Les psychologues auditionnés :
Dana CASTRO - SFP (Société française de psychologie), membre du Bureau National de la SFP et co-responsable de la commission psychothérapie
Norbert HACQUARD - RNP (Réseau national des psychologues), ancien secrétaire général du SNP (Syndicat National des Psychologues)
Virginie ORSONI - SFP et RNP, membre du Bureau national de la SFP
Jacques PY - Président de la SFP, Enseignant-Chercheur en Psychologie à Paris VIII
Senja STIRN - animatrice du RNP. Conseillère municipale.
Reçus par :
Bernard ACCOYER, Député U.M.P.
Mr LEBOVICI, son collaborateur
Et Mlle ?, chargée du projet à la Commission des affaires sociales
Mme Senja STIRN présente les personnes auditionnées.
Elle présente le dossier « Psychothérapie et Psychologue » réalisé par le Réseau National des Psychologues.
Elle définit l’importance de présenter la psychothérapie en singulier, puisqu’il s’agit que d’une des modalités de l’exercice de la psychologie …
Elle synthétise la position des psychologues par rapport à la question de la psychothérapie, les points délicats du texte de l’amendement et la vision techniciste tendant à médicaliser la souffrance psychique - ce qui d’ailleurs se retrouve dans les rapports remis au Ministère de la santé ces dernières semaines.
Elle précise que les garanties offertes par le titre et la formation des psychologues existent déjà, qu’elles doivent être développées encore.
M. Jacques PY présente la SFP, société savante créée par Pierre Janet en 1901, membre de l’Union Scientifique Internationale et reconnue aussi bien par la communauté scientifique que les praticiens en psychologie.
Mme Dana CASTRO expose les points « positifs » de l’amendement Accoyer :
* une reconnaissance de la formation de haut niveau des psychologues
* le souci de mieux encadrer l’exercice de la psychothérapie
A quoi, M. Accoyer ajoute que cette reconnaissance ne fait qu‘appuyer la reconnaissance du public sont la demande s‘accroît et qui n‘ira qu‘en progression suite à la nouvelle organisation de réseaux de santé et à l’engorgement des services de psychiatrie.
La psychothérapie est une approche globale de l’individu, en adéquation avec sa particularité singulière de sujet.
Il s’agit de l’intervention du psychologue vers l’individu, régie par le Code de déontologie des psychologues.
Bernard ACCOYER demande si la légalisation du Code répondait aux besoins actuels de la psychologie et des psychologues.
Norbert HACQUARD expose l’intérêt de sa légalisation : une garantie maximale offerte aux usagers qui pourraient se tourner vers une instance régulatrice pour avis ou plaintes.
Senja STIRN rappelle les rapports remis au Ministère de la Santé et la tendance générale de tirer vers le bas que ce soit par rapport à la formation que par rapport à un glissement des psychologues dans les professions de santé.
Bernard ACCOYER assure que les différents rapports et propositions de loi précités ne sont pas dans l’esprit de son amendement, ce dernier allant plutôt vers l’esprit d’ouverture de la santé mentale aux psychologues. Dans ce sens, il est opposé à une « para médicalisation » des psychologues et à la prescription des interventions des psychologues, y compris la psychothérapie, les psychologues cliniciens et les psychiatres étant le même pied d’égalité. L’amendement sera modifié dans ce sens.
…
Quant à la proposition de l’allongement de la durée de la formation en psychologie (bac + 8), M. ACCOYER ne veut se prononcer puisqu’il estime que l’allongement conduit toujours à une sur-professionalisation et représente un problème démographique.
Par ailleurs, M. ACCOYER accepte de participer à la Journée Psychothérapie que proposent d’organiser la SFP et le RNP pour ouvrir un débat aux psychologues. Il propose d’y souligner les points qui lui semblent importants : la place accordée aux psychologues dans les débats publics et dans la société en général et la légalisation du code de déontologie.
