SYNDICAT NATIONAL DES PSYCHOLOGUES
40 rue Pascal –Porte G
75013 -Paris
Commission université
caronfrancoise@wanadoo.fr
0442215075
Monsieur le Président de l’Université PARIS XIII
Monsieur le Président du Conseil Scientifique
Monsieur le Président ,
Alertés une nouvelle fois au sujet de l'habilitation du laboratoire de recherche en psychopathologie de votre UFR, nous tenons à vous exprimer le point de vue du Syndicat National des Psychologues, syndicat des psychologues praticiens exerçant dans tous les secteurs de la société.
Il semblerait que l'orientation psychanalytique de ce laboratoire soit remise en question au niveau des instances de votre université et qu’a ce titre, le projet de le voir habilité soit lui aussi remis en question .
Notre Syndicat a toujours soutenu la position de principe que les universités avaient vocation, dans un esprit d’ouverture, à l’universalité et à la pluralité des approches théoriques dans notre discipline, comme dans d’autres.
Il nous apparaît que ce laboratoire doit pouvoir poursuivre les recherches doctorales qui accompagnent et sous-tendent les enseignements de clinique et psychopathologie destinés aux étudiants de ce département .
L’existence de ces équipes représente une question majeure pour la profession qui se préoccupe vivement de la qualité de la formation de haut niveau des futurs psychologues cliniciens .
Une telle situation – sous prétexte d’une référence à la psychanalyse – est d’autant plus paradoxale que la loi de santé publique du 9 août 2004 (article 52 loi relatif aux psychothérapies) reconnaît précisément la nécessité « d’une formation théorique et pratique en psychopathologie clinique » qui sera désormais exigée de tous les « psychothérapeutes ».
De plus, nous exprimons d’autant plus notre inquiétude que le Plan de Santé Mentale 2005 prévoit des « unités de psychologie clinique » dans les Hôpitaux , occupées par des psychologues cliniciens de très haut niveau, chercheurs et formateurs .
Nous sommes très préoccupés par ces évènements qui dénotent une tendance plus que dommageable pour le cursus professionnalisant, donc l’avenir des futurs psychologues dont 2/3 occupent des fonctions cliniques dans tous les secteurs de la société .
Enfin, le SNP rappelle que le « titre de psychologue », autorisant à exercer, est attribué conjointement par les Jurys d’enseignants et un psychologue –maître de stage*, ce qui confère à l’université des responsabilités spécifiques à notre discipline.
C’est pourquoi nous vous demandons instamment de prévoir la demande d’habilitation de ce laboratoire dans le plan du Conseil Scientifique de votre université .
Et nous vous en remercions très vivement.
Veuillez croire, Monsieur les Présidents, Mesdames les Directeurs, en l’expression de notre considération distinguée.
Françoise CARON , MC le Bureau National du SNP
Responsable Commission université SNP
Membre du Bureau National du SNP
*cf projet d’arrêté de stage des Master II élaboré avec la DES
Copie à
Monsieur F.Goulard, ministre des universités et de la Recherche
Monsieur JM.Monteil , Directeur de l’Enseignement Supérieur
Madame la Directrice d’UFR IPSH
Madame la Directrice du Département de psychologie
Association des étudiants en psychologie AFEPCOP
05/06/2006
40 rue Pascal –Porte G
75013 -Paris
Commission université
caronfrancoise@wanadoo.fr
0442215075
Monsieur le Président de l’Université PARIS XIII
Monsieur le Président du Conseil Scientifique
Monsieur le Président ,
Alertés une nouvelle fois au sujet de l'habilitation du laboratoire de recherche en psychopathologie de votre UFR, nous tenons à vous exprimer le point de vue du Syndicat National des Psychologues, syndicat des psychologues praticiens exerçant dans tous les secteurs de la société.
Il semblerait que l'orientation psychanalytique de ce laboratoire soit remise en question au niveau des instances de votre université et qu’a ce titre, le projet de le voir habilité soit lui aussi remis en question .
Notre Syndicat a toujours soutenu la position de principe que les universités avaient vocation, dans un esprit d’ouverture, à l’universalité et à la pluralité des approches théoriques dans notre discipline, comme dans d’autres.
Il nous apparaît que ce laboratoire doit pouvoir poursuivre les recherches doctorales qui accompagnent et sous-tendent les enseignements de clinique et psychopathologie destinés aux étudiants de ce département .
L’existence de ces équipes représente une question majeure pour la profession qui se préoccupe vivement de la qualité de la formation de haut niveau des futurs psychologues cliniciens .
Une telle situation – sous prétexte d’une référence à la psychanalyse – est d’autant plus paradoxale que la loi de santé publique du 9 août 2004 (article 52 loi relatif aux psychothérapies) reconnaît précisément la nécessité « d’une formation théorique et pratique en psychopathologie clinique » qui sera désormais exigée de tous les « psychothérapeutes ».
De plus, nous exprimons d’autant plus notre inquiétude que le Plan de Santé Mentale 2005 prévoit des « unités de psychologie clinique » dans les Hôpitaux , occupées par des psychologues cliniciens de très haut niveau, chercheurs et formateurs .
Nous sommes très préoccupés par ces évènements qui dénotent une tendance plus que dommageable pour le cursus professionnalisant, donc l’avenir des futurs psychologues dont 2/3 occupent des fonctions cliniques dans tous les secteurs de la société .
Enfin, le SNP rappelle que le « titre de psychologue », autorisant à exercer, est attribué conjointement par les Jurys d’enseignants et un psychologue –maître de stage*, ce qui confère à l’université des responsabilités spécifiques à notre discipline.
C’est pourquoi nous vous demandons instamment de prévoir la demande d’habilitation de ce laboratoire dans le plan du Conseil Scientifique de votre université .
Et nous vous en remercions très vivement.
Veuillez croire, Monsieur les Présidents, Mesdames les Directeurs, en l’expression de notre considération distinguée.
Françoise CARON , MC le Bureau National du SNP
Responsable Commission université SNP
Membre du Bureau National du SNP
*cf projet d’arrêté de stage des Master II élaboré avec la DES
Copie à
Monsieur F.Goulard, ministre des universités et de la Recherche
Monsieur JM.Monteil , Directeur de l’Enseignement Supérieur
Madame la Directrice d’UFR IPSH
Madame la Directrice du Département de psychologie
Association des étudiants en psychologie AFEPCOP
05/06/2006