Par Christian REVEILLERE et Jacques VAUCLAIR
Extrait d’une communication – sept. 2003 / la totalité de l’intervention figure sur le diaporama)
4. Populations accueillies et organisation des activités de formation et de recherche à l ’Université.
Etudiants (2002)
• 45000 en psychologie pour environ 30000 à 35000 psychologues en France.
• 3200 titres de psychologue (hors psy.scol. et COP) / an (c’est 4 à 5 fois supérieur au Royaume-Uni (700 à 800) pour une population quasi équivalente)
• Cela correspond à un renouvellement de la population des psychologues sur 10 ans environ
• Donc : décalage important entre le nombre de professionnels sur le marché du travail et le nombre d’emplois de psychologues.
DESS : répartition et évolution (doc. AEPU, « Panorama formations de 3eme cycle », 4eme édit. 2003)
Diplômes de Psychologie proposés par l ’Université
• Licence en 3 ans (180 ECTS, European Credit Transfert System)
• Masters professionnels en 2 ans (120 ECTS)
• Masters recherche en 2 ans (120 ECTS)
• Doctorats entre 3 et 7 ans
• Autres en psychologie et sciences humaines :
– Licences professionnelles
– DU : Diplômes d ’Université
• Habilitation dans le cadre de contrats quadriennaux
Licences
• Licence de psychologie ou dans un domaine plus large avec mention, ex : « Sciences humaines », mention « Psychologie » (80%)
• Incitation aux troncs communs entre domaines ou mentions
• 1ère année a vocation
– De favoriser l’accueil et l’acclimatation de l’étudiant à l’enseignement supérieur (travail en petits groupes, tutorat…)
– D’introduire des contenus disciplinaires
–
Masters professionnels
• Masters de psychologie : répartis en 3 secteurs d’application, suivant le Diplôme Européen de Psychologue (DEP) :
– « travail et organisation »,
– « développement et éducation »,
– « psychopathologie et santé mentale » (« psychologie clinique et pathologique »; « clinique-santé », « santé » ... »
• Sous la responsabilité d’enseignants -chercheurs appartenant à des équipes de recherche reconnues par le Ministère
• Doivent s’inscrire dans la réalité environnementale et socio-économique
• Incitations aux passerelles entre Masters Pro et aux passerelles entre Masters Pro
et Masters Recherche => cursus individualisés
• Procédures d’évaluation des enseignements doivent être envisagées (CEVU, Observatoire…)
• Incitation à la collaboration avec les professionnels :
– Appartenance aux équipes pédagogiques et de ce fait à divers jurys
– Enseignement en M1 et surtout M2
– Encadrement des stages
• Recherche devenue pivot de la formation + présence de professionnels => amélioration de l’articulation théorie et pratique
• Intitulés des domaines sans correspondance sous-disciplinaire
• Débat autour du moment de la sélection : la possession de la Licence donne accès de droit aux 60 premiers ECTS d’un Master de même domaine (Art. 11, Arrêté du 25 Avril 2002) (des positions différentes sont formulées : AEPU, CIR, DEP, mesures propres aux Universités pour l’ensemble des Masters)
Articulation Masters pro. et DEP
• DEP : 360 ECTS / 300, formation en 6ans / 5 ans, dont une année de pratique supervisée
• Gérée par qui?
• Quels psychologues seront habilités à diriger les stages qualifiants
• Délivrance du titre par qui ?
• Coexistence de 2 diplômes : DEP et Français
• Problème de cohérence de la formation entre les projets des Masters 1 et 2 et la conception de la formation envisagée dans le rapport Europsy (présence des prof., articulation M1 et M2, place de la sélection à l’entrée de M1...)
Le difficile passage Maîtrise -> DESS (M1 -> M2 ou Licence-> Master pro.)
• Chiffres actuels difficiles à comprendre / réalité concernant le nombre important de demandes d’inscription en DESS :
– Rapport places offertes en DESS (3473) / nombre d’étudiants diplômés de maîtrise (3951) : soit 88 % des étudiants peuvent trouver une place (en 1999, doc. AEPU 2000, 4eme édition 2003)
– Forte inégalité entre les spécialités des DESS
– Non-prise en compte des candidatures multiples et des diplômés des années antérieures.
