Pr. Brunelle Francis, conseiller auprès du Ministre de la santé, avait invité les organisations des psychologues (FFPP, RNP, SFP, SNP, SPEL) à une réunion d'exposé de nouvelles propositions concernant le décret portant le titre de psychothérapeute.
Monsieur Brunelle a demandé aux organisations de psychologues de revenir sur deux points du dernier projet de décret (de fin septembre), qu'il a décrits comme les points "non stabilisés" du décret:
- le niveau de prérequis exigé en psychopathologie clinique (fixé par le projet de décret à 500 h de formation théorique et 500 h de stage, soit l'équivalent d'un niveau Master, niveau sur lequel il leur demande d'être désormais moins exigeant);
- la clause dite "du grand père" qui permet à des personnes exerçant la psychothérapie depuis plusieurs années et ne possédant pas les pré-requis exigés par la loi, de solliciter le titre au niveau d'une commission d'habilitation. Cette clause avait été supprimée dans le dernier projet pour qu'il ne soit pas possible d'attribuer le titre de psychothérapeute à une personne n'ayant pas de bases universitaires en psychopathologie clinique.
Monsieur Brunelle a demandé aux psychologues d'exprimer leur position dans les quarante-huit heures auprès du Ministre Xavier Bertrand.
Malgré quelques difficultés portant sur d'autres sujets et sur l'idée de Senja STIRN, les organisations (FFPP, RNP, SFP, SNP) se sont concertées et mises d'accord pour que J.-L. Quéheillard recolte tous les textes et qu'un envoi commun soit effectué. Ainsi, en vue de l'acuité du problème, la réponse d'était faite par un e-mail collectif auquel étaient jointes les lettres de chaque organisation.
Voici la copie de l'envoi qui a été fait au M. le Ministre :
A Monsieur Xavier Bertrand, ministre de la santé et de la solidarité,
Après une concertation marathon concernant les nouvelles propositions du projet de décret d'application de l'article 52, les organisations nationales des psychologues suivantes: FFPP, RNP, SFP et SNP, sont unanimes sur les points suivants :
* Formation en psychopathologie clinique - conditions et validation :
- Formation universitaire théorique minimale: 500 heures.
- Stage professionnel: 500 heures.
* "Clause du grand-père"- Conditions et validation :
-Validation de la formation théorique et de de l'expérience professionnelle acquises en psychopathologie clinique.
- Utilisation du dispositif de la VAE.
- Eventuelle mise en place de commissions régionales dans l'esprit et la logique du dispositif VAE.
- Composition: universitaires et praticiens, psychologues et psychiatres à parité, à l'exclusion d'autres professionnels.
Vous voudrez bien trouver ci-joint, sous format PDF les lettres de chacune de nos quatre organisations.
Chacune y a par ailleurs développé les points supplémentaires qui lui semblent importants.
Une cinquième organisation de psychologues, le SPEL, vous a adressé un courrier de manière séparée.
Vous souhaitant bonne réception du présent envoi, et dans l'attente rapide de vos propres propositions, nous vous prions d'agréer, monsieur le ministre, l'expression de notre haute considération.
Pour la FFPP, le RNP, la SFP et le SNP,
Jean-Louis Quéheillard
Secrétaire général du SNP
Monsieur Brunelle a demandé aux organisations de psychologues de revenir sur deux points du dernier projet de décret (de fin septembre), qu'il a décrits comme les points "non stabilisés" du décret:
- le niveau de prérequis exigé en psychopathologie clinique (fixé par le projet de décret à 500 h de formation théorique et 500 h de stage, soit l'équivalent d'un niveau Master, niveau sur lequel il leur demande d'être désormais moins exigeant);
- la clause dite "du grand père" qui permet à des personnes exerçant la psychothérapie depuis plusieurs années et ne possédant pas les pré-requis exigés par la loi, de solliciter le titre au niveau d'une commission d'habilitation. Cette clause avait été supprimée dans le dernier projet pour qu'il ne soit pas possible d'attribuer le titre de psychothérapeute à une personne n'ayant pas de bases universitaires en psychopathologie clinique.
Monsieur Brunelle a demandé aux psychologues d'exprimer leur position dans les quarante-huit heures auprès du Ministre Xavier Bertrand.
Malgré quelques difficultés portant sur d'autres sujets et sur l'idée de Senja STIRN, les organisations (FFPP, RNP, SFP, SNP) se sont concertées et mises d'accord pour que J.-L. Quéheillard recolte tous les textes et qu'un envoi commun soit effectué. Ainsi, en vue de l'acuité du problème, la réponse d'était faite par un e-mail collectif auquel étaient jointes les lettres de chaque organisation.
Voici la copie de l'envoi qui a été fait au M. le Ministre :
A Monsieur Xavier Bertrand, ministre de la santé et de la solidarité,
Après une concertation marathon concernant les nouvelles propositions du projet de décret d'application de l'article 52, les organisations nationales des psychologues suivantes: FFPP, RNP, SFP et SNP, sont unanimes sur les points suivants :
* Formation en psychopathologie clinique - conditions et validation :
- Formation universitaire théorique minimale: 500 heures.
- Stage professionnel: 500 heures.
* "Clause du grand-père"- Conditions et validation :
-Validation de la formation théorique et de de l'expérience professionnelle acquises en psychopathologie clinique.
- Utilisation du dispositif de la VAE.
- Eventuelle mise en place de commissions régionales dans l'esprit et la logique du dispositif VAE.
- Composition: universitaires et praticiens, psychologues et psychiatres à parité, à l'exclusion d'autres professionnels.
Vous voudrez bien trouver ci-joint, sous format PDF les lettres de chacune de nos quatre organisations.
Chacune y a par ailleurs développé les points supplémentaires qui lui semblent importants.
Une cinquième organisation de psychologues, le SPEL, vous a adressé un courrier de manière séparée.
Vous souhaitant bonne réception du présent envoi, et dans l'attente rapide de vos propres propositions, nous vous prions d'agréer, monsieur le ministre, l'expression de notre haute considération.
Pour la FFPP, le RNP, la SFP et le SNP,
Jean-Louis Quéheillard
Secrétaire général du SNP