En 2001, l'OMS (Organisation mondiale de la santé) publiait son Rapport sur la santé dans le monde 2001.
Mais pour les psychologues français la vision de l'Europe, ne parlant pas du monde(ialisation) a été encore loin. Nous n'avions pas vu l'amplitude de ces directives mondiales. En 2001 se jouait pour nous l'application de la directive ... la profession a été déchirée par des guerres fratricides ... nous étions à mille lieus de penser ... penser l'aujourd'hui.
1. L' OMS * ou la Direction générale de la santé mondiale
1.1. Le "Rapport sur la santé dans le monde 2001. La santé mentale: Nouvelle conception, nouveaux espoirs"
Ce rapport semble bien avoir été à la base des mutations actuelles.
Au sujet des psychothérapies, il prônait déjà la thérapie comportementale: « ... lorsque les enfants ne sont pas convenablement élevés par ceux qui en ont la charge, ils risquent davantage de présenter des troubles mentaux et du comportement... », ceux-ci étant des « comportements inadaptés acquis... ». « ... la thérapie comportementale ... pour aider les gens à corriger des modes de pensée et de comportement inadaptés ... apprennent peu à peu à mieux réagir... ». L’objectif premier paraît être “simple” : les psychothérapeutes apprendront à ceux qui dérangent la société non plus de mieux gérer leurs conflits intérieurs, mais de se comporter mieux à "l’extérieur", comme si cela garantissait la préservation d’un éventuel excès de colère, violence, vols ... D'où les psychothérapeutes deviennent des « garde-fous » au propre sens du terme.
« La psychothérapie: - concerne les interventions planifiées et structurées
1 qui visent à modifier le comportement, l’humeur et les différents stimuli
2 par des moyens psychologiques verbaux et non verbaux. »
Cela frôle presque la résolution magique si chère aux structures narcissiques.
Le texte mentionne alors:
1 la thérapie comportementale,
2 les interventions cognitivo-comportementales, la relaxation,« techniques tirées du yoga, méditation transcendantale, training autogène... »,
3 l’entretien face à face
4 la thérapie de soutien, « la forme la plus simple de psychothérapie, basée sur la relation médecin-patient. Parmi les autres composantes importantes... figurent les encouragements, les explications, l’abréaction, le conseil, les suggestions et l’enseignement. Certains voient dans ce mode de traitement le fondement même de bons soins cliniques et proposent d’en faire un élément essentiel des programmes de formation pour tous les personnels de santé chargés de tâches cliniques. »
Le présent texte a toutefois le mérite de souligner des « observations encourageantes au sujet du rapport coût/efficacité de psychothérapies... » en ce qui concerne les « psychoses et toute une série de troubles de l’humeur et de réactions au stress » puisque « les interventions psychologiques améliorent la satisfaction et l’observance du traitement, ce qui contribue dans une large mesure à réduire les taux de récidive, d’hospitalisation et de chômage. Le surcoût des traitements psychologiques » (payer les salaires) « est compensé par le fait qu’il est alors moins nécessaire de recourir à d’autres services de santé ».
Toutefois, le texte ne nomme pas les psychologues, mais des “interventions psychologiques”, ce qui ne veut pas nécessairement dire que ce soit les psychologues qui s’en occuperont, a fortiori, tous les acteurs de santé.
Ainsi, on nous propose (à nous, les citoyens), une « thérapisation de masse », comme le dit si bien M. Gérard FOURCHER, psychologue, dans son écrit portant cet intitulé. La psychothérapie devient un fourre-tout de tous les maux de la société avec un logo: « Les psychothérapies pour tous et tous des psychothérapeutes ».
Pour quand un live-show « Psycho story? » écrivait le Réseau national des psychologues en ce début de 2002 - on y est déjà.
1.2. L'OMS aujourd'hui
En 2004, la Région européenne de l'OMS négocie une déclaration et un plan d’action établissant douze priorités pour la santé mentale. Dans le "Communiqué de presse EURO/18/04, Bruxelles, Copenhague, 26 novembre 2004"nous pouvons lire : "... Les problèmes de santé mentale font payer un lourd tribut à la population de la Région, aussi bien en termes de coût financier que de souffrance humaine. Ils constituent la charge de morbidité la plus importante après les maladies cardiovasculaires et représentent près de 40 % des maladies chroniques en termes d'années vécues avec invalidité. En 2000, le coût économique des problèmes de santé mentale pour la société était estimé au bas mot entre 3 et 4 % du produit national brut (PNB) de l'Union européenne. ... encourager la responsabilisation des bénéficiaires des services de santé mentale, afin de garantir le bon fonctionnement de ces services. ››
Point important : "Ce plan part de l'affirmation que la santé passe obligatoirement par la santé mentale et que santé mentale et bien-être sont des conditions fondamentales à la qualité de la vie et à la productivité des individus, des familles, des populations et des nations."
