Les appels se multiplient à refuser le classement des revues en catégories A, B et C pour évaluer les chercheurs, les laboratoires et les universités produit par l’AERES (Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) : "Il faut refuser le classement des revues" par Sabine Rommevaux, Directeur de recherches au CNRS ; "L’imposture bibliométrique » par A. Abelhauser et R. Gori, Professeurs de psychologie ; "Y a-t-il une conscience à l’AERES ?", par Sophie Basch, Professeur de littérature française Paris IV-Sorbonne, « Il faut refuser le classement des revues ", par Sylvain Piron, Maître de Conférences à l'EHESS ; "“The State We’re In” : le classement des revues par l’AERES", par C. Bouillaud ; "Lucien Febvre et Marc Bloch auraient-ils fondé les Annales sachant qu'elles seraient durablement «hors classement» ? par Alain Tallon, professeur d'histoire moderne à l'université de Paris IV-Sorbonne, Communiqué du MUPP (Mouvement Universitaire pour la Psychanalyse) par J-C Maleval.
En outre plusieurs pétitions sont déjà en ligne :
« Pour le retrait complet et définitif de la liste des revues de l’AERES »
"Mobilisation pour la libération de la recherche"
Nous invitons à les approuver, ce que la plupart d’entre nous ont déjà fait ; ils recueillent d’ores et déjà plusieurs milliers de signatures.
D’autre part, les membres du CNU de sociologie–démographie affirment qu’il est « nécessaire de revenir sur le classement des revues mis en place par l’AERES » car celui-ci « doit faire l’objet d’un large consensus, tant dans ses procédures que dans ses résultats » AFS Socio , ce qui manifestement n’est pas le cas.
De surcroît, certains syndicats prennent une position claire : « le classement des revues en Lettres et Sciences humaines et Sociales fige le paysage des revues, pénalise les publications nouvelles ou modestes, de plus le système ne rend pas compte des variations qualitatives entre articles dans le cadre d’une même revue, tandis que les revues classées C se trouvent injustement stigmatisées » (SNESup. 3 Octobre 2008).
Le SIUERPP (Séminaire Inter-Universitaire Européen d'Enseignement et de Recherche en Psychopathologie et Psychanalyse) se déclare solidaire avec les refus des critères d’expertises mis en place par l’AERES, car ils s’avèrent reposer sur des choix idéologiques invitant à la servitude intellectuelle, au détriment de l’évaluation par les pairs. Il est rare dans le champ de l’Université qu’une mesure suscite de telles réactions de rejets venant de milieux aussi divers.
Dès lors pourquoi un nouvel appel ? Parce que les précédents ne sont pas encore parvenus au retrait des listes de revues de l’AERES ; de sorte que de nouvelles actions sont maintenant à engager. Nous en proposons six, car la tentative de management sauvage de la recherche, opérée dans l’opacité, par une Agence dont les membres ne sont pas élus, mais nommés, s’avère particulièrement inacceptable.
Les listes de revues ont été le plus souvent constituées dans un arbitraire qui tente de se justifier à l’aide de critères hétérogènes, variables selon les disciplines. En certaines d’entre elles, il tente de se laver à l’impact factor, procédé de réduction de la complexité des recherches à la stupidité d’un nombre, qui comptabilise de la même manière une citation critique et une citation laudative. Il réduit l’article à un produit indifférencié dont le propos devient secondaire. Ce vague principe directeur chiffré aboutit à l’évidence que la rédaction d’un article en langue anglaise bonifie considérablement le contenu de celui-ci. Il conduit à ce que certaines sous-disciplines s’avèrent quasiment condamnées par une réduction drastique de leurs supports de publication.
De nombreuses analyses convergent pour dénoncer les autres conséquences néfastes immanquablement produites par l’appui pris sur de telles listes :
- une programmation de la disparition des revues classées C et D (celles qui sont ignorées), .en incitant fortement à ne plus publier en celles-ci. (D’ores et déjà elles enregistrent une chute des articles soumis).
