Envoyé par : GRIENENBERGER Guillaume
Date: 26-04-2005 14:14
Je m’appelle Guillaume GRIENENBERGER, je suis étudiant en psychologie clinique à l’université Paris 13, je voulais vous informer de ce qui nous arrive, à nous futurs psychologues cliniciens d’orientation psychanalytique, dans notre formation de moins en moins qualifiante et de plus en plus « large », c’est malheureusement dans le mauvais sens du terme… Nous avons décidé de faire connaître notre action auprès de tous les professionnels mais aussi au niveau du publique, qui à notre avis sera le premier à pâtir de ces changements tragiques qui donneront peu à peu naissance à une nouvelle profession les assistantes sociales psychologiques. EN CE QUI NOUS CONCERNE NOUS NE VOULONS PAS NOUS LAISSER FAIRE ET JE VOUS LAISSE LIRE CE QUE NOUS DEMANDONS AUX INSTANCES INFLUANTES.
Ce que je vous demande aujourd’hui c’est votre soutien, vous pourriez faire connaître notre démarche, nous avons créé une adresse mail ( psychaclinique.universite@neuf.fr ) pour recueillir des mails de soutien sous forme de pétition pour faire valoir notre démarche car nous n’avons pour l’instant aucune réponses. Je vous remercie et je reste à votre disposition pour tout renseignements supplémentaires.
Jointe la lettre aux instances influentes.
Nous avons également plus de 341 signatures aux pétitions circulantes.
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Les représentants des étudiants en psychologie de l’Université PARIS 13
Villetaneuse, le 4 avril 2005
Monsieur Alain NEUMAN
Président de l’Université PARIS 13
99, Av. Jean-Baptiste Clément
93430 Villetaneuse
Copie à : Monsieur MONTEIL, directeur des études supérieures au ministère de l’Education Nationale, Madame Ariane DESPORTE, directrice d’UFR, Madame Fathia CHOUKRI, directrice de département.
En s’adressant à leur président d’université Monsieur Alain NEUMAN, les étudiants de psychologie de l’université Paris 13 sollicitent l’attention du directeur des études supérieures au ministère de l’éducation nationale Monsieur Jean-Marc MONTEIL, de leur directrice d’UFR Madame Ariane DESPORTE, de leur directrice de département Madame Fathia CHOUKRI, et l’ensemble des personnes concernées de près ou de loin par la formation des psychologues à l’université.
Plongés dans une inquiétude grandissante depuis la préparation des réformes LMD, la mise en place des nouveaux cursus depuis octobre 2004 est venue légitimer nos craintes.
Cette réforme ne doit pas servir de prétexte pour mettre à l’écart la référence théorique psychanalytique de la psychologie.
Nous manifestons, aujourd’hui, notre mécontentement face à l’orientation que prend notre université, visant à promouvoir l’enseignement de la psychologie en une formation généraliste, qui s’engage ainsi sur la voie de la déspécialisation et de l’uniformisation. Cette nouvelle forme globalisante, ne nous donne que l’illusion de la diversité et du choix.
Par ailleurs, nous pouvons faire l’affligeant constat que le titre de psychologue, proposé dans notre université avec l’obtention du Master 2 professionnel psychologie clinique et pathologique, risque de se départir de toute sa cohérence et de sa consistance en mettant à mal, ce qui depuis des années fonde sa pertinence : la spécialisation psychanalytique.
Bien que l’enseignement de ce master ne soit pas aujourd’hui amputé de son orientation en psychanalyse, il perd de sa légitimité avec la suppression du laboratoire Centre de recherche des cliniques Psychanalytique, Sociale et Culturelle auquel les étudiants étaient adossés, et la suppression de son corollaire pour la recherche le Master 2 recherche (anciennement D.E.A.) Psychanalyse et psychopathologie : approches clinique, sociale et culturelle.
Le programme du nouveau M2 recherche Développement, psychopathologie, psychanalyse et clinique transculturelle, proposé depuis cette année aux étudiants, révèle concrètement la tendance actuelle à tout mélanger pour mieux despécialiser. En effet, ce M2 propose une approche théorique dite ouverte (différents courants de la psychologie y sont abordés) et pluridisciplinaire (sciences humaines et médecine). On note à ce titre, l’odieux tronc commun du premier semestre qui inclue tout à la fois d’un intitulé « fourre-tout ».
