L'accès à MSN Messenger bientôt soumis au contrôle d'identité en Belgique
Microsoft collabore avec le gouvernement belge pour rendre son logiciel de messagerie instantanée compatible avec la nouvelle carte d'identité électronique nationale.
Certains services fournis par MSN Belgique pourraient être prochainement conditionnés à l'identification de l'internaute par sa carte d'identité électronique nationale (eID) . Le président de Microsoft, Bill Gates, a en effet fait connaître lors d'une conférence de presse - qui s'est tenue mardi 1 er février à Bruxelles, en présence du secrétaire d'État à l'Informatisation de l'État, Perter Vanvelthoven -, son souhait de rendre le logiciel de messagerie instantanée, MSN Messenger, compatible avec l'eID.
Il n'a pas fourni de date précise, mais a assuré son auditoire que « les développeurs, ici en Belgique et aux Etats-Unis, ont démontré la faisabilité du système et travaillent déjà à l'élaboration d'une solution concrète » .
Il pourrait notamment s'agir de contrôler l'accès à certains salons de discussion (chatrooms) destinés aux enfants. La Federal Computer Crime Unit (FCCU) belge s'inquiète en effet du nombre d'affaires impliquant des enfants entrés en relation avec un pédophile au moyen d' Internet.
En 2003, la FCCU a ainsi traité trente-neuf dossiers de ce genre. Pour initier le mouvement, le secrétariat d'État a décidé d'offrir, à partir d'avril 2005, un lecteur de cartes à tout enfant de douze ans. Il n'est pas prévu que l'opération soit reconduite l'année suivante.
Certains services fournis par MSN Belgique pourraient être prochainement conditionnés à l'identification de l'internaute par sa carte d'identité électronique nationale (eID) . Le président de Microsoft, Bill Gates, a en effet fait connaître lors d'une conférence de presse - qui s'est tenue mardi 1 er février à Bruxelles, en présence du secrétaire d'État à l'Informatisation de l'État, Perter Vanvelthoven -, son souhait de rendre le logiciel de messagerie instantanée, MSN Messenger, compatible avec l'eID.
Il n'a pas fourni de date précise, mais a assuré son auditoire que « les développeurs, ici en Belgique et aux Etats-Unis, ont démontré la faisabilité du système et travaillent déjà à l'élaboration d'une solution concrète » .
Il pourrait notamment s'agir de contrôler l'accès à certains salons de discussion (chatrooms) destinés aux enfants. La Federal Computer Crime Unit (FCCU) belge s'inquiète en effet du nombre d'affaires impliquant des enfants entrés en relation avec un pédophile au moyen d' Internet.
En 2003, la FCCU a ainsi traité trente-neuf dossiers de ce genre. Pour initier le mouvement, le secrétariat d'État a décidé d'offrir, à partir d'avril 2005, un lecteur de cartes à tout enfant de douze ans. Il n'est pas prévu que l'opération soit reconduite l'année suivante.
Toute la population équipée d'ici à 2009, Belgique
Cette carte d'identité électronique, lancée officiellement le 9 mais 2003, a été testée dans plusieurs communes pilotes avant que le projet ne prenne une ampleur nationale en novembre et en décembre 2004.
« Aujourd'hui, 90 % des communes sont prêtes à délivrer ces cartes , explique Koen Pardon, porte-parole du secrétariat d'État. Elles remplaceront toutes celles qui seront venues à échéance et pourront également être délivrées sur simple demande des intéressés. D'ici à la fin de 2009, toute personne âgée de plus de douze ans devrait donc avoir sa carte électronique. » Pour l'instant, les résultats sont modestes puisque le secrétariat d'État évoque le nombre de 150 cartes distribuées.
L'eID est une carte d'identité plastifiée, un peu à la manière des cartes d'identité françaises, mais disposant d'une puce électronique sur laquelle sont stockées des informations personnelles. Elle ne contient aucune donnée biométrique, mais des renseignements de base : nom, prénoms, sexe, lieu de naissance, date de naissance, nationalité, numéro de registre national et une photo.
Un code PIN confidentiel à quatre chiffres est fourni au porteur de la carte pour qu'il puisse s'identifier. Actuellement, le nombre d'applications reste néanmoins assez faible. Le contribuable peut notamment s'authentifier lorsqu'il remplit sa déclaration d'impôts (tax-on-web) . Le titulaire de la carte a également la possibilité de commander des attestations officielles à sa commune, de réserver des livres dans des bibliothèques, d'accéder à des conteneurs communaux, etc.
Deux villes sont particulièrement avancées dans ce domaine : Bornem et Borsbeek .
Dans le monde marchand, la KeyTrade Bank sécurise ainsi les opérations boursières en ligne.
Après avoir baptisé son système d’identification "Passport", Microsoft a décidé de s’attaquer au marché européen des cartes électroniques d’identité.
