Lettre du SIUERPP et du SNP à :
Mesdames, Messieurs les Présidents d’Universités
Mesdames, Messieurs les Présidents des Commissions de Spécialistes
Mesdames, Messieurs les Directeurs d’UFR
Paris, le 26 juillet 2005
Mesdames, Messieurs les Présidents, Mesdames, Messieurs les Directeurs,
Alertés par des difficultés de procédure survenues dans plusieurs universités (Nantes, Paris 13, Toulouse Le Mirail, Montpellier…) lors de la campagne de recrutement d’enseignants-chercheurs 2005, relevant de la 16ème section (psychologie, psychologie clinique, psychologie sociale), nos deux organisations :
- le SIUEERPP, regroupant plus de 170 maîtres de conférences et professeurs des universités en psychologie clinique et psychopathologie clinique, et
- le SNP, le plus important syndicat de psychologues français, estiment devoir attirer votre attention sur des points cruciaux.
Des changements de profils de poste, des candidats qualifiés et auditionnés ou également proposés à nomination non retenus qui présentent tous des formations et compétences et qualifications étayées sur la psychopathologie clinique d’inspiration psychanalytique, soulèvent une question majeure aussi bien pour la communauté des enseignants-chercheurs que pour la profession qui se préoccupe vivement de la qualité de la formation des futurs psychologues cliniciens.
Une telle situation où, en définitive, des candidats se référant à la psychanalyse se retrouvent exclus des concours est paradoxale. Elle l’est d’autant plus que la loi de santé publique du 9 août 2004 (article 52, relatif à l’établissement d’une liste départementale des psychothérapeutes) reconnaît précisément l’importance « d’une formation théorique et pratique en psychopathologie clinique » qui sera exigée de tous les « psychothérapeutes » et que l’on sait l’apport renouvelé des travaux psychanalytiques à la psychopathologie.
Nous exprimons d’autant plus notre inquiétude commune que le Plan de Santé Mentale 2005 prévoit des unités de psychologie dans les hôpitaux, occupées par des psychologues cliniciens de haut niveau (projet de Bac+6), chercheurs et formateurs.
Nous sommes très préoccupés par ces évènements qui dénotent une tendance plus que dommageable pour le cursus professionnalisant, donc l’avenir des futurs psychologues dont une grande majorité occupe des fonctions cliniques dans tous les secteurs de la société.
Nous souhaitons ajouter que la profession est alertée depuis 2 ou 3 ans par des recrutements de trop d’enseignants-chercheurs, en psychologie clinique et psychopathologie, qui n’ont jamais exercé la moindre activité professionnelle en tant que psychologue praticien. Ce cas de figure apparaît tout à fait atypique en Europe. Le SNP insiste, en particulier, sur le fait que « le titre de psychologue » autorisant à exercer est attribué par des jurys d’enseignants qui lui confèrent des responsabilités spécifiques. De plus, cette discipline qu’est la psychologie doit pouvoir aborder l’ensemble des approches théoriques afin de préparer les professionnels à des pratiques nécessairement diversifiées.
C’est pourquoi nous vous demandons instamment d’être particulièrement attentifs à ces problèmes et d’agir, selon vos prérogatives, lors des futurs recrutements.
Veuillez croire, Mesdames, Messieurs les Présidents, Mesdames, Messieurs les Directeurs, en notre parfaite considération.
Roland GORI Michèle CLEMENT
Président du SIUEERPP Secrétaire Générale du SNP
S N P
Syndicat National des Psychologues
40, rue Pascal Porte G
75013 Paris
S I U E E R P P
Séminaire Inter Universitaire Européen
d’Enseignement et de Recherche en
Psychopathologie et Psychanalyse
35, rue Elisée Reclus
93300 Aubervilliers
Mesdames, Messieurs les Présidents d’Universités
Mesdames, Messieurs les Présidents des Commissions de Spécialistes
Mesdames, Messieurs les Directeurs d’UFR
Paris, le 26 juillet 2005
Mesdames, Messieurs les Présidents, Mesdames, Messieurs les Directeurs,
Alertés par des difficultés de procédure survenues dans plusieurs universités (Nantes, Paris 13, Toulouse Le Mirail, Montpellier…) lors de la campagne de recrutement d’enseignants-chercheurs 2005, relevant de la 16ème section (psychologie, psychologie clinique, psychologie sociale), nos deux organisations :
- le SIUEERPP, regroupant plus de 170 maîtres de conférences et professeurs des universités en psychologie clinique et psychopathologie clinique, et
- le SNP, le plus important syndicat de psychologues français, estiment devoir attirer votre attention sur des points cruciaux.
Des changements de profils de poste, des candidats qualifiés et auditionnés ou également proposés à nomination non retenus qui présentent tous des formations et compétences et qualifications étayées sur la psychopathologie clinique d’inspiration psychanalytique, soulèvent une question majeure aussi bien pour la communauté des enseignants-chercheurs que pour la profession qui se préoccupe vivement de la qualité de la formation des futurs psychologues cliniciens.
Une telle situation où, en définitive, des candidats se référant à la psychanalyse se retrouvent exclus des concours est paradoxale. Elle l’est d’autant plus que la loi de santé publique du 9 août 2004 (article 52, relatif à l’établissement d’une liste départementale des psychothérapeutes) reconnaît précisément l’importance « d’une formation théorique et pratique en psychopathologie clinique » qui sera exigée de tous les « psychothérapeutes » et que l’on sait l’apport renouvelé des travaux psychanalytiques à la psychopathologie.
Nous exprimons d’autant plus notre inquiétude commune que le Plan de Santé Mentale 2005 prévoit des unités de psychologie dans les hôpitaux, occupées par des psychologues cliniciens de haut niveau (projet de Bac+6), chercheurs et formateurs.
Nous sommes très préoccupés par ces évènements qui dénotent une tendance plus que dommageable pour le cursus professionnalisant, donc l’avenir des futurs psychologues dont une grande majorité occupe des fonctions cliniques dans tous les secteurs de la société.
Nous souhaitons ajouter que la profession est alertée depuis 2 ou 3 ans par des recrutements de trop d’enseignants-chercheurs, en psychologie clinique et psychopathologie, qui n’ont jamais exercé la moindre activité professionnelle en tant que psychologue praticien. Ce cas de figure apparaît tout à fait atypique en Europe. Le SNP insiste, en particulier, sur le fait que « le titre de psychologue » autorisant à exercer est attribué par des jurys d’enseignants qui lui confèrent des responsabilités spécifiques. De plus, cette discipline qu’est la psychologie doit pouvoir aborder l’ensemble des approches théoriques afin de préparer les professionnels à des pratiques nécessairement diversifiées.
C’est pourquoi nous vous demandons instamment d’être particulièrement attentifs à ces problèmes et d’agir, selon vos prérogatives, lors des futurs recrutements.
Veuillez croire, Mesdames, Messieurs les Présidents, Mesdames, Messieurs les Directeurs, en notre parfaite considération.
Roland GORI Michèle CLEMENT
Président du SIUEERPP Secrétaire Générale du SNP
S N P
Syndicat National des Psychologues
40, rue Pascal Porte G
75013 Paris
S I U E E R P P
Séminaire Inter Universitaire Européen
d’Enseignement et de Recherche en
Psychopathologie et Psychanalyse
35, rue Elisée Reclus
93300 Aubervilliers