Insertion professionnelle des diplômés
• Chiffres incomplets (Lyon-Chambéry-Grenoble, Nancy 2, Paris 5, Poitiers) et un peu anciens (Document AEPU de la Commission pédagogique de 1996, sur l’insertion des jeunes diplômés & Schneider, B., 1996) : sur les Taux d’emploi 2eme et 3eme cycles (3ans après la maîtrise) :
– Insertion moyenne ou forte
– Plus élevée si diplôme 3eme cycle
– Si insertion : en rapport avec formation initiale
– 2/3 temps complet et stable
– Cumul d’emploi chez les plus diplômés
– Situation de la Psychologie « pas défavorisée » / Droit, Sciences économiques, AES
– Insertion meilleure dans Régions fortement urbanisées.
• Nécessité de généraliser et d’actualiser ces chiffres
Masters recherche et équipes de recherche
• Masters :
– S’inscrivent dans une Formation Doctorale, elle-même faisant partie d’une Ecole Doctorale (plus large que les disciplines) (315 en France et 43 (14%) en SHH)
– Pas limités disciplinairement, ils peuvent rassembler diverses équipes universitaires de recherche (habilitées par MEN) ou mixtes entre universités et organismes de recherche (CNRS, INSERM, INRA…)
Masters recherche et équipes de recherche (suite)
• Question autour de l’obtention du titre / formule antérieure : DEA + stage
• Equipes de recherche (EA, Jeune Equipe…) :
– l’augmentation des effectifs n’a pas été suivie d ’une progression suffisante du budget de la recherche universitaire
– Plan U3M : importance des contrats de plan Etat-Région pour faire émerger les spécificités en termes de besoins et compétences de chaque région (importance du maintien d’une évaluation nationale).
Devenir des DEA (Master recherche), Thèses en Sciences humaines
• DEA (99-2000) : 2650 inscrits / 1446 diplômés (55%)
• 1ère année de thèse (2000-01) : 888 (61%)
• Soutenance de thèse (99-00) : 511 / 1089 1ère inscriptions en 95-96, soit 4 ans avant (durée moyenne de la période de thèse) (47%)
• National : 10-11000 soutenances/ an (3 à 4000 recrutés dans le secteur public, 36%)
Devenirs des docteurs du secteur Sciences de l ’Homme et des Humanités (SHH)
• Enseignement supérieur : 31,2%
• Post-doc : 3,4%
• ATER : 5,8%
• Organismes de recherche : 3,6%
• Entreprises : 10,3%
• Administrations : 9,1%
• Enseignement secondaire : 23,4%
• Service National : 0,4%
• Emplois précaires : 5,7%
• Sans emploi : 9,1%
Aides financières à la formation en SHH et Sciences de la Société / autres formations (2001)
• Le moins d’allocations de recherche et aides diverses (15%) et le plus fort taux d’absence de financement (68%)
• Thésards : parmi ceux qui travaillent le plus en tant que salariés (17%)
• Ex. Sciences, respectivement : 89, 8, 3 %
Licences professionnelles (car participation Ens. Cherch. en Psy.)
• Forte incitation par le MEN et les Etablissements (« sorties » emplois jeunes…)
• Leur intitulé ne doit pas entraîner de confusion avec le titre de Psychologue
Diplômes d’Université(DU) en psychologie et sciences humaines (participation Ens. Cherch. en Psy.)
• 178 DU (N° spécial AEPU) pour étudiants (min. niveau 2eme cycle) et professionnels
• Champs :
– santé-éducation (56%),
– techniques, méthodes, thérapies (15%),
– travail-formation (24%)
• Dans 40 universités / 30 UFR ou Départements de formation initiale en psychologie !
Questions / DU
• Public : psychologues, étudiants, non psychologues :
– Protection du Titre, Diffusion de techniques propres aux psychologues,
– Nombreuses questions autour des formations en psychothérapie
– Etudiants refusés en DESS : inégalité des chances car autofinancement et question déontologique quand même (s)enseignant(s) en DU et en DESS
• Fonctionnement sur la base d’une logique attractive et de satisfaction qui peut influer sur la qualité de la formation et le contrôle des connaissances
• Forte demande dont l’articulation n ’est pas toujours facile avec les missions 1ère des enseignants-chercheurs en formation initiale
5. Un « mot » de déontologie
Pour l’enseignement
Pour la recherche
Un « mot » de déontologie pour l’enseignement
• " L'enseignement présente les différents champs d'étude de la psychologie, ainsi que la pluralité des cadres théoriques, des méthodes et des pratiques, dans un souci de mise en perspective et de confrontation critique. Il bannit nécessairement l'endoctrinement et le sectarisme. " (article 28 du Code de déontologie des psychologues).