Encore plus directement, mais dans la même lignée, les restrictions budgétaires qui s’abattent sur le Master psychologie clinique et psychopathologique témoignent de l’inadmissible désaveu porté à la qualité de notre formation.
A titre d’exemple, juste pour le M1 concernant les enseignements de TD du parcours clinique : le nombre de groupe diminue (7 groupes de TD d’entretien clinique au premier semestre pour 6 au second) alors que le nombre d’étudiants inscrits a augmenté depuis l’année dernière (104, à savoir la moitié de la totalité des étudiants de M1 psychologie) ; et les volumes horaires diminuent (4 heures de TD d’entretien clinique et 6 heures de TD de clinique projective ont été tout bonnement supprimées en cours d’année).
Ainsi chaque étudiant perd 10 heures d’enseignement par rapport à ce qu’il était en droit d’attendre lors de son inscription. Il voit l’effectif de ses TD gonfler au fil des mois, ce qui compromet de toute évidence les bénéfices de ce travail qui ne peut fonctionner qu’en petits groupes. Enfin, dépendant de l’organisation administrative, toujours mise à mal par de nouvelles prérogatives, il ne pourra pas assister à tous les cours magistraux qui, répétitivement, ont lieu simultanément.
Ces dispositions présentent une double incohérence.
Tout d’abord, l’intérêt manifesté par les étudiants n’est pas pris en compte alors même qu’il est en adéquation avec celui des institutions dans lesquelles ils se destinent à exercer.
- Parmi les 196 étudiants de Licence 3 mention psychologie, 113 sont inscrits en parcours psychologie clinique et pathologique, 35 en psychologie sociale, 32 en psychologie du développement, 11 en psychophysiologie et 5 en psychologie cognitive.
- Le Master1 psychologie clinique et psychopathologique compte 200 étudiants (dont 90 ayant pris en dominante le parcours psychopathologie et psychanalyse, 70 celui de clinique, et 40 celui de psychologie interculturelle), alors qu’on compte seulement 22 étudiants en M1 travail et consultation psychologique sociale; et 35 en M1 psychologie de l’enfant et de l’adolescent.
- 65 étudiants sont aujourd’hui en Master 2 pro. psychologie clinique et psychopathologique pour plus de 700 demandes d’inscription en 2004. Pour les autres M2 pro. mention psychologie, on compte 29 étudiants en M2 psychologie de l’enfant et de l’adolescent ; et 22 en M2 psychologie sociale pour seulement une centaine de demandes en tout pour ces deux spécialités.
- On compte 16 étudiants inscrits en M2 recherche développement, psychopathologie, psychanalyse et clinique transculturelle, alors qu’une cinquantaine de demandes ont été faites en 2004 pour le M2 recherche Psychanalyse et psychopathologie : approches clinique, sociale et culturelle. (La plupart de ces demandeurs a du changer de faculté au dernier moment, le programme du nouveau Master 2 recherche ne convenant pas à leurs aspirations).
Ces chiffres prouvent objectivement que la majorité des étudiants, en s’inscrivant dans notre université, recherchent une formation en psychologie clinique et psychopathologique d’orientation psychanalytique. Pourquoi la politique dite démocratique de l’université va-t-elle à l’encontre de cette réalité ?
De plus, le département de psychologie de l’université Paris 13 pouvait former, depuis sa création, des psychologues cliniciens avec une véritable qualification en psychopathologie psychanalytique, grâce, entre autres, à une formation clinique en établissement de soins, supervisée par des enseignants qualifiés et eux-mêmes praticiens. Les compétences des étudiants étaient jusqu’à ce jour reconnues dans les institutions où ils se présentaient, puisqu’ils pouvaient faire valoir la juste qualification théorique et pratique dont ils bénéficiaient. Ceci contribuant à affirmer la renommée de notre université au niveau national.
La réalité clinique institutionnelle nous montre que la psychologie est aujourd’hui plurielle. Pour que cette pluralité soit cliniquement bénéfique, il faut que chaque psychologue puisse garder sa spécificité et celle de ses outils. Un seul type de formation en psychologie nous parait donc absolument inenvisageable.
La politique actuelle de notre université, si elle se perpétue dans une orientation vers la déspécialisation, vers un tout unique aboutirait directement à une reconfiguration de la formation des futurs psychologues en l’appauvrissant. A plus long terme, c’est l’existence de la psychologie elle-même dans sa pluralité qui serait remise en cause.
