L'Association Européenne Jeunes Chercheurs en psychopathologie clinique et psychanalyse, a réfléchi autour de cet amendement.
Une loi ? Légiférer sur le statut de la psychothérapie ne nous semble pas un inconvénient bien au contraire. Nous avons observé des dérives importantes dans le secteur libéral mais aussi dans les établissements de santé où des personnes titulaires d¹une simple maîtrise officient comme psychologues cliniciens ou psychothérapeutes.
Légiférer oui mais alors comment ? Certainement pas en catimini mais en
proposant un débat sur le statut de la psychothérapie et par là même du
psychothérapeute. Des bénéfices certains peuvent apparaître à partir d'une recherche de consensus autour d'une position épistémologiquement rigoureuse.
Réduire ainsi dans le même temps la psychothérapie à un outil et le
psychologue à un auxiliaire médical nous semble totalement inacceptable.
Mais réfléchir à l'enseignement de la psychanalyse, de la psychopathologie clinique à l'Université et à des diplômes de psychothérapeute voilà deux modalités ambitieuses et riches.
La psychanalyse à l'Université et l'enseignement de la psychothérapie :
plusieurs propositions :
La première : ne pas se perdre dans des querelles intestines, stériles (faisant la part belle à d'autres).
La seconde : agir ensemble autour de concepts majeurs (l'inconscient et le transfert) dont l'interprétation technique sera laissée à l'appréciation des enseignants.
La réduction de la psychothérapie à un outil (et donc à une simple technique faisant fi de la spécificité de la formation personnelle) est, nous l'avons dit, inacceptable, tout comme la réduction du psychologue à un auxiliaire médical.
Cet amendement permettra peut être de promouvoir une nouvelle formation des psychologues, moins généralistes en psychologie et plus
spécifique en psychanalyse et psychopathologie clinique (avec ses approches plurielles).
Exclure la psychanalyse du champ de la psychothérapie nous paraît
préjudiciable à son avenir. N'omettons pas dans nos analyses les autres
réalités européennes où la psychanalyse exclue des psychothérapies a vu son emprise décroître. Que cet amendement soit la première pierre d'un édifice plus vaste une vraie et réelle formation des psychologues cliniciens à l'université.
Une loi ? Légiférer sur le statut de la psychothérapie ne nous semble pas un inconvénient bien au contraire. Nous avons observé des dérives importantes dans le secteur libéral mais aussi dans les établissements de santé où des personnes titulaires d¹une simple maîtrise officient comme psychologues cliniciens ou psychothérapeutes.
Légiférer oui mais alors comment ? Certainement pas en catimini mais en
proposant un débat sur le statut de la psychothérapie et par là même du
psychothérapeute. Des bénéfices certains peuvent apparaître à partir d'une recherche de consensus autour d'une position épistémologiquement rigoureuse.
Réduire ainsi dans le même temps la psychothérapie à un outil et le
psychologue à un auxiliaire médical nous semble totalement inacceptable.
Mais réfléchir à l'enseignement de la psychanalyse, de la psychopathologie clinique à l'Université et à des diplômes de psychothérapeute voilà deux modalités ambitieuses et riches.
La psychanalyse à l'Université et l'enseignement de la psychothérapie :
plusieurs propositions :
La première : ne pas se perdre dans des querelles intestines, stériles (faisant la part belle à d'autres).
La seconde : agir ensemble autour de concepts majeurs (l'inconscient et le transfert) dont l'interprétation technique sera laissée à l'appréciation des enseignants.
La réduction de la psychothérapie à un outil (et donc à une simple technique faisant fi de la spécificité de la formation personnelle) est, nous l'avons dit, inacceptable, tout comme la réduction du psychologue à un auxiliaire médical.
Cet amendement permettra peut être de promouvoir une nouvelle formation des psychologues, moins généralistes en psychologie et plus
spécifique en psychanalyse et psychopathologie clinique (avec ses approches plurielles).
Exclure la psychanalyse du champ de la psychothérapie nous paraît
préjudiciable à son avenir. N'omettons pas dans nos analyses les autres
réalités européennes où la psychanalyse exclue des psychothérapies a vu son emprise décroître. Que cet amendement soit la première pierre d'un édifice plus vaste une vraie et réelle formation des psychologues cliniciens à l'université.