La rencontre thématique du groupe "Plateforme portant la santé mentale", Luxembourg, 16 et 17 janvier 2006, ainsi que du groupe "Dialogue avec les Etats membres". A cette dernière, la France avait été représentée par Mme Catherine Dartiguenave, DGS, bureau de santé mentale. La rencontre portait sur la prévention et la promotion de la santé mentale.
Veuillez trouver ci-dessous les extraits des différents parties du livre vert, traduits de l'anglais par nos soins :
1. <u>La promotion et la prévention de la santé mentale en Europe</u>.
Définition : L'objectif de la promotion de la santé mentale est de protéger, soutenir et entretenir le bien-être affectif et social et créer des conditions individuelles, sociales et environnementales qui permettent un développement psychologique et psychophysiologique optimal.
... Les défis communs :
- Les resources pauvres
- Co-operation difficiles entre différents secteurs
- Soutenir les régions et les municipalités
- Coopération pauvre entre les organisations gouvernementales et les NGO
- Domination du traitement ralentie
- Nombre insuffisant de NGO
- Manque de volonté politique
- Manque de formations pour les professionnels
Identifier les priorités:
- Tandis que certaines actions sont basées sur l'évidence, coorodnner et soutenues, certaines actions sont plus ad hoc et demandent plus de soutien
- Malgré la variété de la pratique existante, cela ne garantit son impact positif; il est crucial que les programmes soient basés sur l'évidence, évalués et continuellement améliorés.
2. Livre vert : Améliorer la santé mentale de la population
Vers une stratégie sur la santé mentale pour l’Union européenne
Source : Direction générale ‘Santé et protection des consommateurs’
Extraits :
INTRODUCTION
... La conférence ministérielle européenne de l’OMS sur la santé mentale qui s’est tenue en janvier 2005 a débouché sur de solides engagements politiques et sur un plan d’action exhaustif en la matière. Elle a invité la Commission européenne, coorganisatrice de la conférence avec l’OMS, à contribuer, en collaboration avec cette dernière, à l’application de ce plan dans la limite de ses compétences et conformément aux attentes du Conseil.
Ce livre vert est une première réponse à cette invitation.Il propose à cet effet d’élaborer une stratégie communautaire sur la santé mentale qui apporterait la plus-value suivante : elle offrirait des structures d’échange et de coopération entre États membres, aiderait à renforcer la cohérence des actions engagées au niveau national et communautaire dans les secteurs liés ou non à la santé et permettrait aux parties prenantes de tous les horizons d’intervenir dans la recherche de solutions.
Le présent livre vert vise à associer les institutions européennes, les pouvoirs publics, les professions de la santé, les parties prenantes d’autres secteurs, la société civile – y compris les associations de patients – et les milieux de la recherche à un débat sur l’importance de la santé mentale pour l’Union européenne ainsi que sur la nécessité d’une stratégie communautaire à cet égard et sur les priorités éventuelles de celle-ci.
... La Commission compte publier les résultats du processus de consultation avec, le cas échéant, son projet de stratégie sur la santé mentale pour l’Union européenne d’ici à la fin de l’année 2006.
... <u>La santé mentale, la mauvaise santé mentale et leurs déterminants</u>
L’OMS définit la santé mentale comme « un état de bien-être dans lequel la personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et fructueux et contribuer à la vie de sa communauté ».
La mauvaise santé mentale englobe les troubles mentaux et la psychasthénie, les dysfonctionnements associés au stress, les symptômes de démence et les démences susceptibles de faire l’objet d’un diagnostic, telles que la schizophrénie ou la dépression.
... On estime que plus de 27 % des Européens d’âge adulte connaissent au moins une forme de mauvaise santé mentale au cours d’une année donnée (voir annexe 2)3. Les formes de mauvaise santé mentale les plus couramment observées dans l’Union européenne sont les troubles anxieux et la dépression. Celle-ci devrait devenir, d’ici à 2020, la première cause de morbidité dans l’ensemble des pays développés.
... <u>Prospérité, solidarité et justice sociale</u>
La mauvaise santé mentale a de multiples répercussions. Elle coûte à l’Union européenne de 3 à 4 % du produit intérieur brut, essentiellement par suite d’une perte de productivité6.
Les démences sont l’une des principales causes des départs à la retraite anticipés ou des mises en invalidité.
Les troubles de la conduite et du comportement qui surviennent durant l’enfance entraînent des dépenses pour les systèmes social, éducatif, pénal et judiciaire ...
D’autres dépenses invisibles découlent du traitement que la société réserve aux malades mentaux et aux personnes mentalement diminuées : en dépit des améliorations thérapeutiques et de l’évolution favorable des soins psychiatriques, les premiers comme les seconds restent victimes de l’exclusion sociale, de la discrimination et d’atteintes à leurs droits fondamentaux et à leur dignité.