Nous sommes sérieusement inquiétés par les dernières mesures prises, en parfaite contradiction avec la forte demande de l’ensemble des étudiants d’une part, etla renommée de l’université d’autre part. Les étudiants de psychologie de Paris 13 demandent donc à leur président qu’il mette tout en œuvre, dès réception de la présente lettre, pour qu’aient lieu :
- La réhabilitation du M2 recherche (anciennement D.E.A.) Psychanalyse et psychopathologie : approches clinique, sociale et culturelle et, de fait, la réhabilitation du laboratoire Centre de recherche des cliniques Psychanalytique, Sociale et Culturelle (CPSC).
- La réhabilitation du M2 professionnalisant (anciennement D.E.S.S.) Psychologie clinique transculturelle et pratiques interculturelles.
En témoignage de notre détermination et de l’ampleur de notre mouvement, ci-joint la pétition ayant circulé dans notre département et rassemblant 341 signatures d’étudiants en psychologie dont 208 prévoyaient une inscription en M2 recherche Psychanalyse et psychopathologie : approches clinique, sociale et culturelle ; et 70 prévoyaient une inscription en M2 professionnalisant Psychologie clinique transculturelle et pratiques interculturelles.
La politique menée par notre université tend à lui faire perdre ses meilleurs éléments en grand nombre et donc contribue par ce fait à en amenuiser sa réputation.
Enfin, pour affirmer sans controverses nos revendications, nous tenons à préciser que notre démarche ne va en rien à l’encontre des nouvelles spécialités qui s’affirment dans notre université et que nous ne sommes aucunement opposés au développement de psychologie d’inspirations diversifiées en son sein (toutes proportions gardées par rapport à la demande des étudiants inscrits à Paris 13). Il est essentiel, pour qu’une spécialité puisse perdurer dans toute sa droiture et son efficacité, que les moyens dont elle a besoin, se développent pour elle et non contre d’autres courants théoriques. En allant dans ce sens, les recherches en psychologie n’en seront que plus fructueuses et les formations offriront de véritables spécialisations, nécessaires à nos justes qualifications, tout en préservant la possibilité d’un choix d’orientation réfléchi et éprouvé.
C’est de notre avenir de psychologues dont il s’agit et nous mettrons tout en œuvre pour le préserver.
Monsieur le Président de l’Université, tout en sachant le surcroît de travail que cela vous procure, nous attendons de vous rencontrer avant le 1er mai 2005 pour la présentation des projets concrets que vous saurez mettre en place.
Dans l’attente de ce rendez-vous, veuillez croire, Monsieur le Président de l’Université, à l’expression de nos salutations sincères et respectueuses.
Les représentants des étudiants de psychologie de l’université Paris 13 :
Pour les master 2 pro. Psychologie clinique et pathologique :
Alexandra LAMBOURDIERE
8, allée des Plumeraies
93330 NEUILLY SUR MARNE.
N° étudiant : 9902026.
Vincent GARCIA
91, avenue de Paris
02310 MONTREUIL AUX LIONS
N° étudiant : 9902838
Magali LUTRAND
53, rue d’Estienne d’Orves
93110 ROSNY SOUS BOIS
N° étudiant : 10000883
Pour les master 1 Psychologie clinique et pathologique :
Cécile BLOCH
16, hameau du Beau Jay
95270 BELLOY-EN-FRANCE.
N° étudiant : 10100432.
