Au cours de la dernière décennie, le goût de l’absurde des années 80 qui s’est développé en consumérisme, a amené avec lui le concept de « déchet » et la nécessité d’une « instance » qui digérerait tout cela. Ce concept s’est aussi emparé de la cellule vitale du temps, le présent, mais paradoxalement, l’humain (ou mieux, les humains) s’est vu exiger un autre temps : le temps psychique et par là, l’ »exigence » : « A chacun son psy ». Et de l’autre côté, une autre exigence qui devient une « valeur » de société : rester jeune, parfait, opérant, donc surtout ne pas désespérer ! Comme le dit Peter Sloterdijk : « les restes suivront dans le sac plastique noir ». Et quelque part, et sans que l’humain s’y attende, la psychothérapie lui révèle ces « restes » qui sont les restes de l’autre dans le soi.
Nous n’aborderons pas une réflexion sur ce qu’est la psychothérapie et sur la palette du style « supermarché » des écoles, puisque aussi bien les professionnels savent ce qu’elle est et ce qu’elle n’est pas et d’autre part, le public semble être encore plus au clair par rapport à sa demande vers ces professionnels qu’il identifie parfaitement (pour cela, voir l’article de M. GARCIN, ci-joint). Notons au passage que la psychiatrie s’est trouvée en position de « dé-psychiatrisation » de sa propre image, suite à des demandes de plus en plus nombreuses vers le psychologue.
Les pouvoirs publics ont soulevé aujourd’hui le voile de la pratique de la psychothérapie. Comme le voile de Salomé, cela a du bon, mais implique une adaptation à la réalité. Tout d’abord, l’amendement Accoyer a du bon. Il a du bon parce-qu’il provoque une clarification des relations ambiguës psychiatre/psychologue, mais aussi de la responsabilité de l’Etat quant au bien-être de la personne humaine (référence à la définition de l’OMS). Qui dit responsabilité, dit aujourd’hui, la traduction de cette valeur en valeur monétaire. A l’heure où le déficit de la Sécurité sociale est dans un rouge vermillon, il fallait oser le faire.
Nous pouvons même faire un parallèle entre cette position et la position névrotique de certaines personnes qui, payant la séance, pensent nous « payer », du style « Sois belle et tais-toi! ». Le système devient légèrement plus pervers quand il y a ordre : « Sois belle et tais-toi » et qu’il n’y ait pas de remboursement. Cela se travaille lors de l’élaboration psychique. Le texte qui suit propose une élaboration psychique de cette situation.
Par contre, les implications qui seront proposées dans les décrets (pour l’instant, il n’y a qu’un décret commun proposé) qui, visiblement, suivront plus ou moins les « recommandations » de la mission Cléry Mélin (référence), de l’Académie de médecine (références Rapport) et du dernier rapport de M. Berland (référence), ne présagent rien de bon. Ni pour les psychologues et surtout pas pour l’usager.
Les psychologues pensent qu’il faut tout d’abord centrer tout le débat autour des garanties offertes à l’usager, à l’image de ce qui a été effectué lors de la proposition et de la promulgation de la loi sur le titre unique des psychologues en 1985. C’est la « sécurité », parfois même la « survie » psychique des citoyens français qui est en question.
Nous ne développerons pas ici notre point de vue sur les rapports ci-dessus (pour ce faire, se référer au texte de M. Norbert HACQUARD ci-joint), mais dégagerons les garanties que le psychologue peut et se doit de proposer à l’usager.
Voici les points de consensus sur lesquels la profession de psychologue est définitivement en harmonie:
1. Il est évident que le changement d’amendement proposé (oralement pour l’instant) par M. B. Accoyer qui consiste à déterminer le texte au lieu de « … Leur mise en œuvre » (des psychothérapies) « ne peut relever que de médecins psychiatres ou de médecins et psychologues ayant les qualifications professionnelles requises fixées par ce même décret… » ainsi : « … Leur mise en œuvre » (des psychothérapies) « ne peut relever que de médecins psychiatres et de psychologues ou des médecins ayant les qualifications professionnelles requises fixées par ce même décret … » corresponds mieux à la situation du terrain et des pratiques et mette sur le pied d’égalité mets les psychiatres et les psychologues - pour l’instant. Toutefois, il est tout aussi évident que cela viendra lors des décrets d’application, inspirés des rapports que nous venons de citer et qui veulent reprendre la très ancienne histoire du maître (et Marguerite ?) d‘avant guerre. Voilà que le fantasme de toute-puissance revient au galop.
