Appel à une réflexion pour une psychothérapie non médicale,
indépendante et réglementée
* Nous refusons de faire entrer, à tout prix, notre pratique dans le secteur médical en cherchant à être reconnus par les amendements à la loi sur la santé et leurs décrets d'application.
* Nous refusons de trahir la confiance de nos patients en les faisant passer du statut de personne en difficultés existentielles à celui de malade en acceptant que la psychothérapie soit une pratique médicale.
* Nous refusons de cautionner l'amalgame entre médecins, psychologues, psychanalystes et psychothérapeutes conduisant à la reconnaissance légale d'un titre de psychothérapeute vide de sens.
* Nous refusons de nous inscrire dans les registres administratifs de psychothérapeutes sans que ce titre désigne une compétence spécifique dans laquelle nous nous reconnaissons.
* Nous refusons la logique de la peur, face à ces projets de réglementation, en imaginant que notre pratique pourrait être interdite et nos patients jetés à la rue.
* Nous refusons la clause du grand père permettant aux plus anciens d'être reconnus mais signant à court terme la disparition de la psychothérapie dans laquelle nous croyons.
* Nous dénonçons l'attitude du gouvernement, lorsque prétendant dialoguer, il impose ses vues et nous assigne une place que nous ne voulons pas occuper.
* Nous refusons d'abandonner notre conception de la psychothérapie, car ce serait trahir la confiance que nous ont témoignée des élus, des psychanalystes, des personnes de la société civile, des psychiatres et des psychologues.
Pour faire avancer le projet d'une psychothérapie non médicale, indépendante et réglementée, nous appelons à se mobiliser et à agir pour poursuivre :
1 - le dialogue et la collaboration entre les psychothérapeutes et avec les autres « psy » au sein de la « coordination psy » et des organisations professionnelles de psychothérapeutes,
2 - la clarification, l'organisation et la réglementation de nos pratiques selon des principes conformes à notre éthique,
3 - l'information active du public pour lui permettre de se repérer dans le champ psy,
4 - le dialogue avec les élus et le gouvernement à partir d'une réelle vision pour la psychothérapie,
5 - l'agitation des média pour continuer à faire connaître notre projet pour la psychothérapie ainsi que le comportement inadapté et liberticide du gouvernement.
Nous appelons à participer activement aux débats des Assises de la psychothérapie le 27 mars 2004 à Paris pour qu'elles soient un nouveau départ pour la définition et la défense d'une psychothérapie non médicale, indépendante et réglementée.
Frédéric Brissaud (Grenoble/CEGT), Andrée Herbin (Lyon/SNPPsy), Evelyne Poitevin (Paris/SNPPsy), Marie-France Bourgeais (Saint Brieuc/CEGT), Bruno Décoret (Lyon/SNPPsy), Benoît Saillau (Orléans/SNPPsy), Catherine Loury (Paris/SFG), Patrice Ranjard (Paris/SNPPsy), Jacques Revah (Paris/SNPPsy), Bernard Guibbaud (Boulogne/CEGT), Anne-Marie Chappuis (Lyon/CEGT), Claudie Bertrand (Grenoble/CEGT)
Ce texte est un appel à débat. Vous pouvez le signer en envoyant un mail contenant nom, prénom et lieu d'activité à : appel_psychoth@yahoo.fr Nous avons besoin de vos réactions à ce texte, vous pouvez les déposer sur l'un des sites où il est diffusé (forum des psys, SNPPsy, touche-pas-à-mon-psy, etc.).
indépendante et réglementée
* Nous refusons de faire entrer, à tout prix, notre pratique dans le secteur médical en cherchant à être reconnus par les amendements à la loi sur la santé et leurs décrets d'application.
* Nous refusons de trahir la confiance de nos patients en les faisant passer du statut de personne en difficultés existentielles à celui de malade en acceptant que la psychothérapie soit une pratique médicale.
* Nous refusons de cautionner l'amalgame entre médecins, psychologues, psychanalystes et psychothérapeutes conduisant à la reconnaissance légale d'un titre de psychothérapeute vide de sens.
* Nous refusons de nous inscrire dans les registres administratifs de psychothérapeutes sans que ce titre désigne une compétence spécifique dans laquelle nous nous reconnaissons.
* Nous refusons la logique de la peur, face à ces projets de réglementation, en imaginant que notre pratique pourrait être interdite et nos patients jetés à la rue.
* Nous refusons la clause du grand père permettant aux plus anciens d'être reconnus mais signant à court terme la disparition de la psychothérapie dans laquelle nous croyons.
* Nous dénonçons l'attitude du gouvernement, lorsque prétendant dialoguer, il impose ses vues et nous assigne une place que nous ne voulons pas occuper.
* Nous refusons d'abandonner notre conception de la psychothérapie, car ce serait trahir la confiance que nous ont témoignée des élus, des psychanalystes, des personnes de la société civile, des psychiatres et des psychologues.
Pour faire avancer le projet d'une psychothérapie non médicale, indépendante et réglementée, nous appelons à se mobiliser et à agir pour poursuivre :
1 - le dialogue et la collaboration entre les psychothérapeutes et avec les autres « psy » au sein de la « coordination psy » et des organisations professionnelles de psychothérapeutes,
2 - la clarification, l'organisation et la réglementation de nos pratiques selon des principes conformes à notre éthique,
3 - l'information active du public pour lui permettre de se repérer dans le champ psy,
4 - le dialogue avec les élus et le gouvernement à partir d'une réelle vision pour la psychothérapie,
5 - l'agitation des média pour continuer à faire connaître notre projet pour la psychothérapie ainsi que le comportement inadapté et liberticide du gouvernement.
Nous appelons à participer activement aux débats des Assises de la psychothérapie le 27 mars 2004 à Paris pour qu'elles soient un nouveau départ pour la définition et la défense d'une psychothérapie non médicale, indépendante et réglementée.
Frédéric Brissaud (Grenoble/CEGT), Andrée Herbin (Lyon/SNPPsy), Evelyne Poitevin (Paris/SNPPsy), Marie-France Bourgeais (Saint Brieuc/CEGT), Bruno Décoret (Lyon/SNPPsy), Benoît Saillau (Orléans/SNPPsy), Catherine Loury (Paris/SFG), Patrice Ranjard (Paris/SNPPsy), Jacques Revah (Paris/SNPPsy), Bernard Guibbaud (Boulogne/CEGT), Anne-Marie Chappuis (Lyon/CEGT), Claudie Bertrand (Grenoble/CEGT)
Ce texte est un appel à débat. Vous pouvez le signer en envoyant un mail contenant nom, prénom et lieu d'activité à : appel_psychoth@yahoo.fr Nous avons besoin de vos réactions à ce texte, vous pouvez les déposer sur l'un des sites où il est diffusé (forum des psys, SNPPsy, touche-pas-à-mon-psy, etc.).