- une diminution du nombre des revues et de la diversité des courants conduisant à un appauvrissement de chaque discipline.
- un frein mis à la création de nouvelles revues originales et non anglophones.
- une négligence du facteur temporel qui donne une rente aux modes actuelles ; de sorte que la situation présente se trouve figée dans le reflet d’un état temporaire des luttes au sein des divers sous-champs qui structurent la discipline.
- un étouffement des courants de pensée et des disciplines minoritaires au profit d’un renforcement de ceux qui aujourd’hui prédominent.
Les signataires appellent à libérer la recherche d’une évaluation décérébrée, par conséquent à l’abrogation des listes de l’AERES. S’il fallait cependant procéder à une standardisation de l’évaluation de la recherche, ce dont nous ne sommes pas convaincus, alors au moins devrait-elle se faire par des pairs mandatés, discipline par discipline, voire spécialité par spécialité, en tenant compte des exigences propres aux unes et aux autres, en ne se limitant pas à l’étude des articles, et en respectant le droit à l’expression et à l’existence des courants de pensée minoritaires présents et à venir. Bref, par une recherche de consensus et non par la force des modes actuelles, voire par l’arbitraire de quelques uns.
Nous proposons plusieurs moyens d’action :
En premier lieu certains de ceux qui ont déjà été retenus par « Sauvons la recherche »
dans l’Appel « Nous nous engageons pour la recherche et l’enseignement supérieur » du 25 Juin 2008 :
1°) « Suspendre notre participation aux activités d’expertise et d’évaluation pour l’ANR et l’AERES ».
2°) « Refuser de transmettre toute donnée permettant le pilotage de la recherche au moyen d’indicateurs contournant l’expertise scientifique » - au rang desquels figure en place majeure la bibliométrie quantitative.
De surcroît :
3°) La création d’un site Internet faisant connaître les travaux critiques à l’égard de l’évaluation standardisée, et comportant un forum où toutes les opinions argumentées seront recevables – par opposition à la censure opérée sur certains sites scientistes. Plusieurs arguments critiques sur l’évaluation standardisée sont d’ores et déjà disponibles sur ce site : Publier ou mourir
Les signatures nouvelles et suggestions y sont maintenant recueillies.
4°) L’organisation d’une manifestation nationale transdiciplinaire permettant de faire entendre les arguments de ceux qui refusent les produits de l’AERES. Une publication s’en suivra.
5°) Le recueil de fonds pour faire connaître l’appel et les actions précédentes en achetant une publicité dans le journal Le Monde. (Chèques à libeller au nom du MUPP et à adresser au Mouvement Universitaire pour la Psychanalyse – 51 Boulevard de Sévigné – 35700 Rennes)
6°) Enfin nous appelons à la création d’une coordination nationale pour organiser conjointement les actions précédentes, et pour obtenir qu’une délégation de celle-ci soit reçue et entendue par l’AERES et par le Ministère de l’Enseignement supérieur.
Une première rencontre est prévue le 8 Décembre, à 18H, salle 165 E, 1er étage de la Halle aux farines, (Nouveau Campus Paris 7), Rue Françoise Dolto, Paris 13 éme. (Métro Bibliothèque de France).
Nous invitons à l’affichage de cet appel dans chaque département des Universités et à sa diffusion par Internet.