Il est impensable qu’une psychothérapie qui est d’abord une histoire de rencontre, de choix du thérapeute par la personne - ce qui constitue la base d’un travail possible - soit « prescrite » ou « ordonnée » par un autre professionnel, comme s’il s’agissait de passer au laboratoire faire pipi, à la suite de quoi on sortira des chiffres savants d’un profil psychologique. Une psychothérapie ne se prescrit pas, elle s’inscrit dans la relation entre le thérapeute et le sujet et s’écrit avec les mots qui deviennent parole - celle d’une personne en devenir.
Il est inutile de rajouter qu’il est en de même avec la proposition d’un « référent médical » qui conseillerait si le psychologue si une psychothérapie est adaptée au cas ou pas, superviserait sa pratique, etc. Le titre de psychologue est protégé par la loi, la formation est celle du IIIe cycle universitaire, la pratique de psychothérapie est une des modalités de son exercice depuis fort longtemps, il existe un Code de déontologie des psychologues auquel se conforment tous les psychologues. Notons au passage que le plus souvent, le travail entre le psychologue et le psychiatre se passe en concertation, avec le respect de la place de chacun. C’est pour cela que les rapports cités nous surprennent - peut-être ces psychiatres-là rencontrent des difficultés dans leur service ou leur clinique - dans ce cas, cela ne concerne pas l’ensemble des deux professions!
En résumé : Non, les psychologues n’ont pas besoin d’une « protection » supplémentaire.
Pour ce qui est de la raison évoquée de cet amendement : la transparence et la protection de l’usager - les usagers savent bien ce qu’est un psychiatre, ce qu’est un psychologue (qui pour exercer doit nouvellement s’inscrire sur une liste départementale au niveau des DDASS et mise à la disposition du public), un psychanalyste. Très bien, dira-t-on, il ne sait pas ce qu’est un psychothérapeute XY. Et voilà l’histoire des charlatans et des sectes. Nous sommes d’accord que cela représente une certaine dose de danger. Mais - peut-on mettre dans le même sac ces « quasi-psychothérapeutes » et les psychanalystes ? C’est tout au moins surprenant.
Dans le respect et la protection des personnes que nous avons soit en suivi, soit en psychothérapie, soit en bilan neuropsychologique … nous proposons, nous demandons fermement que d’une part, le Parlement vote simultanément des dispositions spécifiques aux psychologues qui font entrave à tout décret que le Gouvernement serait tenté de prendre dans le prolongement des rapports cités. La première de ces mesures étant un article qui rende obligatoire la reconnaissance de notre code de déontologie et la création d'une instance disciplinaire qui le rende crédible, tout en nous accordant un délai et une aide technique pour sa mise en œuvre - si la France est vraiment décidé d’œuvrer concrètement pour la protection de l’usager. Une instance qui pourra non seulement recevoir des plaintes et donner son avis sur ces dernières, mais qui pourras, pour que cela ne reste une entre-loupe de politesse, émettre des sanctions disciplinaires. Il ne s’agit pas uniquement de « sanctionner » des « quasi-psychothérapeutes » mais aussi de permettre aussi la responsabilisation au sein de la profession de psychologue.