Marie-Pierre EZAN
13, rue des Récollets
75010 PARIS
N° étudiant : 10105051
Matthieu LAURENT
27, rue Auguste Godard
95150 TAVERNY
N° étudiant : 10107798
Rachida TOUMILT
79, rue de Colombes
92600 Asnières sur Seine
N° étudiant : 10104621
Julien FAUGERAS
8, rue d’Angoulême
93220 GAGNY
N° étudiant : 10109488
Pour les étudiants de licence mention psychologie:
Guillaume GRIENENBERGER
36, rue des roses
75018 PARIS
@: grienenberger.guillaume@neuf.fr
tel. 01.72.38.38.24
fax. 01.44.72.90.15
port. 06.67.49.84.23
Anne RONSHEIM GERBERON
10, rue Calmette
95140 GARGES LES GONESSES
N° étudiant : 9905591
Date: 26-04-2005 14:14
Je m’appelle Guillaume GRIENENBERGER, je suis étudiant en psychologie clinique à l’université Paris 13, je voulais vous informer de ce qui nous arrive, à nous futurs psychologues cliniciens d’orientation psychanalytique, dans notre formation de moins en moins qualifiante et de plus en plus « large », c’est malheureusement dans le mauvais sens du terme… Nous avons décidé de faire connaître notre action auprès de tous les professionnels mais aussi au niveau du publique, qui à notre avis sera le premier à pâtir de ces changements tragiques qui donneront peu à peu naissance à une nouvelle profession les assistantes sociales psychologiques. EN CE QUI NOUS CONCERNE NOUS NE VOULONS PAS NOUS LAISSER FAIRE ET JE VOUS LAISSE LIRE CE QUE NOUS DEMANDONS AUX INSTANCES INFLUANTES.
Ce que je vous demande aujourd’hui c’est votre soutien, vous pourriez faire connaître notre démarche, nous avons créé une adresse mail ( psychaclinique.universite@neuf.fr ) pour recueillir des mails de soutien sous forme de pétition pour faire valoir notre démarche car nous n’avons pour l’instant aucune réponses. Je vous remercie et je reste à votre disposition pour tout renseignements supplémentaires.
Jointe la lettre aux instances influentes.
Nous avons également plus de 341 signatures aux pétitions circulantes.
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Les représentants des étudiants en psychologie de l’Université PARIS 13
Villetaneuse, le 4 avril 2005
Monsieur Alain NEUMAN
Président de l’Université PARIS 13
99, Av. Jean-Baptiste Clément
93430 Villetaneuse
Copie à : Monsieur MONTEIL, directeur des études supérieures au ministère de l’Education Nationale, Madame Ariane DESPORTE, directrice d’UFR, Madame Fathia CHOUKRI, directrice de département.
En s’adressant à leur président d’université Monsieur Alain NEUMAN, les étudiants de psychologie de l’université Paris 13 sollicitent l’attention du directeur des études supérieures au ministère de l’éducation nationale Monsieur Jean-Marc MONTEIL, de leur directrice d’UFR Madame Ariane DESPORTE, de leur directrice de département Madame Fathia CHOUKRI, et l’ensemble des personnes concernées de près ou de loin par la formation des psychologues à l’université.
Plongés dans une inquiétude grandissante depuis la préparation des réformes LMD, la mise en place des nouveaux cursus depuis octobre 2004 est venue légitimer nos craintes.
Cette réforme ne doit pas servir de prétexte pour mettre à l’écart la référence théorique psychanalytique de la psychologie.
Nous manifestons, aujourd’hui, notre mécontentement face à l’orientation que prend notre université, visant à promouvoir l’enseignement de la psychologie en une formation généraliste, qui s’engage ainsi sur la voie de la déspécialisation et de l’uniformisation. Cette nouvelle forme globalisante, ne nous donne que l’illusion de la diversité et du choix.
Par ailleurs, nous pouvons faire l’affligeant constat que le titre de psychologue, proposé dans notre université avec l’obtention du Master 2 professionnel psychologie clinique et pathologique, risque de se départir de toute sa cohérence et de sa consistance en mettant à mal, ce qui depuis des années fonde sa pertinence : la spécialisation psychanalytique.
Bien que l’enseignement de ce master ne soit pas aujourd’hui amputé de son orientation en psychanalyse, il perd de sa légitimité avec la suppression du laboratoire Centre de recherche des cliniques Psychanalytique, Sociale et Culturelle auquel les étudiants étaient adossés, et la suppression de son corollaire pour la recherche le Master 2 recherche (anciennement D.E.A.) Psychanalyse et psychopathologie : approches clinique, sociale et culturelle.
Le programme du nouveau M2 recherche Développement, psychopathologie, psychanalyse et clinique transculturelle, proposé depuis cette année aux étudiants, révèle concrètement la tendance actuelle à tout mélanger pour mieux despécialiser. En effet, ce M2 propose une approche théorique dite ouverte (différents courants de la psychologie y sont abordés) et pluridisciplinaire (sciences humaines et médecine). On note à ce titre, l’odieux tronc commun du premier semestre qui inclue tout à la fois d’un intitulé « fourre-tout ».
