Extraits des Actes du Colloque:
... ans le prolongement de la réflexion initiée lors du 11ème Colloque, tenu, à Paris, les 31 Mai et 1er Juin 2002, la Conférence Nationale des CCPPRB (CNCP) a pris pour fil conducteur de ses travaux, pour l’année 2002-2003, “La protection des personnes se prêtant à la recherche biomédicale à l’heure européenne”. C’est dire l’intérêt de la publication des Actes de ce Colloque, recueil des interventions de hautes personnalités et de professionnels avertis du monde de la santé et de la recherche.
La directive européenne, votée en 2001, et qui est au centre de cette réflexion, est, actuellement, l’objet d’un travail de transposition dans le droit interne des Etats membres, avant sa mise en oeuvre, au plus tard, en mai 2004. Mais, avant cette ultime étape, il est d’ores et déjà possible de constater combien le concept de “protection des personnes” et celui “d’éthique de la recherche” ne sont pas superposables.
Cette directive européenne ne concerne, en effet, que la conduite d’essais cliniques de médicaments à usage humain; elle ne concerne donc qu’une partie du dispositif français. La finalité de cette directive étant l’harmonisation des dispositions législatives, réglementaires et administratives des textes des Etats membres, elle ne fait pas explicitement référence à la notion de protection des personnes qui pourrait s’en trouver, de fait, fragilisée, en France.
Tout le travail de protection des personnes se prêtant à la recherche biomédicale a été mené dans ce pays, qui a donné au monde la devise “Liberté – Egalité – Fraternité”, et où l’Homme - c’est un choix - est au coeur d’un dispositif législatif. Pour qu’il y demeure, les hommes de bonne volonté, parmi lesquels figurent les membres des CCPPRB, ont à se mobiliser pour le protéger en améliorant le texte existant.
Ces deux journées nous ont emmené, également, vers les nouveaux axes de recherche sur la thérapie génique, la thérapie cellulaire, la sécurité des bio-matériaux et des dispositifs bio-médicaux, ainsi que vers de nouvelles formes de recherche clinique auxquelles les membres des CCPPRB doivent se préparer.
Les différents orateurs ont posé avec beaucoup d’acuité et de pertinence les questions propres à nous aider à structurer ensemble la réflexion en cours, ainsi que la contribution de la Conférence Nationale des CCPPRB pour les années à venir. Nous les remercions chaleureusement de ce travail de défrichage indispensable Nous leur devions – et nous nous devions – d’en garder, vivante, la mémoire. Voilà qui est fait.
... ans le prolongement de la réflexion initiée lors du 11ème Colloque, tenu, à Paris, les 31 Mai et 1er Juin 2002, la Conférence Nationale des CCPPRB (CNCP) a pris pour fil conducteur de ses travaux, pour l’année 2002-2003, “La protection des personnes se prêtant à la recherche biomédicale à l’heure européenne”. C’est dire l’intérêt de la publication des Actes de ce Colloque, recueil des interventions de hautes personnalités et de professionnels avertis du monde de la santé et de la recherche.
La directive européenne, votée en 2001, et qui est au centre de cette réflexion, est, actuellement, l’objet d’un travail de transposition dans le droit interne des Etats membres, avant sa mise en oeuvre, au plus tard, en mai 2004. Mais, avant cette ultime étape, il est d’ores et déjà possible de constater combien le concept de “protection des personnes” et celui “d’éthique de la recherche” ne sont pas superposables.
Cette directive européenne ne concerne, en effet, que la conduite d’essais cliniques de médicaments à usage humain; elle ne concerne donc qu’une partie du dispositif français. La finalité de cette directive étant l’harmonisation des dispositions législatives, réglementaires et administratives des textes des Etats membres, elle ne fait pas explicitement référence à la notion de protection des personnes qui pourrait s’en trouver, de fait, fragilisée, en France.
Tout le travail de protection des personnes se prêtant à la recherche biomédicale a été mené dans ce pays, qui a donné au monde la devise “Liberté – Egalité – Fraternité”, et où l’Homme - c’est un choix - est au coeur d’un dispositif législatif. Pour qu’il y demeure, les hommes de bonne volonté, parmi lesquels figurent les membres des CCPPRB, ont à se mobiliser pour le protéger en améliorant le texte existant.
Ces deux journées nous ont emmené, également, vers les nouveaux axes de recherche sur la thérapie génique, la thérapie cellulaire, la sécurité des bio-matériaux et des dispositifs bio-médicaux, ainsi que vers de nouvelles formes de recherche clinique auxquelles les membres des CCPPRB doivent se préparer.
Les différents orateurs ont posé avec beaucoup d’acuité et de pertinence les questions propres à nous aider à structurer ensemble la réflexion en cours, ainsi que la contribution de la Conférence Nationale des CCPPRB pour les années à venir. Nous les remercions chaleureusement de ce travail de défrichage indispensable Nous leur devions – et nous nous devions – d’en garder, vivante, la mémoire. Voilà qui est fait.