Un « mot » de déontologie pour la recherche
• Titre 1 du Code de conduite des chercheurs dans les sciences du comportement humain (Dpt Recherche SFP, à partir du texte J.P. Caverni)
« La recherche comportementale procède du droit de connaissance reconnu à tout individu. Elle a pour objectif le développement d'un corps de connaissances fondamentales scientifiquement validées selon une méthodologie objectivée, exhaustivement communicable et reproductible. Elle concerne tous les aspects du comportement humain, à tous les âges de la vie aussi bien chez le fœtus, que chez des individus sains ou malades, pour autant que leur étude soit éthiquement acceptable. Elle vise à en élucider les déterminants et les mécanismes. Elle doit, chaque fois que cela est approprié et possible, contribuer à améliorer la condition humaine, individuelle et sociale. »
Sources
• Site et documents de la SFP
• Site et documents AEPU
• Courrier de la CIR 25 XI 02
• Lettre de Roger Lécuyer : Master / DEP
• M EN
– http://dr.education.fr/SIREDO/stats_enquete2001.pdf
– Http://www.recherche.gouv.fr/
• Lecointre, J.-M. (2001). 2005-2015 / Les psychologues : où seront-ils ? que feront-ils ? Psychologues et Psychologies, n°160, pp. 20-25.
• Schneider, B. (1996). L’orientation et l’insertion professionnelle des étudiants en psychologie : interrogations, paradoxes, perspectives, Lien Social, n° 5, 73-90.
• Schneider, B. (2002). Déontologie et formation : des choix pour les étapes à venir. Le Journal du Psychologue, n°202, 62-64.
• Schneider, B. (2003). Quels espaces d'intervention du psychologue ? "Nouveaux champs d'intervention du psychologue : de l'évolution des formations à l'évolution des identités professionnelles, Les cahiers du CRPPC, 12, mars 2003, 231-247.
• Schneider, B., Joeffrion, C. & Fontaine, A.-M. (1999). L‚évolution des pratiques et des champs professionnels : adaptation ou défi pour les diplômes professionnalisants ? Pratiques psychologiques, 3, 5-20.
Christian Réveillère, Pr., EA 2114, Univ de Tours
Jacques Vauclair, Pr., EA 3273, Univ de Provence
Source : Université F. Rabelais de Tours
Septembre 2003
4. Populations accueillies et organisation des activités de formation et de recherche à l ’Université.
Etudiants (2002)
• 45000 en psychologie pour environ 30000 à 35000 psychologues en France.
• 3200 titres de psychologue (hors psy.scol. et COP) / an (c’est 4 à 5 fois supérieur au Royaume-Uni (700 à 800) pour une population quasi équivalente)
• Cela correspond à un renouvellement de la population des psychologues sur 10 ans environ
• Donc : décalage important entre le nombre de professionnels sur le marché du travail et le nombre d’emplois de psychologues.
DESS : répartition et évolution (doc. AEPU, « Panorama formations de 3eme cycle », 4eme édit. 2003)
Diplômes de Psychologie proposés par l ’Université
• Licence en 3 ans (180 ECTS, European Credit Transfert System)
• Masters professionnels en 2 ans (120 ECTS)
• Masters recherche en 2 ans (120 ECTS)
• Doctorats entre 3 et 7 ans
• Autres en psychologie et sciences humaines :
– Licences professionnelles
– DU : Diplômes d ’Université
• Habilitation dans le cadre de contrats quadriennaux
Licences
• Licence de psychologie ou dans un domaine plus large avec mention, ex : « Sciences humaines », mention « Psychologie » (80%)
• Incitation aux troncs communs entre domaines ou mentions
• 1ère année a vocation
– De favoriser l’accueil et l’acclimatation de l’étudiant à l’enseignement supérieur (travail en petits groupes, tutorat…)
– D’introduire des contenus disciplinaires
–
Masters professionnels
• Masters de psychologie : répartis en 3 secteurs d’application, suivant le Diplôme Européen de Psychologue (DEP) :
– « travail et organisation »,
– « développement et éducation »,
– « psychopathologie et santé mentale » (« psychologie clinique et pathologique »; « clinique-santé », « santé » ... »
• Sous la responsabilité d’enseignants -chercheurs appartenant à des équipes de recherche reconnues par le Ministère
• Doivent s’inscrire dans la réalité environnementale et socio-économique
• Incitations aux passerelles entre Masters Pro et aux passerelles entre Masters Pro
et Masters Recherche => cursus individualisés
• Procédures d’évaluation des enseignements doivent être envisagées (CEVU, Observatoire…)
• Incitation à la collaboration avec les professionnels :
– Appartenance aux équipes pédagogiques et de ce fait à divers jurys
– Enseignement en M1 et surtout M2
– Encadrement des stages
• Recherche devenue pivot de la formation + présence de professionnels => amélioration de l’articulation théorie et pratique
• Intitulés des domaines sans correspondance sous-disciplinaire
• Débat autour du moment de la sélection : la possession de la Licence donne accès de droit aux 60 premiers ECTS d’un Master de même domaine (Art. 11, Arrêté du 25 Avril 2002) (des positions différentes sont formulées : AEPU, CIR, DEP, mesures propres aux Universités pour l’ensemble des Masters)
Articulation Masters pro. et DEP
• DEP : 360 ECTS / 300, formation en 6ans / 5 ans, dont une année de pratique supervisée
• Gérée par qui?