Premiers signataires: Abelhauser A. (Pr Psychologie clinique. Rennes 2) ; Aït Abdelmalek A. (Pr Sociologie Rennes 2) ; Andrieu B. (Pr STAPS Nancy 1) ; Arrivé M. (Pr linguistique et sémiotique. Paris X) ; Aubert J. (Pr Anglais. Lyon 2); Benslama F. (Pr psychologie clinique Paris 7) ; Brogowski L. (Pr Esthétique. Rennes 2) ; Canut C. Pr Sciences du langage. Paris Descartes) ; Causse J.-D. (Pr Psychanalyse Montpellier III) ; Cottet S. (Pr Psychanalyse. Paris 8) ; Delouvée S. (MCF Psychologie sociale. Rennes 2) ; Douville O. (MCF Psychologie clinique. Paris X. Réd. en chef de Psychologie clinique) ; Giblin B. (Pr Géographie. Paris VIII. Directrice de la revue Hérodote) ; Gori R. (Pr Psychologie clinique Aix-Marseille.) ; Guérin P. (Pr Italien Rennes 2) ; This-Saint-Jean I. (Pr Economie Paris XIII. Vice-Présidente de Sauvons la Recherche) ; Louvel L. (Pr Anglais Poitiers) ; Maleval J-C. (Pr Psychologie clinique Rennes 2) ; Marret S. (Pr Anglais. Rennes 2) ; Martin-Matterra P. (Pr Psychologie clinique Angers) ; Labridy F. (Pr STAPS Nancy 1) ; Laufer L. (MCF psychologie clinique Paris VII) ; Lecercle J-J. (Pr Anglais. Paris X-Nanterre) ; Lesourd S. (Pr Psychologie clinique Strasbourg. Directeur EA 3071) ; Meirieu P. (Pr Sciences de l’Education. Lyon 2) ; Miller J-A. (Dir. Départ. Psychanalyse. Paris VIII) ; Moeglin-Delcroix A. (Pr Philosophie de l’Art. Paris I Panthéon-Sorbonne) ; Paccaud –Huguet J. (Pr Anglais .Lyon 2. Doyenne de la faculté des langues) ; Page C. (Pr Arts spectacles. Rennes 2) ; Quentel J-C (Pr de Sciences du langage. Rennes 2) ; Regnauld H. (Pr Géographie Rennes 2) ; Rey-Flaud H. (Pr Psychanalyse. Montpellier 3) ; Roudinesco E. (Dr Rech. Histoire. Paris VII) ; Robine J. (Doctorant en Géopolitique. Membre comité de rédaction revue Hérodote) ; Rommevaux S. (Dr Rech. CNRS. Histoire. Tours) ; Rosière S. (Pr Géographie.Reims) ; Salignon B. (MCF Psychanalyse Montpellier 3); Sauret M-J. (Pr Psychologie Toulouse 2) : Vanier A. (Pr Psychopathologie Paris 7) ; Zarka Y-C. (Pr Philosophie.Paris 4-Sorbonne).
17/12/2008
En outre plusieurs pétitions sont déjà en ligne :
« Pour le retrait complet et définitif de la liste des revues de l’AERES »
"Mobilisation pour la libération de la recherche"
Nous invitons à les approuver, ce que la plupart d’entre nous ont déjà fait ; ils recueillent d’ores et déjà plusieurs milliers de signatures.
D’autre part, les membres du CNU de sociologie–démographie affirment qu’il est « nécessaire de revenir sur le classement des revues mis en place par l’AERES » car celui-ci « doit faire l’objet d’un large consensus, tant dans ses procédures que dans ses résultats » AFS Socio , ce qui manifestement n’est pas le cas.
De surcroît, certains syndicats prennent une position claire : « le classement des revues en Lettres et Sciences humaines et Sociales fige le paysage des revues, pénalise les publications nouvelles ou modestes, de plus le système ne rend pas compte des variations qualitatives entre articles dans le cadre d’une même revue, tandis que les revues classées C se trouvent injustement stigmatisées » (SNESup. 3 Octobre 2008).
Le SIUERPP (Séminaire Inter-Universitaire Européen d'Enseignement et de Recherche en Psychopathologie et Psychanalyse) se déclare solidaire avec les refus des critères d’expertises mis en place par l’AERES, car ils s’avèrent reposer sur des choix idéologiques invitant à la servitude intellectuelle, au détriment de l’évaluation par les pairs. Il est rare dans le champ de l’Université qu’une mesure suscite de telles réactions de rejets venant de milieux aussi divers.