Pour ce qui est des « compétences » qui finalement relèvent de la formation - ce qui consiste aussi une garantie pour l’usager - dans le cadre de la situation actuelle, les psychologues ont une formation suffisante pour pouvoir exercer la psychothérapie puisque leur formation comprend la formation théorique et pratique à l’entretien clinique, à la psychopathologie (d’où la question du diagnostic et du choix de la thérapie) etc.. Mais, il nous semble, suite à l’augmentation importante des demandes, à la diversification des champs aussi bien en santé que dans la société, à l’expérience des autres pays européens, une formation post-diplômante (après le 3e cycle actuel = bac + 5 = master) s’impose - par exemple un Doctorat professionnalisant avec une formation théorique à la psychothérapie au sein d’une formation clinique qui devrait se marier avec une démarche personnelle (genre psychanalyse ou autre) et des stages en internat.
La question de remboursements vient comme conséquence logique. La demande sociale vers les psychologues n’est pas à démontrer. Les psychologues sont certainement la seule profession à qui on a baissé les salaires. Les consultations en ville ne sont pas remboursées par la CPAM, la MGEN est la seule mutuelle qui nouvellement propose un remboursement de 8 euros (!) avec un maximum de 150 séances à vie (!). Le psychologue, ce vieux dragon, trop occupé par ses patients, dormait comme un vieux dragon. Il ne voulait pas que l’on pense qu’il veut se faire de l’argent sur le dos des gens. Il ne fallait peut-être pas l’r-éveiller. Demandez aux gens qui vous entourent : Quand le psychisme s’éveille … cela déménage, vous dirons vos adolescents. La valeur du monde actuel se détermine au niveau monétaire. Quel est le prix que l’Etat est prêt à payer pour les citoyens français pour qu’ils puissent bénéficier d’un mieux-être, d’un intérieur qui leur permet de vivre avec soi-même et donc avec les autres ? Quelle est aujourd’hui la valeur d’un psychologue ? Qu’est-ce qu’il vaut ? Que valent aujourd’hui environ 40.000 psychologues ? Et que valent les personnes qui viennent nous voir parce-qu’il y a quelque chose d’imperceptible qui s’écroule en eux ? Un poète, il y a fort longtemps, a écrit une lettre au président …
Pour conclure, la psychothérapie est tout d’abord une rencontre. Le décalage qu’il y a entre cette rencontre et l’adaptation aux tournants des choix politiques est un gouffre, mais si les psychologues oeuvrent à l’autonomie de la personnalité, comme cela figure dans les décrets définissant nos statuts, nous devons au moins donner l’exemple à nos patients que nous sommes autonomes aussi. D’où les garanties supplémentaires que nous venons de proposer.
Copyright Réseau national des psychologues
Nous n’aborderons pas une réflexion sur ce qu’est la psychothérapie et sur la palette du style « supermarché » des écoles, puisque aussi bien les professionnels savent ce qu’elle est et ce qu’elle n’est pas et d’autre part, le public semble être encore plus au clair par rapport à sa demande vers ces professionnels qu’il identifie parfaitement (pour cela, voir l’article de M. GARCIN, ci-joint). Notons au passage que la psychiatrie s’est trouvée en position de « dé-psychiatrisation » de sa propre image, suite à des demandes de plus en plus nombreuses vers le psychologue.
Les pouvoirs publics ont soulevé aujourd’hui le voile de la pratique de la psychothérapie. Comme le voile de Salomé, cela a du bon, mais implique une adaptation à la réalité. Tout d’abord, l’amendement Accoyer a du bon. Il a du bon parce-qu’il provoque une clarification des relations ambiguës psychiatre/psychologue, mais aussi de la responsabilité de l’Etat quant au bien-être de la personne humaine (référence à la définition de l’OMS). Qui dit responsabilité, dit aujourd’hui, la traduction de cette valeur en valeur monétaire. A l’heure où le déficit de la Sécurité sociale est dans un rouge vermillon, il fallait oser le faire.
Nous pouvons même faire un parallèle entre cette position et la position névrotique de certaines personnes qui, payant la séance, pensent nous « payer », du style « Sois belle et tais-toi! ». Le système devient légèrement plus pervers quand il y a ordre : « Sois belle et tais-toi » et qu’il n’y ait pas de remboursement. Cela se travaille lors de l’élaboration psychique. Le texte qui suit propose une élaboration psychique de cette situation.
