Projet de loi sur les « psychothérapeutes »
Article 18 quater de la loi de politique de santé publique
Examen à l’Assemblée Nationale le 7 Avril 2004
Analyse et proposition du Réseau national des psychologues
Référer les psychologues à un diplôme d’Etat d’auxiliaire médical et intégrer subrepticement les « psychothérapeutes dans le Code de Santé Publique, revient à médicaliser l’intervention psychologique.
- C’est renforcer des comportements consuméristes aussi déresponsabilisants qu’inflationnistes.
- C’est à l’opposé d’attitudes d’implication individuelle, incitant chacun à devenir davantage « acteur » de sa propre santé.
Instaurer autant de professions que de types d’activités psychologiques – psychothérapie, évaluation, orientation, conseil, dépistage, … - c’est ajouter à la confusion du public.
Enfin, ne pas retenir un niveau de qualification au moins équivalent à celui des principaux pays de la Communauté Européenne – pour lesquels l’exercice de la psychothérapie requiert une spécialisation venant compléter un cursus médical ou psychologique complet – crée une disparité considérable susceptibles de générer des conflits dans la circulation des professionnels.
Proposition d’amendement
A défaut de la mise en place d’un groupe de travail parlementaire sur « la prise en charge de la souffrance psychique » et afin de marquer nettement l’exigence de qualification garantissant la protection du public, nous demandons que soit remplacée la mention « psychologues titulaires d’un diplôme d’Etat » par la mention « personnes habilitées à faire usage professionnel du titre de psychologue ».
Comité de rédaction du Réseau national des psychologues
Article 18 quater de la loi de politique de santé publique
Examen à l’Assemblée Nationale le 7 Avril 2004
Analyse et proposition du Réseau national des psychologues
Référer les psychologues à un diplôme d’Etat d’auxiliaire médical et intégrer subrepticement les « psychothérapeutes dans le Code de Santé Publique, revient à médicaliser l’intervention psychologique.
- C’est renforcer des comportements consuméristes aussi déresponsabilisants qu’inflationnistes.
- C’est à l’opposé d’attitudes d’implication individuelle, incitant chacun à devenir davantage « acteur » de sa propre santé.
Instaurer autant de professions que de types d’activités psychologiques – psychothérapie, évaluation, orientation, conseil, dépistage, … - c’est ajouter à la confusion du public.
Enfin, ne pas retenir un niveau de qualification au moins équivalent à celui des principaux pays de la Communauté Européenne – pour lesquels l’exercice de la psychothérapie requiert une spécialisation venant compléter un cursus médical ou psychologique complet – crée une disparité considérable susceptibles de générer des conflits dans la circulation des professionnels.
Proposition d’amendement
A défaut de la mise en place d’un groupe de travail parlementaire sur « la prise en charge de la souffrance psychique » et afin de marquer nettement l’exigence de qualification garantissant la protection du public, nous demandons que soit remplacée la mention « psychologues titulaires d’un diplôme d’Etat » par la mention « personnes habilitées à faire usage professionnel du titre de psychologue ».
Comité de rédaction du Réseau national des psychologues