Dès lors pourquoi un nouvel appel ? Parce que les précédents ne sont pas encore parvenus au retrait des listes de revues de l’AERES ; de sorte que de nouvelles actions sont maintenant à engager. Nous en proposons six, car la tentative de management sauvage de la recherche, opérée dans l’opacité, par une Agence dont les membres ne sont pas élus, mais nommés, s’avère particulièrement inacceptable.
Les listes de revues ont été le plus souvent constituées dans un arbitraire qui tente de se justifier à l’aide de critères hétérogènes, variables selon les disciplines. En certaines d’entre elles, il tente de se laver à l’impact factor, procédé de réduction de la complexité des recherches à la stupidité d’un nombre, qui comptabilise de la même manière une citation critique et une citation laudative. Il réduit l’article à un produit indifférencié dont le propos devient secondaire. Ce vague principe directeur chiffré aboutit à l’évidence que la rédaction d’un article en langue anglaise bonifie considérablement le contenu de celui-ci. Il conduit à ce que certaines sous-disciplines s’avèrent quasiment condamnées par une réduction drastique de leurs supports de publication.
De nombreuses analyses convergent pour dénoncer les autres conséquences néfastes immanquablement produites par l’appui pris sur de telles listes :
- une programmation de la disparition des revues classées C et D (celles qui sont ignorées), .en incitant fortement à ne plus publier en celles-ci. (D’ores et déjà elles enregistrent une chute des articles soumis).
- une diminution du nombre des revues et de la diversité des courants conduisant à un appauvrissement de chaque discipline.
- un frein mis à la création de nouvelles revues originales et non anglophones.
- une négligence du facteur temporel qui donne une rente aux modes actuelles ; de sorte que la situation présente se trouve figée dans le reflet d’un état temporaire des luttes au sein des divers sous-champs qui structurent la discipline.
- un étouffement des courants de pensée et des disciplines minoritaires au profit d’un renforcement de ceux qui aujourd’hui prédominent.
Les signataires appellent à libérer la recherche d’une évaluation décérébrée, par conséquent à l’abrogation des listes de l’AERES. S’il fallait cependant procéder à une standardisation de l’évaluation de la recherche, ce dont nous ne sommes pas convaincus, alors au moins devrait-elle se faire par des pairs mandatés, discipline par discipline, voire spécialité par spécialité, en tenant compte des exigences propres aux unes et aux autres, en ne se limitant pas à l’étude des articles, et en respectant le droit à l’expression et à l’existence des courants de pensée minoritaires présents et à venir. Bref, par une recherche de consensus et non par la force des modes actuelles, voire par l’arbitraire de quelques uns.
Nous proposons plusieurs moyens d’action :
En premier lieu certains de ceux qui ont déjà été retenus par « Sauvons la recherche »
dans l’Appel « Nous nous engageons pour la recherche et l’enseignement supérieur » du 25 Juin 2008 :
1°) « Suspendre notre participation aux activités d’expertise et d’évaluation pour l’ANR et l’AERES ».
2°) « Refuser de transmettre toute donnée permettant le pilotage de la recherche au moyen d’indicateurs contournant l’expertise scientifique » - au rang desquels figure en place majeure la bibliométrie quantitative.
De surcroît :
3°) La création d’un site Internet faisant connaître les travaux critiques à l’égard de l’évaluation standardisée, et comportant un forum où toutes les opinions argumentées seront recevables – par opposition à la censure opérée sur certains sites scientistes. Plusieurs arguments critiques sur l’évaluation standardisée sont d’ores et déjà disponibles sur ce site : Publier ou mourir
Les signatures nouvelles et suggestions y sont maintenant recueillies.
4°) L’organisation d’une manifestation nationale transdiciplinaire permettant de faire entendre les arguments de ceux qui refusent les produits de l’AERES. Une publication s’en suivra.