« Aujourd'hui, 90 % des communes sont prêtes à délivrer ces cartes , explique Koen Pardon, porte-parole du secrétariat d'État. Elles remplaceront toutes celles qui seront venues à échéance et pourront également être délivrées sur simple demande des intéressés. D'ici à la fin de 2009, toute personne âgée de plus de douze ans devrait donc avoir sa carte électronique. » Pour l'instant, les résultats sont modestes puisque le secrétariat d'État évoque le nombre de 150 cartes distribuées.
L'eID est une carte d'identité plastifiée, un peu à la manière des cartes d'identité françaises, mais disposant d'une puce électronique sur laquelle sont stockées des informations personnelles. Elle ne contient aucune donnée biométrique, mais des renseignements de base : nom, prénoms, sexe, lieu de naissance, date de naissance, nationalité, numéro de registre national et une photo.
Un code PIN confidentiel à quatre chiffres est fourni au porteur de la carte pour qu'il puisse s'identifier. Actuellement, le nombre d'applications reste néanmoins assez faible. Le contribuable peut notamment s'authentifier lorsqu'il remplit sa déclaration d'impôts (tax-on-web) . Le titulaire de la carte a également la possibilité de commander des attestations officielles à sa commune, de réserver des livres dans des bibliothèques, d'accéder à des conteneurs communaux, etc.
Deux villes sont particulièrement avancées dans ce domaine : Bornem et Borsbeek .
Dans le monde marchand, la KeyTrade Bank sécurise ainsi les opérations boursières en ligne.
Après avoir baptisé son système d’identification "Passport", Microsoft a décidé de s’attaquer au marché européen des cartes électroniques d’identité.
Alors que la France
Alors que la France vient de lancer un débat national sur son projet de création de carte d’identité électronique avec données biométriques, la Belgique a approuvé dès 2001 le projet "Belgian Personal Identity Card" (BELPIC). A la suite d’une phase pilote, la BELPIC a été largement diffusée. Désormais, elle s’ouvre à plusieurs applications qui intéressent à la fois acteurs publics et privés, dont le numéro un mondial de l’édition logicielle : l’américain Microsoft.
Le 1er février 2005 lors d’un point presse à Bruxelles en présence de Peter VANVELTHOVEN secrétaire d’Etat à l’informatisation, Bill GATES, fondateur et architecte de Microsoft, a confirmé que la filiale Internet du groupe travaille à adapter sa messagerie instantanée, MSN Messenger, à la nouvelle carte d’identité belge.
L’objectif officiel de Microsoft corp. et de l’autorité belge est à la fois " de faciliter l’utilisation de l’Internet" et de rendre le réseau "plus sûr pour les enfants". D’autres applications Microsoft seraient concernées.
Un marché juteux : Quelque 150.000 cartes eID avec puces ont été distribuées en Belgique. D’ici 2009, tous les Belges de plus de 12 ans, soit 8 millions de personnes, disposeront de cette carte avec puce.
Chaque e-carte d’identité belge intègre : nom, prénom, sexe, lieu de naissance, adresse, photo, "numéro de registre national"... Elle permet au citoyen belge de s’authentifier à distance et de générer une signature électronique juridiquement valide.
Cette BELPIC facilite la relation entre le citoyen belge et les pouvoirs publics, et permet à chacun de s’authentifier auprès de différents services électroniques qu’ils soient administratifs (déclaration et paiement de l’impôt en ligne, consultation de dossiers médicaux…), bancaires ou commerciaux.
Toutefois attention aux dérapages et aux problèmes du respect de la vie privée ...
Source : http://www.amb-usa.fr/consul/NIV_BIOMfr.htm
Le 1er février 2005 lors d’un point presse à Bruxelles en présence de Peter VANVELTHOVEN secrétaire d’Etat à l’informatisation, Bill GATES, fondateur et architecte de Microsoft, a confirmé que la filiale Internet du groupe travaille à adapter sa messagerie instantanée, MSN Messenger, à la nouvelle carte d’identité belge.
L’objectif officiel de Microsoft corp. et de l’autorité belge est à la fois " de faciliter l’utilisation de l’Internet" et de rendre le réseau "plus sûr pour les enfants". D’autres applications Microsoft seraient concernées.
Un marché juteux : Quelque 150.000 cartes eID avec puces ont été distribuées en Belgique. D’ici 2009, tous les Belges de plus de 12 ans, soit 8 millions de personnes, disposeront de cette carte avec puce.
Chaque e-carte d’identité belge intègre : nom, prénom, sexe, lieu de naissance, adresse, photo, "numéro de registre national"... Elle permet au citoyen belge de s’authentifier à distance et de générer une signature électronique juridiquement valide.