Par contre, les implications qui seront proposées dans les décrets (pour l’instant, il n’y a qu’un décret commun proposé) qui, visiblement, suivront plus ou moins les « recommandations » de la mission Cléry Mélin (référence), de l’Académie de médecine (références Rapport) et du dernier rapport de M. Berland (référence), ne présagent rien de bon. Ni pour les psychologues et surtout pas pour l’usager.
Les psychologues pensent qu’il faut tout d’abord centrer tout le débat autour des garanties offertes à l’usager, à l’image de ce qui a été effectué lors de la proposition et de la promulgation de la loi sur le titre unique des psychologues en 1985. C’est la « sécurité », parfois même la « survie » psychique des citoyens français qui est en question.
Nous ne développerons pas ici notre point de vue sur les rapports ci-dessus (pour ce faire, se référer au texte de M. Norbert HACQUARD ci-joint), mais dégagerons les garanties que le psychologue peut et se doit de proposer à l’usager.
Voici les points de consensus sur lesquels la profession de psychologue est définitivement en harmonie:
1. Il est évident que le changement d’amendement proposé (oralement pour l’instant) par M. B. Accoyer qui consiste à déterminer le texte au lieu de « … Leur mise en œuvre » (des psychothérapies) « ne peut relever que de médecins psychiatres ou de médecins et psychologues ayant les qualifications professionnelles requises fixées par ce même décret… » ainsi : « … Leur mise en œuvre » (des psychothérapies) « ne peut relever que de médecins psychiatres et de psychologues ou des médecins ayant les qualifications professionnelles requises fixées par ce même décret … » corresponds mieux à la situation du terrain et des pratiques et mette sur le pied d’égalité mets les psychiatres et les psychologues - pour l’instant. Toutefois, il est tout aussi évident que cela viendra lors des décrets d’application, inspirés des rapports que nous venons de citer et qui veulent reprendre la très ancienne histoire du maître (et Marguerite ?) d‘avant guerre. Voilà que le fantasme de toute-puissance revient au galop.
Il est impensable qu’une psychothérapie qui est d’abord une histoire de rencontre, de choix du thérapeute par la personne - ce qui constitue la base d’un travail possible - soit « prescrite » ou « ordonnée » par un autre professionnel, comme s’il s’agissait de passer au laboratoire faire pipi, à la suite de quoi on sortira des chiffres savants d’un profil psychologique. Une psychothérapie ne se prescrit pas, elle s’inscrit dans la relation entre le thérapeute et le sujet et s’écrit avec les mots qui deviennent parole - celle d’une personne en devenir.
Il est inutile de rajouter qu’il est en de même avec la proposition d’un « référent médical » qui conseillerait si le psychologue si une psychothérapie est adaptée au cas ou pas, superviserait sa pratique, etc. Le titre de psychologue est protégé par la loi, la formation est celle du IIIe cycle universitaire, la pratique de psychothérapie est une des modalités de son exercice depuis fort longtemps, il existe un Code de déontologie des psychologues auquel se conforment tous les psychologues. Notons au passage que le plus souvent, le travail entre le psychologue et le psychiatre se passe en concertation, avec le respect de la place de chacun. C’est pour cela que les rapports cités nous surprennent - peut-être ces psychiatres-là rencontrent des difficultés dans leur service ou leur clinique - dans ce cas, cela ne concerne pas l’ensemble des deux professions!
En résumé : Non, les psychologues n’ont pas besoin d’une « protection » supplémentaire.
Pour ce qui est de la raison évoquée de cet amendement : la transparence et la protection de l’usager - les usagers savent bien ce qu’est un psychiatre, ce qu’est un psychologue (qui pour exercer doit nouvellement s’inscrire sur une liste départementale au niveau des DDASS et mise à la disposition du public), un psychanalyste. Très bien, dira-t-on, il ne sait pas ce qu’est un psychothérapeute XY. Et voilà l’histoire des charlatans et des sectes. Nous sommes d’accord que cela représente une certaine dose de danger. Mais - peut-on mettre dans le même sac ces « quasi-psychothérapeutes » et les psychanalystes ? C’est tout au moins surprenant.
