Paris, le 13 Octobre 2003
Destinataires
Conseil Syndical Régional Président, Vice-présidents et Secrétaires
d'Ile de France de la Commission des Affaires
Culturelles Familiales et Sociales
Objet : Amendements "psychothérapies" et "psychothérapeutes" dans le projet de loi 877 relatif à la "Politique de Santé Publique".
Madame, Monsieur,
Il est heureux que la représentation nationale se penche sur les besoins du public et sur les garanties à lui fournir en matière d'interventions de nature psychologique.
Déjà, en Juin 2001, le Conseil Syndical Régional d'Ile de France du Syndicat National des Psychologues avait à l'occasion de sa Journée d'Étude annuelle traitant des débats politiques sur "l'exercice des psychothérapies" fait connaître la position de notre organisation professionnelle par lettre ouverte adressée aux membres de votre Commission.
Aujourd'hui, nous déplorons que le principal syndicat de la profession n'ait pas été sollicite. Néanmoins, nous souhaitons d'ores et déjà faire savoir :
- l'intérêt que nous portons à l'exigence d'une formation universitaire de haut niveau, associant théorie et pratique (loi sur le titre de psychologue) ;
- l'intérêt que nous portons à l'exigence de référer l'exercice professionnel à une instance garante des règles déontologiques (Commission nationale Consultative de Déontologie des Psychologues).
Concernant les amendements relatifs aux "psychothérapies", nous entendons :
- contester la façon dont la rencontre et l'écoute psychothérapique sont instrumentalisées sous forme "d'outils" et implicitement assimilées à des médicaments relevant de prescriptions, d'indications codifiées, de protocoles d'exécution…
- contester l'assimilation de facto d'une part considérable de l'activité des psychologues à une activité de nature "médicale" ou "paramédicale" en créant un chapitre "psychothérapies" dans le Code de la Santé Publique ;
- contester la réduction des suivis psychiatriques et psychologiques à "la mise en œuvre de psychothérapies" ;
- contester la perspective d'un "décret" fixant les "catégories de psychothérapies".
Le débat doit impérativement se prolonger. Il pourrait entre autres porter sur l'hypothèse de la création d'un "livre IV bis", dans le Code de la Santé Publique, traitant de la profession de psychologue.
En vous priant de recevoir, madame, monsieur, l'expression de notre considération distinguée.
Pour le Bureau du Conseil Syndical Régional,
Emmanuel Garcin, secrétaire régional
Lydia Morin, trésorière régionale
Destinataires
Conseil Syndical Régional Président, Vice-présidents et Secrétaires
d'Ile de France de la Commission des Affaires
Culturelles Familiales et Sociales
Objet : Amendements "psychothérapies" et "psychothérapeutes" dans le projet de loi 877 relatif à la "Politique de Santé Publique".
Madame, Monsieur,
Il est heureux que la représentation nationale se penche sur les besoins du public et sur les garanties à lui fournir en matière d'interventions de nature psychologique.
Déjà, en Juin 2001, le Conseil Syndical Régional d'Ile de France du Syndicat National des Psychologues avait à l'occasion de sa Journée d'Étude annuelle traitant des débats politiques sur "l'exercice des psychothérapies" fait connaître la position de notre organisation professionnelle par lettre ouverte adressée aux membres de votre Commission.
Aujourd'hui, nous déplorons que le principal syndicat de la profession n'ait pas été sollicite. Néanmoins, nous souhaitons d'ores et déjà faire savoir :
- l'intérêt que nous portons à l'exigence d'une formation universitaire de haut niveau, associant théorie et pratique (loi sur le titre de psychologue) ;
- l'intérêt que nous portons à l'exigence de référer l'exercice professionnel à une instance garante des règles déontologiques (Commission nationale Consultative de Déontologie des Psychologues).
Concernant les amendements relatifs aux "psychothérapies", nous entendons :
- contester la façon dont la rencontre et l'écoute psychothérapique sont instrumentalisées sous forme "d'outils" et implicitement assimilées à des médicaments relevant de prescriptions, d'indications codifiées, de protocoles d'exécution…
- contester l'assimilation de facto d'une part considérable de l'activité des psychologues à une activité de nature "médicale" ou "paramédicale" en créant un chapitre "psychothérapies" dans le Code de la Santé Publique ;
- contester la réduction des suivis psychiatriques et psychologiques à "la mise en œuvre de psychothérapies" ;
- contester la perspective d'un "décret" fixant les "catégories de psychothérapies".
Le débat doit impérativement se prolonger. Il pourrait entre autres porter sur l'hypothèse de la création d'un "livre IV bis", dans le Code de la Santé Publique, traitant de la profession de psychologue.
En vous priant de recevoir, madame, monsieur, l'expression de notre considération distinguée.
Pour le Bureau du Conseil Syndical Régional,
Emmanuel Garcin, secrétaire régional
Lydia Morin, trésorière régionale