• Quels psychologues seront habilités à diriger les stages qualifiants
• Délivrance du titre par qui ?
• Coexistence de 2 diplômes : DEP et Français
• Problème de cohérence de la formation entre les projets des Masters 1 et 2 et la conception de la formation envisagée dans le rapport Europsy (présence des prof., articulation M1 et M2, place de la sélection à l’entrée de M1...)
Le difficile passage Maîtrise -> DESS (M1 -> M2 ou Licence-> Master pro.)
• Chiffres actuels difficiles à comprendre / réalité concernant le nombre important de demandes d’inscription en DESS :
– Rapport places offertes en DESS (3473) / nombre d’étudiants diplômés de maîtrise (3951) : soit 88 % des étudiants peuvent trouver une place (en 1999, doc. AEPU 2000, 4eme édition 2003)
– Forte inégalité entre les spécialités des DESS
– Non-prise en compte des candidatures multiples et des diplômés des années antérieures.
Insertion professionnelle des diplômés
• Chiffres incomplets (Lyon-Chambéry-Grenoble, Nancy 2, Paris 5, Poitiers) et un peu anciens (Document AEPU de la Commission pédagogique de 1996, sur l’insertion des jeunes diplômés & Schneider, B., 1996) : sur les Taux d’emploi 2eme et 3eme cycles (3ans après la maîtrise) :
– Insertion moyenne ou forte
– Plus élevée si diplôme 3eme cycle
– Si insertion : en rapport avec formation initiale
– 2/3 temps complet et stable
– Cumul d’emploi chez les plus diplômés
– Situation de la Psychologie « pas défavorisée » / Droit, Sciences économiques, AES
– Insertion meilleure dans Régions fortement urbanisées.
• Nécessité de généraliser et d’actualiser ces chiffres
Masters recherche et équipes de recherche
• Masters :
– S’inscrivent dans une Formation Doctorale, elle-même faisant partie d’une Ecole Doctorale (plus large que les disciplines) (315 en France et 43 (14%) en SHH)
– Pas limités disciplinairement, ils peuvent rassembler diverses équipes universitaires de recherche (habilitées par MEN) ou mixtes entre universités et organismes de recherche (CNRS, INSERM, INRA…)
Masters recherche et équipes de recherche (suite)
• Question autour de l’obtention du titre / formule antérieure : DEA + stage
• Equipes de recherche (EA, Jeune Equipe…) :
– l’augmentation des effectifs n’a pas été suivie d ’une progression suffisante du budget de la recherche universitaire
– Plan U3M : importance des contrats de plan Etat-Région pour faire émerger les spécificités en termes de besoins et compétences de chaque région (importance du maintien d’une évaluation nationale).
Devenir des DEA (Master recherche), Thèses en Sciences humaines
• DEA (99-2000) : 2650 inscrits / 1446 diplômés (55%)
• 1ère année de thèse (2000-01) : 888 (61%)
• Soutenance de thèse (99-00) : 511 / 1089 1ère inscriptions en 95-96, soit 4 ans avant (durée moyenne de la période de thèse) (47%)
• National : 10-11000 soutenances/ an (3 à 4000 recrutés dans le secteur public, 36%)
Devenirs des docteurs du secteur Sciences de l ’Homme et des Humanités (SHH)
• Enseignement supérieur : 31,2%
• Post-doc : 3,4%
• ATER : 5,8%
• Organismes de recherche : 3,6%
• Entreprises : 10,3%
• Administrations : 9,1%
• Enseignement secondaire : 23,4%
• Service National : 0,4%
• Emplois précaires : 5,7%
• Sans emploi : 9,1%
Aides financières à la formation en SHH et Sciences de la Société / autres formations (2001)
• Le moins d’allocations de recherche et aides diverses (15%) et le plus fort taux d’absence de financement (68%)
• Thésards : parmi ceux qui travaillent le plus en tant que salariés (17%)
• Ex. Sciences, respectivement : 89, 8, 3 %
Licences professionnelles (car participation Ens. Cherch. en Psy.)
