Les étudiants de l’UFR de Sciences Humaines Cliniques de Paris VII, réagissent à l’avant-projet du décret d’application relatif à l’usage du titre de psychothérapeute,
Nous, étudiants de l’UFR de Sciences Humaines Cliniques de Paris VII, avons pris connaissance de l’avant-projet du décret d’application relatif à l’usage du titre de psychothérapeute, et lançons une pétition contre l’article 8 alinéa 4 de cet avant-projet qui mentionne une connaissance des quatre principales approches de psychothérapies validées scientifiquement (analytique, systémique, cognitivo-comportementaliste, intégrative).
Nous estimons que le contenu théorique et pratique des formations en psychopathologie est du ressort exclusif des spécialistes compétents de la discipline et relève explicitement de l’université.
L’Etat n’a compétence ni pour intervenir au niveau des contenus de savoir ni pour en décréter la valeur scientifique puisque que les théories et les pratiques dans le champ de la psychopathologie sont multiples et en évolution constante.
Nous précisons, par ailleurs, que notre formation actuelle de psychologue clinicien à l’Université répond pleinement aux pré requis en psychopathologie relatifs aux exigences de cet avant projet de décret. A cet égard nous tenons à rappeler d’une part, que ces formations et ces diplômes reconnus existent déjà (Master 2 professionnel), et d’ autre part que la psychothérapie est l’une des techniques du psychologue : connaissances de la psychopathologie, soins psychiques et exercice de la psychothérapie font autant partie de notre formation, que partie des fonctions reconnues des psychologues cliniciens.
Le champ théorique et pratique du psychologue clinicien recouvrant entièrement cette compétence attendue, nous ne voyons pas l’intérêt d’introduire une nouvelle catégorie professionnelle.
10-02-2006
Nous, étudiants de l’UFR de Sciences Humaines Cliniques de Paris VII, avons pris connaissance de l’avant-projet du décret d’application relatif à l’usage du titre de psychothérapeute, et lançons une pétition contre l’article 8 alinéa 4 de cet avant-projet qui mentionne une connaissance des quatre principales approches de psychothérapies validées scientifiquement (analytique, systémique, cognitivo-comportementaliste, intégrative).
Nous estimons que le contenu théorique et pratique des formations en psychopathologie est du ressort exclusif des spécialistes compétents de la discipline et relève explicitement de l’université.
L’Etat n’a compétence ni pour intervenir au niveau des contenus de savoir ni pour en décréter la valeur scientifique puisque que les théories et les pratiques dans le champ de la psychopathologie sont multiples et en évolution constante.
Nous précisons, par ailleurs, que notre formation actuelle de psychologue clinicien à l’Université répond pleinement aux pré requis en psychopathologie relatifs aux exigences de cet avant projet de décret. A cet égard nous tenons à rappeler d’une part, que ces formations et ces diplômes reconnus existent déjà (Master 2 professionnel), et d’ autre part que la psychothérapie est l’une des techniques du psychologue : connaissances de la psychopathologie, soins psychiques et exercice de la psychothérapie font autant partie de notre formation, que partie des fonctions reconnues des psychologues cliniciens.
Le champ théorique et pratique du psychologue clinicien recouvrant entièrement cette compétence attendue, nous ne voyons pas l’intérêt d’introduire une nouvelle catégorie professionnelle.
10-02-2006