5°) Le recueil de fonds pour faire connaître l’appel et les actions précédentes en achetant une publicité dans le journal Le Monde. (Chèques à libeller au nom du MUPP et à adresser au Mouvement Universitaire pour la Psychanalyse – 51 Boulevard de Sévigné – 35700 Rennes)
6°) Enfin nous appelons à la création d’une coordination nationale pour organiser conjointement les actions précédentes, et pour obtenir qu’une délégation de celle-ci soit reçue et entendue par l’AERES et par le Ministère de l’Enseignement supérieur.
Une première rencontre est prévue le 8 Décembre, à 18H, salle 165 E, 1er étage de la Halle aux farines, (Nouveau Campus Paris 7), Rue Françoise Dolto, Paris 13 éme. (Métro Bibliothèque de France).
Nous invitons à l’affichage de cet appel dans chaque département des Universités et à sa diffusion par Internet.
Premiers signataires: Abelhauser A. (Pr Psychologie clinique. Rennes 2) ; Aït Abdelmalek A. (Pr Sociologie Rennes 2) ; Andrieu B. (Pr STAPS Nancy 1) ; Arrivé M. (Pr linguistique et sémiotique. Paris X) ; Aubert J. (Pr Anglais. Lyon 2); Benslama F. (Pr psychologie clinique Paris 7) ; Brogowski L. (Pr Esthétique. Rennes 2) ; Canut C. Pr Sciences du langage. Paris Descartes) ; Causse J.-D. (Pr Psychanalyse Montpellier III) ; Cottet S. (Pr Psychanalyse. Paris 8) ; Delouvée S. (MCF Psychologie sociale. Rennes 2) ; Douville O. (MCF Psychologie clinique. Paris X. Réd. en chef de Psychologie clinique) ; Giblin B. (Pr Géographie. Paris VIII. Directrice de la revue Hérodote) ; Gori R. (Pr Psychologie clinique Aix-Marseille.) ; Guérin P. (Pr Italien Rennes 2) ; This-Saint-Jean I. (Pr Economie Paris XIII. Vice-Présidente de Sauvons la Recherche) ; Louvel L. (Pr Anglais Poitiers) ; Maleval J-C. (Pr Psychologie clinique Rennes 2) ; Marret S. (Pr Anglais. Rennes 2) ; Martin-Matterra P. (Pr Psychologie clinique Angers) ; Labridy F. (Pr STAPS Nancy 1) ; Laufer L. (MCF psychologie clinique Paris VII) ; Lecercle J-J. (Pr Anglais. Paris X-Nanterre) ; Lesourd S. (Pr Psychologie clinique Strasbourg. Directeur EA 3071) ; Meirieu P. (Pr Sciences de l’Education. Lyon 2) ; Miller J-A. (Dir. Départ. Psychanalyse. Paris VIII) ; Moeglin-Delcroix A. (Pr Philosophie de l’Art. Paris I Panthéon-Sorbonne) ; Paccaud –Huguet J. (Pr Anglais .Lyon 2. Doyenne de la faculté des langues) ; Page C. (Pr Arts spectacles. Rennes 2) ; Quentel J-C (Pr de Sciences du langage. Rennes 2) ; Regnauld H. (Pr Géographie Rennes 2) ; Rey-Flaud H. (Pr Psychanalyse. Montpellier 3) ; Roudinesco E. (Dr Rech. Histoire. Paris VII) ; Robine J. (Doctorant en Géopolitique. Membre comité de rédaction revue Hérodote) ; Rommevaux S. (Dr Rech. CNRS. Histoire. Tours) ; Rosière S. (Pr Géographie.Reims) ; Salignon B. (MCF Psychanalyse Montpellier 3); Sauret M-J. (Pr Psychologie Toulouse 2) : Vanier A. (Pr Psychopathologie Paris 7) ; Zarka Y-C. (Pr Philosophie.Paris 4-Sorbonne).
17/12/2008