Dans le respect et la protection des personnes que nous avons soit en suivi, soit en psychothérapie, soit en bilan neuropsychologique … nous proposons, nous demandons fermement que d’une part, le Parlement vote simultanément des dispositions spécifiques aux psychologues qui font entrave à tout décret que le Gouvernement serait tenté de prendre dans le prolongement des rapports cités. La première de ces mesures étant un article qui rende obligatoire la reconnaissance de notre code de déontologie et la création d'une instance disciplinaire qui le rende crédible, tout en nous accordant un délai et une aide technique pour sa mise en œuvre - si la France est vraiment décidé d’œuvrer concrètement pour la protection de l’usager. Une instance qui pourra non seulement recevoir des plaintes et donner son avis sur ces dernières, mais qui pourras, pour que cela ne reste une entre-loupe de politesse, émettre des sanctions disciplinaires. Il ne s’agit pas uniquement de « sanctionner » des « quasi-psychothérapeutes » mais aussi de permettre aussi la responsabilisation au sein de la profession de psychologue.
Pour ce qui est des « compétences » qui finalement relèvent de la formation - ce qui consiste aussi une garantie pour l’usager - dans le cadre de la situation actuelle, les psychologues ont une formation suffisante pour pouvoir exercer la psychothérapie puisque leur formation comprend la formation théorique et pratique à l’entretien clinique, à la psychopathologie (d’où la question du diagnostic et du choix de la thérapie) etc.. Mais, il nous semble, suite à l’augmentation importante des demandes, à la diversification des champs aussi bien en santé que dans la société, à l’expérience des autres pays européens, une formation post-diplômante (après le 3e cycle actuel = bac + 5 = master) s’impose - par exemple un Doctorat professionnalisant avec une formation théorique à la psychothérapie au sein d’une formation clinique qui devrait se marier avec une démarche personnelle (genre psychanalyse ou autre) et des stages en internat.
La question de remboursements vient comme conséquence logique. La demande sociale vers les psychologues n’est pas à démontrer. Les psychologues sont certainement la seule profession à qui on a baissé les salaires. Les consultations en ville ne sont pas remboursées par la CPAM, la MGEN est la seule mutuelle qui nouvellement propose un remboursement de 8 euros (!) avec un maximum de 150 séances à vie (!). Le psychologue, ce vieux dragon, trop occupé par ses patients, dormait comme un vieux dragon. Il ne voulait pas que l’on pense qu’il veut se faire de l’argent sur le dos des gens. Il ne fallait peut-être pas l’r-éveiller. Demandez aux gens qui vous entourent : Quand le psychisme s’éveille … cela déménage, vous dirons vos adolescents. La valeur du monde actuel se détermine au niveau monétaire. Quel est le prix que l’Etat est prêt à payer pour les citoyens français pour qu’ils puissent bénéficier d’un mieux-être, d’un intérieur qui leur permet de vivre avec soi-même et donc avec les autres ? Quelle est aujourd’hui la valeur d’un psychologue ? Qu’est-ce qu’il vaut ? Que valent aujourd’hui environ 40.000 psychologues ? Et que valent les personnes qui viennent nous voir parce-qu’il y a quelque chose d’imperceptible qui s’écroule en eux ? Un poète, il y a fort longtemps, a écrit une lettre au président …
Pour conclure, la psychothérapie est tout d’abord une rencontre. Le décalage qu’il y a entre cette rencontre et l’adaptation aux tournants des choix politiques est un gouffre, mais si les psychologues oeuvrent à l’autonomie de la personnalité, comme cela figure dans les décrets définissant nos statuts, nous devons au moins donner l’exemple à nos patients que nous sommes autonomes aussi. D’où les garanties supplémentaires que nous venons de proposer.
Copyright Réseau national des psychologues