• Forte incitation par le MEN et les Etablissements (« sorties » emplois jeunes…)
• Leur intitulé ne doit pas entraîner de confusion avec le titre de Psychologue
Diplômes d’Université(DU) en psychologie et sciences humaines (participation Ens. Cherch. en Psy.)
• 178 DU (N° spécial AEPU) pour étudiants (min. niveau 2eme cycle) et professionnels
• Champs :
– santé-éducation (56%),
– techniques, méthodes, thérapies (15%),
– travail-formation (24%)
• Dans 40 universités / 30 UFR ou Départements de formation initiale en psychologie !
Questions / DU
• Public : psychologues, étudiants, non psychologues :
– Protection du Titre, Diffusion de techniques propres aux psychologues,
– Nombreuses questions autour des formations en psychothérapie
– Etudiants refusés en DESS : inégalité des chances car autofinancement et question déontologique quand même (s)enseignant(s) en DU et en DESS
• Fonctionnement sur la base d’une logique attractive et de satisfaction qui peut influer sur la qualité de la formation et le contrôle des connaissances
• Forte demande dont l’articulation n ’est pas toujours facile avec les missions 1ère des enseignants-chercheurs en formation initiale
5. Un « mot » de déontologie
Pour l’enseignement
Pour la recherche
Un « mot » de déontologie pour l’enseignement
• " L'enseignement présente les différents champs d'étude de la psychologie, ainsi que la pluralité des cadres théoriques, des méthodes et des pratiques, dans un souci de mise en perspective et de confrontation critique. Il bannit nécessairement l'endoctrinement et le sectarisme. " (article 28 du Code de déontologie des psychologues).
Un « mot » de déontologie pour la recherche
• Titre 1 du Code de conduite des chercheurs dans les sciences du comportement humain (Dpt Recherche SFP, à partir du texte J.P. Caverni)
« La recherche comportementale procède du droit de connaissance reconnu à tout individu. Elle a pour objectif le développement d'un corps de connaissances fondamentales scientifiquement validées selon une méthodologie objectivée, exhaustivement communicable et reproductible. Elle concerne tous les aspects du comportement humain, à tous les âges de la vie aussi bien chez le fœtus, que chez des individus sains ou malades, pour autant que leur étude soit éthiquement acceptable. Elle vise à en élucider les déterminants et les mécanismes. Elle doit, chaque fois que cela est approprié et possible, contribuer à améliorer la condition humaine, individuelle et sociale. »
Sources
• Site et documents de la SFP
• Site et documents AEPU
• Courrier de la CIR 25 XI 02
• Lettre de Roger Lécuyer : Master / DEP
• M EN
– http://dr.education.fr/SIREDO/stats_enquete2001.pdf
– Http://www.recherche.gouv.fr/
• Lecointre, J.-M. (2001). 2005-2015 / Les psychologues : où seront-ils ? que feront-ils ? Psychologues et Psychologies, n°160, pp. 20-25.
• Schneider, B. (1996). L’orientation et l’insertion professionnelle des étudiants en psychologie : interrogations, paradoxes, perspectives, Lien Social, n° 5, 73-90.
• Schneider, B. (2002). Déontologie et formation : des choix pour les étapes à venir. Le Journal du Psychologue, n°202, 62-64.
• Schneider, B. (2003). Quels espaces d'intervention du psychologue ? "Nouveaux champs d'intervention du psychologue : de l'évolution des formations à l'évolution des identités professionnelles, Les cahiers du CRPPC, 12, mars 2003, 231-247.
• Schneider, B., Joeffrion, C. & Fontaine, A.-M. (1999). L‚évolution des pratiques et des champs professionnels : adaptation ou défi pour les diplômes professionnalisants ? Pratiques psychologiques, 3, 5-20.
Christian Réveillère, Pr., EA 2114, Univ de Tours
Jacques Vauclair, Pr., EA 3273, Univ de Provence
Source : Université F. Rabelais de Tours
Septembre 2003