Monsieur Jean-Claude CARLE
Sénateur
SENAT
Palais du Luxembourg
15, rue de Vaugirard
75006 PARIS
Paris, le 5 novembre 2003
Monsieur le Sénateur,
J'ai eu l'occasion de vous rencontrer lors de mon audition au Sénat sur la Délinquance des mineurs et je voudrais aujourd'hui attirer votre attention sur l'amendement que Monsieur B. ACCOYER vient de faire voter au Parlement.
Si les psychologues sont tout-à-fait favorables à cette loi qui limite l'exercice de la psychothérapie à des professionnels possédant des titres universitaires de haut niveau, ils ne peuvent accepter en l'état la phrase : "ne peut relever que de médecins psychiatres ou de médecins et psychologues ayant les qualifications professionnelles requises", ce qui situe les psychologues du côté des généralistes dont chacun sait qu'ils n'ont reçu aucune formation ni théorique, ni pratique en psychopathologie.
Je propose donc de revenir à la formulation initiale qui était "ne peut relever que de psychiatres et de psychologues diplômés".
Le problème de la formation psychologique à exiger des médecins généralistes qui voudraient pratiquer la psychothérapie serait à envisager par ailleurs.
En vous remerciant de votre attention, recevez, Monsieur le Sénateur, mon meilleur souvenir et mes plus cordiales salutations.
Jean-Pierre CHARTIER
Directeur de l'E.P.P. (Ecole de Psycho' Prat)
Vice-Président de la F.F.P.P.
Sénateur
SENAT
Palais du Luxembourg
15, rue de Vaugirard
75006 PARIS
Paris, le 5 novembre 2003
Monsieur le Sénateur,
J'ai eu l'occasion de vous rencontrer lors de mon audition au Sénat sur la Délinquance des mineurs et je voudrais aujourd'hui attirer votre attention sur l'amendement que Monsieur B. ACCOYER vient de faire voter au Parlement.
Si les psychologues sont tout-à-fait favorables à cette loi qui limite l'exercice de la psychothérapie à des professionnels possédant des titres universitaires de haut niveau, ils ne peuvent accepter en l'état la phrase : "ne peut relever que de médecins psychiatres ou de médecins et psychologues ayant les qualifications professionnelles requises", ce qui situe les psychologues du côté des généralistes dont chacun sait qu'ils n'ont reçu aucune formation ni théorique, ni pratique en psychopathologie.
Je propose donc de revenir à la formulation initiale qui était "ne peut relever que de psychiatres et de psychologues diplômés".
Le problème de la formation psychologique à exiger des médecins généralistes qui voudraient pratiquer la psychothérapie serait à envisager par ailleurs.
En vous remerciant de votre attention, recevez, Monsieur le Sénateur, mon meilleur souvenir et mes plus cordiales salutations.
Jean-Pierre CHARTIER
Directeur de l'E.P.P. (Ecole de Psycho' Prat)
Vice-Président de la F.F.P.P.