Encore plus directement, mais dans la même lignée, les restrictions budgétaires qui s’abattent sur le Master psychologie clinique et psychopathologique témoignent de l’inadmissible désaveu porté à la qualité de notre formation.
A titre d’exemple, juste pour le M1 concernant les enseignements de TD du parcours clinique : le nombre de groupe diminue (7 groupes de TD d’entretien clinique au premier semestre pour 6 au second) alors que le nombre d’étudiants inscrits a augmenté depuis l’année dernière (104, à savoir la moitié de la totalité des étudiants de M1 psychologie) ; et les volumes horaires diminuent (4 heures de TD d’entretien clinique et 6 heures de TD de clinique projective ont été tout bonnement supprimées en cours d’année).
Ainsi chaque étudiant perd 10 heures d’enseignement par rapport à ce qu’il était en droit d’attendre lors de son inscription. Il voit l’effectif de ses TD gonfler au fil des mois, ce qui compromet de toute évidence les bénéfices de ce travail qui ne peut fonctionner qu’en petits groupes. Enfin, dépendant de l’organisation administrative, toujours mise à mal par de nouvelles prérogatives, il ne pourra pas assister à tous les cours magistraux qui, répétitivement, ont lieu simultanément.
Ces dispositions présentent une double incohérence.
Tout d’abord, l’intérêt manifesté par les étudiants n’est pas pris en compte alors même qu’il est en adéquation avec celui des institutions dans lesquelles ils se destinent à exercer.
- Parmi les 196 étudiants de Licence 3 mention psychologie, 113 sont inscrits en parcours psychologie clinique et pathologique, 35 en psychologie sociale, 32 en psychologie du développement, 11 en psychophysiologie et 5 en psychologie cognitive.
- Le Master1 psychologie clinique et psychopathologique compte 200 étudiants (dont 90 ayant pris en dominante le parcours psychopathologie et psychanalyse, 70 celui de clinique, et 40 celui de psychologie interculturelle), alors qu’on compte seulement 22 étudiants en M1 travail et consultation psychologique sociale; et 35 en M1 psychologie de l’enfant et de l’adolescent.
- 65 étudiants sont aujourd’hui en Master 2 pro. psychologie clinique et psychopathologique pour plus de 700 demandes d’inscription en 2004. Pour les autres M2 pro. mention psychologie, on compte 29 étudiants en M2 psychologie de l’enfant et de l’adolescent ; et 22 en M2 psychologie sociale pour seulement une centaine de demandes en tout pour ces deux spécialités.
- On compte 16 étudiants inscrits en M2 recherche développement, psychopathologie, psychanalyse et clinique transculturelle, alors qu’une cinquantaine de demandes ont été faites en 2004 pour le M2 recherche Psychanalyse et psychopathologie : approches clinique, sociale et culturelle. (La plupart de ces demandeurs a du changer de faculté au dernier moment, le programme du nouveau Master 2 recherche ne convenant pas à leurs aspirations).
Ces chiffres prouvent objectivement que la majorité des étudiants, en s’inscrivant dans notre université, recherchent une formation en psychologie clinique et psychopathologique d’orientation psychanalytique. Pourquoi la politique dite démocratique de l’université va-t-elle à l’encontre de cette réalité ?
De plus, le département de psychologie de l’université Paris 13 pouvait former, depuis sa création, des psychologues cliniciens avec une véritable qualification en psychopathologie psychanalytique, grâce, entre autres, à une formation clinique en établissement de soins, supervisée par des enseignants qualifiés et eux-mêmes praticiens. Les compétences des étudiants étaient jusqu’à ce jour reconnues dans les institutions où ils se présentaient, puisqu’ils pouvaient faire valoir la juste qualification théorique et pratique dont ils bénéficiaient. Ceci contribuant à affirmer la renommée de notre université au niveau national.
La réalité clinique institutionnelle nous montre que la psychologie est aujourd’hui plurielle. Pour que cette pluralité soit cliniquement bénéfique, il faut que chaque psychologue puisse garder sa spécificité et celle de ses outils. Un seul type de formation en psychologie nous parait donc absolument inenvisageable.
La politique actuelle de notre université, si elle se perpétue dans une orientation vers la déspécialisation, vers un tout unique aboutirait directement à une reconfiguration de la formation des futurs psychologues en l’appauvrissant. A plus long terme, c’est l’existence de la psychologie elle-même dans sa pluralité qui serait remise en cause.