Dana CASTRO - SFP (Société française de psychologie), membre du Bureau National de la SFP et co-responsable de la commission psychothérapie
Norbert HACQUARD - RNP (Réseau national des psychologues), ancien secrétaire général du SNP (Syndicat National des Psychologues)
Virginie ORSONI - SFP et RNP, membre du Bureau national de la SFP
Jacques PY - Président de la SFP, Enseignant-Chercheur en Psychologie à Paris VIII
Senja STIRN - animatrice du RNP. Conseillère municipale.
Reçus par :
Bernard ACCOYER, Député U.M.P.
Mr LEBOVICI, son collaborateur
Et Mlle ?, chargée du projet à la Commission des affaires sociales
Mme Senja STIRN présente les personnes auditionnées.
Elle présente le dossier « Psychothérapie et Psychologue » réalisé par le Réseau National des Psychologues.
Elle définit l’importance de présenter la psychothérapie en singulier, puisqu’il s’agit que d’une des modalités de l’exercice de la psychologie …
Elle synthétise la position des psychologues par rapport à la question de la psychothérapie, les points délicats du texte de l’amendement et la vision techniciste tendant à médicaliser la souffrance psychique - ce qui d’ailleurs se retrouve dans les rapports remis au Ministère de la santé ces dernières semaines.
Elle précise que les garanties offertes par le titre et la formation des psychologues existent déjà, qu’elles doivent être développées encore.
M. Jacques PY présente la SFP, société savante créée par Pierre Janet en 1901, membre de l’Union Scientifique Internationale et reconnue aussi bien par la communauté scientifique que les praticiens en psychologie.
Mme Dana CASTRO expose les points « positifs » de l’amendement Accoyer :
* une reconnaissance de la formation de haut niveau des psychologues
* le souci de mieux encadrer l’exercice de la psychothérapie
A quoi, M. Accoyer ajoute que cette reconnaissance ne fait qu‘appuyer la reconnaissance du public sont la demande s‘accroît et qui n‘ira qu‘en progression suite à la nouvelle organisation de réseaux de santé et à l’engorgement des services de psychiatrie.
La psychothérapie est une approche globale de l’individu, en adéquation avec sa particularité singulière de sujet.
Il s’agit de l’intervention du psychologue vers l’individu, régie par le Code de déontologie des psychologues.
Bernard ACCOYER demande si la légalisation du Code répondait aux besoins actuels de la psychologie et des psychologues.
Norbert HACQUARD expose l’intérêt de sa légalisation : une garantie maximale offerte aux usagers qui pourraient se tourner vers une instance régulatrice pour avis ou plaintes.
Senja STIRN rappelle les rapports remis au Ministère de la Santé et la tendance générale de tirer vers le bas que ce soit par rapport à la formation que par rapport à un glissement des psychologues dans les professions de santé.
Bernard ACCOYER assure que les différents rapports et propositions de loi précités ne sont pas dans l’esprit de son amendement, ce dernier allant plutôt vers l’esprit d’ouverture de la santé mentale aux psychologues. Dans ce sens, il est opposé à une « para médicalisation » des psychologues et à la prescription des interventions des psychologues, y compris la psychothérapie, les psychologues cliniciens et les psychiatres étant le même pied d’égalité. L’amendement sera modifié dans ce sens.
…
Quant à la proposition de l’allongement de la durée de la formation en psychologie (bac + 8), M. ACCOYER ne veut se prononcer puisqu’il estime que l’allongement conduit toujours à une sur-professionalisation et représente un problème démographique.
Par ailleurs, M. ACCOYER accepte de participer à la Journée Psychothérapie que proposent d’organiser la SFP et le RNP pour ouvrir un débat aux psychologues. Il propose d’y souligner les points qui lui semblent importants : la place accordée aux psychologues dans les débats publics et dans la société en général et la légalisation du code de déontologie.
