1° L'arrêté du 10 janvier 2008 fixant la liste des diplômes ouvrant accès aux concours sur titres organisés pour le recrutement des psychologues de la fonction publique hospitalière
(abrège l'arrêté du 26 août 1991)
Les DESS et mastes exigés dans les domaines suivants:
1o Psychologie clinique ;
2o Psychologie pathologique ;
3o Psychologie de l’enfance et de l’adolescence ;
4o Psychologie gérontologique ;
5o Psychologie appliquée à la formation de formateurs d’adultes et de formateurs d’enfants ;
6o Psychologie des perturbations cognitives ;
7o Cliniques criminologiques ;
8o Psychologie de la personne déficiente : aspects neuropsychologiques et développementaux du fonctionnement cognitif ;
9o Conseil psychologique ;
10o Psychologie « groupes et institutions : approches cliniques et psychopathologiques » ;
11o Psychologie interculturelle.
Remarque: les domaines 1°- 4° figuraient déjà dans la liste de l'arrêté du 26 août 1991, tandis que les domaines 5° - 11° viennent d'être rajoutés.
A notre connaissance, aucune de nos organisations nationales n'avait été consulté, tout au moins officiellement.
2° L'arrêté du 22 avril 2008 modifiant l'arrêté du 10 janvier 2008 fixant la liste des diplômes ouvrant accès aux concours sur titres organisés pour le recrutement des psychologues de la fonction publique hospitalière
Remarques:
1° le "Vu le titre IV du statut général des fonctionnaires" de l'arrêté précédent devient " Vu la loi n° 86-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière" ;
- cela veut dire que l'on précise qu'il s'agit bien de la FPH (fonction publique hospitalière)
2° La liste des diplômes reste la même, mais les "domaines" dans l'arrêté précédent deviennet des "spécialités" et le présent arrêté ajoute : "ainsi que dans toute autre spécialité entrant dans les missions des établissements relevant de l'article 2 de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 susvisée».
Nous pouvons comprendre dans ce changement, la volonté d'écarter la première spécificité du psychologues qui est celle de pouvoir intervenir dans des domaines différents pour aller vers une logique de spécialisation, donc le risque de "spécialistes" trop étroits pour l'exercice de la psychologie. Le grand risque serait le démantèlement de la discipline en sous-disciplines et du titre unique.
Le fait d'y ajouter d'autres missions que celles des domaines mentionnées, peut être lié à la nouvelle structuration en pôles où on pourrait demander au psychologue une sous-sous-spécialisation (par exemple, avoir obtenu un diplôme en neuropsychologie, mais sur-spécialisé dans le seul domaine des fonctions exeécutives).
Le risque accentue le risque précédent - une sur-spécialisation fait perdre la prise en compte de la globalité du sujet, mais qui, elle est intricablement liée au risque de démantèlement de la discipline même de a psychologie.
Remarque personnelle: il est tout à fait intéressant d'observer l'évolution de la société actuelle - elle n'est pas sans rappeller la pierre sur laquelle s'est cassé le communisme d'hier - de même, une volonté de sur-sur-spécialisation (par exemple, il y avait des ouvriers qui ne savaient fabriquer uniquement la chaussure gauche, et non la droite - ceci est véridique) a provoqué la perte de la vision de la globalité (au départ, pensée comme accessible aux seuls "penseurs", donc tenants du pouvoir) et, inévitablement, la perte de son système tout entier.
Car nous savons bien qu'au-delà de l'approfondissement de certains sujets à partir d'une base, le clivage ne peut mener qu'à des situations aliénantes.
(abrège l'arrêté du 26 août 1991)
Les DESS et mastes exigés dans les domaines suivants:
1o Psychologie clinique ;
2o Psychologie pathologique ;
3o Psychologie de l’enfance et de l’adolescence ;
4o Psychologie gérontologique ;
5o Psychologie appliquée à la formation de formateurs d’adultes et de formateurs d’enfants ;
6o Psychologie des perturbations cognitives ;
7o Cliniques criminologiques ;
8o Psychologie de la personne déficiente : aspects neuropsychologiques et développementaux du fonctionnement cognitif ;
9o Conseil psychologique ;
10o Psychologie « groupes et institutions : approches cliniques et psychopathologiques » ;
11o Psychologie interculturelle.
Remarque: les domaines 1°- 4° figuraient déjà dans la liste de l'arrêté du 26 août 1991, tandis que les domaines 5° - 11° viennent d'être rajoutés.
A notre connaissance, aucune de nos organisations nationales n'avait été consulté, tout au moins officiellement.
2° L'arrêté du 22 avril 2008 modifiant l'arrêté du 10 janvier 2008 fixant la liste des diplômes ouvrant accès aux concours sur titres organisés pour le recrutement des psychologues de la fonction publique hospitalière
Remarques:
1° le "Vu le titre IV du statut général des fonctionnaires" de l'arrêté précédent devient " Vu la loi n° 86-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière" ;
- cela veut dire que l'on précise qu'il s'agit bien de la FPH (fonction publique hospitalière)
2° La liste des diplômes reste la même, mais les "domaines" dans l'arrêté précédent deviennet des "spécialités" et le présent arrêté ajoute : "ainsi que dans toute autre spécialité entrant dans les missions des établissements relevant de l'article 2 de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 susvisée».
Nous pouvons comprendre dans ce changement, la volonté d'écarter la première spécificité du psychologues qui est celle de pouvoir intervenir dans des domaines différents pour aller vers une logique de spécialisation, donc le risque de "spécialistes" trop étroits pour l'exercice de la psychologie. Le grand risque serait le démantèlement de la discipline en sous-disciplines et du titre unique.
Le fait d'y ajouter d'autres missions que celles des domaines mentionnées, peut être lié à la nouvelle structuration en pôles où on pourrait demander au psychologue une sous-sous-spécialisation (par exemple, avoir obtenu un diplôme en neuropsychologie, mais sur-spécialisé dans le seul domaine des fonctions exeécutives).
Le risque accentue le risque précédent - une sur-spécialisation fait perdre la prise en compte de la globalité du sujet, mais qui, elle est intricablement liée au risque de démantèlement de la discipline même de a psychologie.
Remarque personnelle: il est tout à fait intéressant d'observer l'évolution de la société actuelle - elle n'est pas sans rappeller la pierre sur laquelle s'est cassé le communisme d'hier - de même, une volonté de sur-sur-spécialisation (par exemple, il y avait des ouvriers qui ne savaient fabriquer uniquement la chaussure gauche, et non la droite - ceci est véridique) a provoqué la perte de la vision de la globalité (au départ, pensée comme accessible aux seuls "penseurs", donc tenants du pouvoir) et, inévitablement, la perte de son système tout entier.
Car nous savons bien qu'au-delà de l'approfondissement de certains sujets à partir d'une base, le clivage ne peut mener qu'à des situations aliénantes.