Nous sommes sérieusement inquiétés par les dernières mesures prises, en parfaite contradiction avec la forte demande de l’ensemble des étudiants d’une part, etla renommée de l’université d’autre part. Les étudiants de psychologie de Paris 13 demandent donc à leur président qu’il mette tout en œuvre, dès réception de la présente lettre, pour qu’aient lieu :
- La réhabilitation du M2 recherche (anciennement D.E.A.) Psychanalyse et psychopathologie : approches clinique, sociale et culturelle et, de fait, la réhabilitation du laboratoire Centre de recherche des cliniques Psychanalytique, Sociale et Culturelle (CPSC).
- La réhabilitation du M2 professionnalisant (anciennement D.E.S.S.) Psychologie clinique transculturelle et pratiques interculturelles.
En témoignage de notre détermination et de l’ampleur de notre mouvement, ci-joint la pétition ayant circulé dans notre département et rassemblant 341 signatures d’étudiants en psychologie dont 208 prévoyaient une inscription en M2 recherche Psychanalyse et psychopathologie : approches clinique, sociale et culturelle ; et 70 prévoyaient une inscription en M2 professionnalisant Psychologie clinique transculturelle et pratiques interculturelles.
La politique menée par notre université tend à lui faire perdre ses meilleurs éléments en grand nombre et donc contribue par ce fait à en amenuiser sa réputation.
Enfin, pour affirmer sans controverses nos revendications, nous tenons à préciser que notre démarche ne va en rien à l’encontre des nouvelles spécialités qui s’affirment dans notre université et que nous ne sommes aucunement opposés au développement de psychologie d’inspirations diversifiées en son sein (toutes proportions gardées par rapport à la demande des étudiants inscrits à Paris 13). Il est essentiel, pour qu’une spécialité puisse perdurer dans toute sa droiture et son efficacité, que les moyens dont elle a besoin, se développent pour elle et non contre d’autres courants théoriques. En allant dans ce sens, les recherches en psychologie n’en seront que plus fructueuses et les formations offriront de véritables spécialisations, nécessaires à nos justes qualifications, tout en préservant la possibilité d’un choix d’orientation réfléchi et éprouvé.
C’est de notre avenir de psychologues dont il s’agit et nous mettrons tout en œuvre pour le préserver.
Monsieur le Président de l’Université, tout en sachant le surcroît de travail que cela vous procure, nous attendons de vous rencontrer avant le 1er mai 2005 pour la présentation des projets concrets que vous saurez mettre en place.
Dans l’attente de ce rendez-vous, veuillez croire, Monsieur le Président de l’Université, à l’expression de nos salutations sincères et respectueuses.
Les représentants des étudiants de psychologie de l’université Paris 13 :
Pour les master 2 pro. Psychologie clinique et pathologique :
Alexandra LAMBOURDIERE
8, allée des Plumeraies
93330 NEUILLY SUR MARNE.
N° étudiant : 9902026.
Vincent GARCIA
91, avenue de Paris
02310 MONTREUIL AUX LIONS
N° étudiant : 9902838
Magali LUTRAND
53, rue d’Estienne d’Orves
93110 ROSNY SOUS BOIS
N° étudiant : 10000883
Pour les master 1 Psychologie clinique et pathologique :
Cécile BLOCH
16, hameau du Beau Jay
95270 BELLOY-EN-FRANCE.
N° étudiant : 10100432.
Marie-Pierre EZAN
13, rue des Récollets
75010 PARIS
N° étudiant : 10105051
Matthieu LAURENT
27, rue Auguste Godard
95150 TAVERNY
N° étudiant : 10107798
Rachida TOUMILT
79, rue de Colombes
92600 Asnières sur Seine
N° étudiant : 10104621
Julien FAUGERAS
8, rue d’Angoulême
93220 GAGNY
N° étudiant : 10109488
Pour les étudiants de licence mention psychologie:
Guillaume GRIENENBERGER
36, rue des roses
75018 PARIS
@: grienenberger.guillaume@neuf.fr
tel. 01.72.38.38.24
fax. 01.44.72.90.15
port. 06.67.49.84.23
Anne RONSHEIM GERBERON
10, rue Calmette
95140 GARGES LES GONESSES
N° étudiant : 9905591