Le plan d'action s'articule autour de douze volets prioritaires :
* promotion du bien-être mental ;
* prise en compte de la santé mentale comme élément essentiel de la politique de santé publique ;
* diminution de la stigmatisation et de la discrimination ;
* adaptation des services aux différents âges de la vie ;
* prévention des maladies mentales et du suicide ;
* accès à des soins de santé primaire de qualité ;
* efficacité des soins de proximité ;
* partenariats intersectoriels ;
* optimisation des compétences du personnel soignant ;
* efficacité des systèmes d'information ;
* financement approprié et équitable ;
* nouvelles données probantes.
La Conférence ministérielle européenne de l'OMS (i.e. les ministres de la Santé des Etats membres la Région européenne de l'OMS), qui s'est tenue à Helsinki les 12-15 janvier derniers avait abouti à la "Déclaration sur la santé mentale pour l'Europe : Relever les défis, trouver des solutions" :
"... Nous estimons que l’objectif essentiel des actions menées dans le domaine de la santé mentale est d’améliorer le bien-être et le fonctionnement des populations en mettant en évidence leurs points forts et leurs ressources, en accroissant leur résilience et en stimulant les facteurs de protection externes ...
... Nous nous félicitons du fait que les politiques et les pratiques en santé mentale couvrent désormais les aspects suivants :
i. la promotion du bien-être mental ;
ii. la lutte contre la stigmatisation, la discrimination et l’exclusion sociale ;
iii. la prévention des problèmes de santé mentale ;
iv. la dispensation de soins aux personnes atteintes de problèmes de santé mentale dans le cadre de services et d’interventions intégrés et efficaces, prévoyant la participation des patients et des aidants (l’entourage)1 et leur permettant d’effectuer un choix ;
v. la réadaptation et l’intégration sociale des personnes ayant souffert de graves problèmes mentaux.
... Ces politiques, dont l’objectif est le bien-être mental et l’intégration sociale des personnes atteintes de problèmes de santé mentale, nécessitent des actions dans les domaines suivants :
i. promouvoir le bien-être mental de la population dans son ensemble par la mise en œuvre de mesures visant à sensibiliser les individus et leurs familles, le public et la société civile, le monde de l’enseignement et du travail, les pouvoirs publics et les instances nationales, et à susciter un changement positif ;
ii. tenir compte des répercussions potentielles de l’ensemble des politiques d’intérêt public sur la santé mentale, et particulièrement leur impact sur les groupes vulnérables, tout en démontrant le rôle central de la santé mentale dans l’édification d’une société en bonne santé, ouverte à tous et productive ;
iii. lutter contre la stigmatisation et la discrimination, assurer la protection des droits de l’homme et de la dignité humaine, et adopter la législation permettant de responsabiliser les personnes à risque ou atteintes de problèmes de santé et d’invalidité mentales, et de leur donner les moyens d’occuper une place entière dans la société ;
iv. proposer aux personnes à risque une aide et des interventions ciblées et adaptées aux différents stades de leur existence, s’agissant particulièrement des responsabilités parentales, de l’éducation des enfants et des adolescents et des soins dispensés aux personnes âgées ;
v. élaborer et mettre en œuvre des mesures en vue de réduire les causes évitables des problèmes de santé mentale, de comorbidité et de suicide ;
vi. développer les compétences et le savoir-faire des médecins généralistes et des services de soins primaires, en réseau avec des services de soins médicaux spécialisés et non médicaux, afin que les personnes atteintes de problèmes de santé mentale puissent accéder facilement à ces services, que leurs problèmes puissent être identifiés et traités de manière efficace ;
vii. garantir aux personnes atteintes de graves problèmes de santé mentale un traitement et des soins efficaces et intégrés dans des lieux de soins diversifiés, en tenant compte de leurs préférences personnelles et en les protégeant contre le défaut de soins et les maltraitances ;
viii. mettre en place une collaboration, une coordination et une volonté politique entre les régions, les pays, les secteurs de la société et les organismes compétents de manière à influencer la santé mentale et l’intégration sociale des individus et de leur famille, de certains groupes à risque et des populations ;
ix. élaborer des programmes de recrutement, d’enseignement et de formation en vue de disposer d’un personnel pluridisciplinaire compétent et en nombre suffisant ;
x. évaluer l’état de la santé mentale et les besoins de la population, des groupes à risque et des individus avec des méthodes qui permettent des comparaisons aux niveaux national et international ;
xi. fournir des ressources financières adéquates et suffisantes afin d’atteindre ces objectifs ;
xii. mettre en œuvre des activités de recherche et soutenir l’évaluation et la diffusion des actions mentionnées ci-dessus.
