifique". "Cette organisation est lourde en matière d'effectifs, mais elle est nécessaire et elle peut éviter certaines hospitalisations qui viennent perturber le fonctionnement des secteurs".
Les directeurs d'établissements demandent également une révision "sans délai" de la loi du 27 juin 1990 sur les hospitalisations sous contrainte, afin de résoudre les nombreux problèmes d'application.
Enfin, l'ADESM demande le développement de la recherche en psychiatrie et la mise en place d'une véritable communication sur la prise en charge en psychiatrie.
* ADESM = L'Association des directeurs d'établissements gérant des secteurs de santé mentale
L'association juge que le rapport comporte "trop de propositions" et que le futur plan devra retenir "un certain nombre de points forts", qui devront être effectivement mis en oeuvre et financés.
Elle affirme que "le secteur a toujours sa justification". Elle estime que cette idée et sa mise en oeuvre donnent toujours satisfaction, ce qui n'exclut pas d'imaginer d'autres formes d'organisation pour la prise en charge de populations spécifiques.
Elle demande des moyens supplémentaires pour "l'enveloppe santé mentale", pour la création de structures, leur fonctionnement et les investissements.
L'ADESM estime que les établissements psychiatriques ont bénéficié de moins de moyens que les autres établissements hospitaliers et que les besoins de rénovation sont importants.
Pour répondre à la pénurie de personnels médicaux et non médicaux, l'ADESM suggère des "mesures provisoires", comme l'allongement de la durée de carrière des médecins et le transfert d'activités vers les psychologues ou les infirmiers, à la condition que leur statut soit reconsidéré.
Pour les infirmiers, les directeurs estiment que la formation en psychiatrie doit être valorisée dans la formation de base, que des validations d'acquis doivent être mises en place et que la transmission des savoirs doit être organisée.
En matière de prise en charge, l'ADESM souligne que les enfants, les personnes âgées et les adolescents sont trois populations spécifiques qu'il faut mettre en avant.
Elle plaide aussi pour une organisation des urgences avec un "dispositif spécifique". "Cette organisation est lourde en matière d'effectifs, mais elle est nécessaire et elle peut éviter certaines hospitalisations qui viennent perturber le fonctionnement des secteurs".
Les directeurs d'établissements demandent également une révision "sans délai" de la loi du 27 juin 1990 sur les hospitalisations sous contrainte, afin de résoudre les nombreux problèmes d'application.
Enfin, l'ADESM demande le développement de la recherche en psychiatrie et la mise en place d'une véritable communication sur la prise en charge en psychiatrie.
* ADESM = L'Association des directeurs d'établissements gérant des secteurs de santé mentale