Le rapport Tursz sur la prise en charge des phénomènes de violence par les secteurs sanitaire et médico-social, qui préconise le renforcement des unités médicopsychologiques et médico-judiciaires a été remis au ministre le 18 octobre 2005.
Le rapport a été réalisé par le comité d'orientation "violence et santé", installé le 12 mai 2004 sous la présidence de Madame Anne TURSZ est présidente du Comité d’orientation du Plan Violence et Santé, directrice de recherche à l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, pédiatre et épidémiologiste.
Ce comité a réuni six commissions de travail thématiques :
- Enfants, adolescents et jeunes, présidée par le Dr François Baudier ,
- Genre et violence présidée par le Dr Jacques Lebas ,
- Institutions, organisations et violence présidée par le Dr Omar Brixi ,
- Personnes âgées et personnes handicapées présidée par le Pr Marie-Eve Joël ,
- Santé mentale présidée par Mme Anne Lovell ,
- Violence, travail, emploi et santé présidée par le Pr Christophe Dejours .
Dans un communiqué diffusé mardi soir, le ministre a précisé qu'il s'inspirera des recommandations de ce rapport pour définir un programme d'actions spécifiques qui sera présenté en janvier.
Le ministre présentera en janvier 2005 un programme s'inscpirant de ce rapport et s'inscrivant dans le cadre du "plan national de lutte pour limiter l'impact sur la santé de la violence, des comportements à risque et des conduites addictives", l'un des cinq plans stratégiques prévus par la loi relative à la santé publique du 9 août 2004.
Intitulé "violence et santé", le rapport s'appuie sur les travaux des commissions thématiques du comité, qui se sont penchées sur six thèmes: "périnatalité, enfants et adolescents", "genre et violence", "personnes âgées et personnes handicapées", "violence et santé mentale", "violence, travail, emploi et santé" et "institutions, organisations et violence".
Le rapport met en évidence que les déterminants principaux des situations de violence sont la détresse affective, l'isolement et la consommation d'alcool.
Il apparaît que les phénomènes de violence touchent toutes les catégories sociales et professionnelles.
Par ailleurs, l'auteur des actes de violence est le plus souvent un proche de la victime.
Le rapport invite à développer et renforcer les unités médicopsychologiques et médico-judiciaires qui participent efficacement à la prise en charge des victimes de violences. Il incite à rendre ces unités accessibles sur l'ensemble du territoire.
Les auteurs proposent également d'améliorer la sensibilisation, l'information et la formation à la fois des acteurs du secteur médico-social et du public. Ils constatent que les textes de loi et les règlements qui portent sur ces questions sont peu connus du grand public et des professionnels.
Ils remarquent que les données épidémiologiques sont partielles et les estimations qu'elles fournissent, probablement sousévaluées. Ils invitent donc à développer la connaissance statistique et scientifique des phénomènes de violence.
Ils proposent enfin de développer la recherche pluridisciplinaire, de s'attacher au rôle de l'environnement familial mais aussi de s'intéresser aux effets du traitement parfois complaisant des médias sur les sujets de violence.
19/10/2005
Le rapport a été réalisé par le comité d'orientation "violence et santé", installé le 12 mai 2004 sous la présidence de Madame Anne TURSZ est présidente du Comité d’orientation du Plan Violence et Santé, directrice de recherche à l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, pédiatre et épidémiologiste.
Ce comité a réuni six commissions de travail thématiques :
- Enfants, adolescents et jeunes, présidée par le Dr François Baudier ,
- Genre et violence présidée par le Dr Jacques Lebas ,
- Institutions, organisations et violence présidée par le Dr Omar Brixi ,
- Personnes âgées et personnes handicapées présidée par le Pr Marie-Eve Joël ,
- Santé mentale présidée par Mme Anne Lovell ,
- Violence, travail, emploi et santé présidée par le Pr Christophe Dejours .
Dans un communiqué diffusé mardi soir, le ministre a précisé qu'il s'inspirera des recommandations de ce rapport pour définir un programme d'actions spécifiques qui sera présenté en janvier.
Le ministre présentera en janvier 2005 un programme s'inscpirant de ce rapport et s'inscrivant dans le cadre du "plan national de lutte pour limiter l'impact sur la santé de la violence, des comportements à risque et des conduites addictives", l'un des cinq plans stratégiques prévus par la loi relative à la santé publique du 9 août 2004.
Intitulé "violence et santé", le rapport s'appuie sur les travaux des commissions thématiques du comité, qui se sont penchées sur six thèmes: "périnatalité, enfants et adolescents", "genre et violence", "personnes âgées et personnes handicapées", "violence et santé mentale", "violence, travail, emploi et santé" et "institutions, organisations et violence".
Le rapport met en évidence que les déterminants principaux des situations de violence sont la détresse affective, l'isolement et la consommation d'alcool.
Il apparaît que les phénomènes de violence touchent toutes les catégories sociales et professionnelles.
Par ailleurs, l'auteur des actes de violence est le plus souvent un proche de la victime.
Le rapport invite à développer et renforcer les unités médicopsychologiques et médico-judiciaires qui participent efficacement à la prise en charge des victimes de violences. Il incite à rendre ces unités accessibles sur l'ensemble du territoire.
Les auteurs proposent également d'améliorer la sensibilisation, l'information et la formation à la fois des acteurs du secteur médico-social et du public. Ils constatent que les textes de loi et les règlements qui portent sur ces questions sont peu connus du grand public et des professionnels.
Ils remarquent que les données épidémiologiques sont partielles et les estimations qu'elles fournissent, probablement sousévaluées. Ils invitent donc à développer la connaissance statistique et scientifique des phénomènes de violence.
Ils proposent enfin de développer la recherche pluridisciplinaire, de s'attacher au rôle de l'environnement familial mais aussi de s'intéresser aux effets du traitement parfois complaisant des médias sur les sujets de violence.
19/10/2005