9. Nous reconnaissons l’importance et l’urgence de relever les défis et de trouver des solutions s’inspirant des preuves scientifiques. Par conséquent, nous soutenons le Plan d’action sur la santé mentale en Europe ainsi que sa mise en œuvre dans l’ensemble de la Région européenne de l’OMS. Chaque pays l’adaptera en fonction de ses besoins et de ses ressources."
Avec engagement, par exemple de :
" xiv. inclure la santé mentale dans les programmes d’études de tous les professionnels de la santé, et élaborer des programmes de formation continue pour les professionnels de la santé mentale ;
xv. encourager la spécialisation du personnel travaillant dans le domaine de la santé mentale afin de répondre aux besoins spécifiques de groupes particuliers (par exemple, les enfants, les jeunes, les personnes âgées et les personnes atteintes de problèmes mentaux graves et chroniques) ;".
Les actions portent plus particulièrement sur l'enfant et l'adolescent, le suicide, l'alcool, la personne âgée, mais aussi l'unité de la formation de tous les professionnels de santé, le développement des services de proximité et des réseaux, l'accès au médicaments psychotropes et aux psychothérapies au niveau des soins de santé primaires. La "guérison" (et non plus l'amélioration d'un état) signifie une insertion sociale.
Pour ce faire (documents accessibles sur le site OMS), il y a eu des exposés et points sur :
EUR/04/5047810/B1 Législation de la santé mentale
Extraits : "... Pour que la législation soit efficace, il importe que les différentes parties prenantes participent à sa phase de préparation et d’application. Parmi les parties prenantes et le rôle que celles-ci sont censées jouer, nous mentionnerons notamment :
... * institutions universitaires :
– intégrer la formation sur la santé mentale et les droits des malades dans l’ensemble des programmes d’enseignement supérieur destinés aux professionnels de la santé et des soins psychiatriques, y compris les soins primaires ;
– mener des activités de recherche afin de contrôler et d’évaluer l’efficacité de la législation relative à la santé mentale ;
EUR/04/5047810/B2 Les soins de santé mentale dans les services de secteur
EUR/04/5047810/B3 Ressources humaines et formation dans le domaine de la santé mentale
EUR/04/5047810/B4 L’information et la recherche sur la santé mentale
EUR/04/5047810/B5 Responsabilisation et sensibilisation en matière de santé mentale
EUR/04/5047810/B6 Santé mentale et vie professionnelle
EUR/04/5047810/B7 La prévention du suicide
EUR/04/5047810/B8 Promotion de la santé mentale et prévention des troubles psychiatriques
EUR/04/5047810/B9 L’économie de la santé mentale en Europe
Extraits : "... Cependant, le recours à des assurances privées s’impose graduellement dans bon nombre de régions d’Europe et, dans les pays où la couverture des soins de santé évolue davantage dans ce sens, le défi sera à l’avenir d’assurer une prise en charge complète des maladies mentales, comme pour les autres conditions pathologiques."
EUR/04/5047810/B10 Stigmatisation et discrimination envers les malades mentaux en Europe
EUR/04/5047810/B11 Accès à des soins primaires en santé mentale de qualité
Extraits : " ... soins de santé primaires, qu’ils soient médecins ou infirmiers, sachent détecter les troubles mentaux, les traiter correctement et, si nécessaire, orienter les patients vers les services spécialisés.