... Le champ d’action communautaire en matière de santé publique est défini à l’article 152 du Traité : « un niveau élevé de protection de la santé humaine est assuré dans la définition et la mise en oeuvre de toutes les politiques et actions de la Communauté. »
Veuillez trouver ci-dessous les extraits des différents parties du livre vert, traduits de l'anglais par nos soins :
1. <u>La promotion et la prévention de la santé mentale en Europe</u>.
Définition : L'objectif de la promotion de la santé mentale est de protéger, soutenir et entretenir le bien-être affectif et social et créer des conditions individuelles, sociales et environnementales qui permettent un développement psychologique et psychophysiologique optimal.
... Les défis communs :
- Les resources pauvres
- Co-operation difficiles entre différents secteurs
- Soutenir les régions et les municipalités
- Coopération pauvre entre les organisations gouvernementales et les NGO
- Domination du traitement ralentie
- Nombre insuffisant de NGO
- Manque de volonté politique
- Manque de formations pour les professionnels
Identifier les priorités:
- Tandis que certaines actions sont basées sur l'évidence, coorodnner et soutenues, certaines actions sont plus ad hoc et demandent plus de soutien
- Malgré la variété de la pratique existante, cela ne garantit son impact positif; il est crucial que les programmes soient basés sur l'évidence, évalués et continuellement améliorés.
2. Livre vert : Améliorer la santé mentale de la population
Vers une stratégie sur la santé mentale pour l’Union européenne
Source : Direction générale ‘Santé et protection des consommateurs’
Extraits :
INTRODUCTION
... La conférence ministérielle européenne de l’OMS sur la santé mentale qui s’est tenue en janvier 2005 a débouché sur de solides engagements politiques et sur un plan d’action exhaustif en la matière. Elle a invité la Commission européenne, coorganisatrice de la conférence avec l’OMS, à contribuer, en collaboration avec cette dernière, à l’application de ce plan dans la limite de ses compétences et conformément aux attentes du Conseil.
Ce livre vert est une première réponse à cette invitation.Il propose à cet effet d’élaborer une stratégie communautaire sur la santé mentale qui apporterait la plus-value suivante : elle offrirait des structures d’échange et de coopération entre États membres, aiderait à renforcer la cohérence des actions engagées au niveau national et communautaire dans les secteurs liés ou non à la santé et permettrait aux parties prenantes de tous les horizons d’intervenir dans la recherche de solutions.
Le présent livre vert vise à associer les institutions européennes, les pouvoirs publics, les professions de la santé, les parties prenantes d’autres secteurs, la société civile – y compris les associations de patients – et les milieux de la recherche à un débat sur l’importance de la santé mentale pour l’Union européenne ainsi que sur la nécessité d’une stratégie communautaire à cet égard et sur les priorités éventuelles de celle-ci.
... La Commission compte publier les résultats du processus de consultation avec, le cas échéant, son projet de stratégie sur la santé mentale pour l’Union européenne d’ici à la fin de l’année 2006.
... <u>La santé mentale, la mauvaise santé mentale et leurs déterminants</u>
L’OMS définit la santé mentale comme « un état de bien-être dans lequel la personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et fructueux et contribuer à la vie de sa communauté ».
La mauvaise santé mentale englobe les troubles mentaux et la psychasthénie, les dysfonctionnements associés au stress, les symptômes de démence et les démences susceptibles de faire l’objet d’un diagnostic, telles que la schizophrénie ou la dépression.
... On estime que plus de 27 % des Européens d’âge adulte connaissent au moins une forme de mauvaise santé mentale au cours d’une année donnée (voir annexe 2)3. Les formes de mauvaise santé mentale les plus couramment observées dans l’Union européenne sont les troubles anxieux et la dépression. Celle-ci devrait devenir, d’ici à 2020, la première cause de morbidité dans l’ensemble des pays développés.
... <u>Prospérité, solidarité et justice sociale</u>
La mauvaise santé mentale a de multiples répercussions. Elle coûte à l’Union européenne de 3 à 4 % du produit intérieur brut, essentiellement par suite d’une perte de productivité6.
Les démences sont l’une des principales causes des départs à la retraite anticipés ou des mises en invalidité.
Les troubles de la conduite et du comportement qui surviennent durant l’enfance entraînent des dépenses pour les systèmes social, éducatif, pénal et judiciaire ...
D’autres dépenses invisibles découlent du traitement que la société réserve aux malades mentaux et aux personnes mentalement diminuées : en dépit des améliorations thérapeutiques et de l’évolution favorable des soins psychiatriques, les premiers comme les seconds restent victimes de l’exclusion sociale, de la discrimination et d’atteintes à leurs droits fondamentaux et à leur dignité.
... Le champ d’action communautaire en matière de santé publique est défini à l’article 152 du Traité : « un niveau élevé de protection de la santé humaine est assuré dans la définition et la mise en oeuvre de toutes les politiques et actions de la Communauté. »