... Procurer des médicaments essentiels et des psychothérapies
Le personnel des soins de santé primaires peut délivrer des médicaments psychotropes et assurer des interventions psychothérapiques simples dans le cas de troubles mentaux courants (voire de certains troubles graves). En particulier, les personnes souffrant de troubles mentaux chroniques stables qui ne vivent pas en milieu hospitalier et qui doivent prendre en permanence des psychotropes et suivre des psychothérapies peuvent être pris en charge par des services de soins de santé primaires sans avoir à se rendre régulièrement dans des services spécialisés. Ce système présente un double avantage : il est plus simple pour les patients, dans la mesure où les services de soins primaires sont généralement plus proches et moins onéreux, et il soulage les services spécialisés en santé mentale, qui peuvent ainsi se consacrer aux traitements spécialisés et aux activités d’encadrement et de formation.
... Formation
Avant tout, cette intégration exige que le personnel des soins de santé primaires reçoive une formation dans le domaine des soins de santé mentale. Ces agents doivent assumer de plus en plus de responsabilités en matière de promotion de la santé mentale et de prestation de services psychiatriques. Il convient d’orienter les personnels de santé qui poursuivent leurs études et ceux qui se trouvent déjà sur le terrain vers la prestation de services dans le cadre des soins primaires. Ces agents doivent en effet disposer des compétences requises pour dispenser de tels services, notamment dans les domaines suivants :
• diagnostic et traitement des troubles mentaux ;
• conseil, soutien et psycho-éducation ;
• sensibilisation ;
• intervention en cas de crise.
EUR/04/5047810/B12 Alcool et santé mentale
EUR/04/5047810/B13 Services de santé mentale en Europe et déficit thérapeutique
EUR/04/5047810/B14 Santé mentale des enfants et des adolescents
Extraits : "... L’immigration, les déplacements de populations, l’évolution de la structure familiale, la dégradation des perspectives d’emploi et le stress perpétuel lié aux conflits ont tous une incidence sur la santé mentale des enfants et des adolescents et, au bout du compte, sur l’état sanitaire des nations et de la Région ...
Selon les données disponibles, le taux global de pathologies psychiatriques chez les enfants n’aurait pas augmenté au cours des dernières décennies. Néanmoins, le nombre de jeunes déclarant spontanément souffrir de dépression a augmenté et les nouveaux cas de maladies sont en hausse ...
Impact social
Lorsqu’une société abrite en son sein des enfants et des adolescents atteints de troubles mentaux ou ayant un risque de le devenir, c’est l’ensemble de cette société qui est menacée de déstabilisation. Le diagnostic de troubles du comportement et l’existence de troubles mentaux, combinés à la consommation et à l’abus d’alcool et de drogues, sont liés à la violence, à la criminalité, à d’autres comportements antisociaux et à l’incapacité, pour les intéressés, de devenir des citoyens productifs au sein d’un pays ou d’une collectivité.
Résumés des exposés
EUR/04/5047810/S1 La santé mentale des personnes âgées
EUR/04/5047810/S2 Réformer la politique et les services en Europe
EUR/04/5047810/S3 Les services de santé mentale destinés aux personnes âgées
EUR/04/5047810/S4 Aspects conceptuels et empiriques de la prise en compte des besoins des jeunes en matière de santé mentale
EUR/04/5047810/S5 Transitions et changements sociaux
EUR/04/5047810/S6 Les défis mondiaux : charge, tendances, portée
EUR/04/5047810/S7 Vers des soins de santé mentale de proximité
EUR/04/5047810/S8 Les changements sociaux et économiques des pays d'Europe orientale
EUR/04/5047810/S9 Promotion de la santé mentale et prévention des troubles mentaux – actions prioritaires
EUR/04/5047810/S10 Partenariat : la participation des usagers à l’élaboration des politiques de santé mentale
EUR/04/5047810/S11 Les composantes d’un service moderne de santé mentale : un équilibre pragmatique entre soins hospitaliers et de proximité
EUR/04/5047810/S12 La prévention des troubles mentaux
EUR/04/5047810/S13 Système d’information sanitaire et bien-être mental de la population
EUR/04/5047810/S14 La santé mentale des enfants des pays d’Europe centrale et orientale : les obstacles et les moyens de mettre en oeuvre les meilleures pratiques
EUR/04/5047810/S15 Promotion efficace de la santé mentale : bases factuelles et incidences politiques
Résumés des réunions préalables à la conférence
EUR/04/5047810/M1 Réunion préalable à la Conférence sur les stratégies de prévention du suicide en Europe
Bruxelles (Belgique), 11 et 12 mars 2004
EUR/04/5047810/M2 Réunion préalable à la Conférence sur le stress sociétal et la santé mentale
Moscou (Fédération de Russie), 3–5 juin 2004
EUR/04/5047810/M3 Réunion préalable à la Conférence de l’OMS au sujet de la santé mentale et des facteurs de risque dans l’ensemble de l’Union européenne
Paris (France), 30 juin 2004
EUR/04/5047810/M4 Réunion préalable à la Conférence sur la santé mentale des enfants et des adolescents
Luxembourg, 20 et 21 septembre 2004
EUR/04/5047810/M5 Réunion préalable à la Conférence de l’OMS au sujet de la vie active et de la santé mentale
Tallinn (Estonie), 4 et 5 octobre 2004
EUR/04/5047810/M6 Réunion intergouvernementale sur la Déclaration et le Plan d’action de l’OMS sur la santé mentale pour l’Europe
Bruxelles (Belgique), 29 et 30 novembre 2004
EUR/04/5047810/M7 Maladies mentales et stigmatisation en Europe : relever les défis de l’intégration sociale et de l’équité
Athènes (Grèce), 27–29 mars 2003
EUR/04/5047810/M8 Réunion sur la protection et la promotion des droits de l’homme en ce qui concerne les personnes handicapées mentales
Copenhague (Danemark), 5–7 février 2003
*-*
« La participation constructive de tous les acteurs, et en particulier des personnes souffrant d’un handicap mental elles-mêmes, de leurs familles, d’hommes politiques, de juristes, de professionnels de la santé et d’ONG est essentielle. Ces acteurs, qui sont des partenaires et non des adversaires, ont tous un rôle à jouer".
Conclusion n° 13 d’un séminaire organisé par le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe au Bureau régional de l’OMS pour l’Europe en février 2003.
*-*
Petit clin d'oeil : à cette Conférence avait intervenu aussi Professeur Viviane Kovess-Masféty, directeur de la Fondation pour la santé publique de la MGEN, France ("L’information sanitaire et le bien-être de la population").
* L'OMS, institution spécialisé des Nations Unies pour la santé, a été fondée le 7 avril 1948. Elle a pour but d'amener tous les peuples au niveau de santé le plus élevé possible. Dans sa Constitution, la santé est définie comme un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité.
Elle est dirigée par les 192 Etats membres réunis à l'Assemblée mondiale de la Santé et composée de délégués, notamment des Ministères de la Santé des Etats membres.
Directeur général : LEE Jong-wook
Siège : Avenue Appia 20
1211 Genève 27, Suisse
Tél.: 00 41 22 791 21 11
E-mail : info@who.int
Bureau régional de l'Europe
8, Scherfigsvej
DK-2100 Copenhague 0
Danemark
Téléphone: + 45 39 171 717
Télécopie: + 45 39 171 818
E-mail: postmaster@euro.who.int
Directeur Régional: Marc Danzon
Centres collaborateurs de l'OMS en France :
Centre collaborateur de l'OMS pour la Prévention des Accidents de la Route
Director / Head : Madame Nicole MUHLRA
Institut National de Recherche sur les Transports et leur Sécurité (INRETS)
2 avenue du Général Malleret-Joinville
F-91114 Arcueil
France
Phone : (33-1) 45 89 29 39 Fax : (33-1) 45 47 56 06 E-mail : nicole.muhlrad@inrets.fr
Centre collaborateur de l'OMS pour la Famille des Classifications internationales
Director / Head : Mr Gérard PAVILLON / Dr Marc MAUDINET
Centre d'Epidémiologie sur les Causes médicales de Décès (CépiDC)
Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)
44, Chemin de Ronde
BP 34
F-78116 Le Vésinet Cedex
France
Phone : (33-1) 45 23 60 70 Fax : (33-1) 45 85 60 99
E-mail : pavillon@vesinet.inserm.fr%20/%20m.maudinet@ctnerhi.com.fr
Web site : http://www.inserm.fr/
Centre collaborateur de l'OMS pour la Recherche et la Formation en Santé mentale
Director / Head : Dr Jean-Luc ROELANDT
Address : Centre Frontières
Secteur de Psychiatrie 59 G 21
211, rue Roger Salengro
F-59260 Lille-Hellemmes
France
Phone : (33-2) 20 62 97 28 Fax : (33-2) 20 96 32 10 E-mail : mailto:mailto:ccoms@eps-lille-metropole.fr
Source : Cliquez ici : Site OMS