Cette BELPIC facilite la relation entre le citoyen belge et les pouvoirs publics, et permet à chacun de s’authentifier auprès de différents services électroniques qu’ils soient administratifs (déclaration et paiement de l’impôt en ligne, consultation de dossiers médicaux…), bancaires ou commerciaux.
Toutefois attention aux dérapages et aux problèmes du respect de la vie privée ...
Source : http://www.amb-usa.fr/consul/NIV_BIOMfr.htm
Passeports à lecture optique – technologie actuellement la plus fiable.
Les passeports à lecture optique sont conçus de façon à permettre le déchiffrage automatique par scanner des informations qui y sont enregistrées. Un specimen de passeport français à lecture optique figure ci-dessous (ce passeport est désigné sous le terme de Passeport Delphine) (voir sur le site source). Les deux rangées de caractères situées au bas du passeport caractérisent les passeports à lecture optique.
Tous les enfants, quel que soit leur âge doivent disposer d'un passeport individuel à lecture optique pour se rendre aux Etats-Unis dans le cadre du Programme d'Exemption de Visa. Les enfants inscrits sur le passeport de leurs parents (même si le passeport est à lecture optique) devront obtenir un visa.
Passeports biométriques – L’avenir des documents de voyage
La plupart des pays, y compris les Etats-Unis, mettent au point actuellement de nouveaux passeports avec puce électronique intégrée où seront enregistrées les informations relatives à l’identité du véritable titulaire.
Les informations sur le titulaire seront de nature biométrique, copie des empreintes, reproduction des traits du visage, ou image de la rétine.
Ces informations peuvent être lues lors du passage en douane ; les traits distinctifs retenus sont alors comparés à ceux du titulaire du passeport : ils devront être identiques. Ces nouveaux passeports biométriques resteront à lecture optique.
Bien que la plupart des pays se soient résolument engagés à produire des passeports biométriques, aucun n'a atteint le stade de la réalisation. En conséquence, le Congrès a fixé au 26 octobre 2005 la date à laquelle les nouveaux passeports devraient désormais comporter des données biométriques pour permettre à leurs titulaires de se rendre aux Etats-Unis (ou d'y effectuer une escale) sans visa.
Le 26 octobre 2004 a été retenu comme date intermédiaire à laquelle tous les passeports devront être à lecture optique pour permettre à leurs titulaires de voyager dans le cadre du Programme d'Exemption de Visa. Dans la négative, un visa sera exigé.
Tous les enfants, quel que soit leur âge doivent disposer d'un passeport individuel à lecture optique pour se rendre aux Etats-Unis dans le cadre du Programme d'Exemption de Visa. Les enfants inscrits sur le passeport de leurs parents (même si le passeport est à lecture optique) devront obtenir un visa.
Passeports biométriques – L’avenir des documents de voyage
La plupart des pays, y compris les Etats-Unis, mettent au point actuellement de nouveaux passeports avec puce électronique intégrée où seront enregistrées les informations relatives à l’identité du véritable titulaire.
Les informations sur le titulaire seront de nature biométrique, copie des empreintes, reproduction des traits du visage, ou image de la rétine.
Ces informations peuvent être lues lors du passage en douane ; les traits distinctifs retenus sont alors comparés à ceux du titulaire du passeport : ils devront être identiques. Ces nouveaux passeports biométriques resteront à lecture optique.
Bien que la plupart des pays se soient résolument engagés à produire des passeports biométriques, aucun n'a atteint le stade de la réalisation. En conséquence, le Congrès a fixé au 26 octobre 2005 la date à laquelle les nouveaux passeports devraient désormais comporter des données biométriques pour permettre à leurs titulaires de se rendre aux Etats-Unis (ou d'y effectuer une escale) sans visa.
Le 26 octobre 2004 a été retenu comme date intermédiaire à laquelle tous les passeports devront être à lecture optique pour permettre à leurs titulaires de voyager dans le cadre du Programme d'Exemption de Visa. Dans la négative, un visa sera exigé.
Mini-puce, maxi-débat : notre vie privée menacée ?
Par Véronique Parasote, Futura-Sciences, le 29/10/2004
Source: http://www.futura-sciences.com/sinformer/n/news4687.php
Depuis le 13 octobre, l’entreprise américaine Applied Digital Solutions (située Delray Beach en Floride) peut commercialiser et implanter de minuscules puces dans les bras d’êtres humains pour accéder instantanément à leurs données médicales.
L’autorisation du ministère de la Santé américain (le Food and Drug Administration) de commercialiser ce type de puces sur le marché américain a un effet secondaire : levée de boucliers chez les défenseurs des libertés individuelles !
Le Ministère de la Santé américaine autorise la commercialisation et l’implantation sous-cutanée de la “VeriChip”. Cette étiquette RFID (Radio- Frequency IDentification ou identification radiofréquence), vient donc d’être estampillée « sans
danger pour la santé », trois ans après sa mise au point.
De la taille d’un grain de riz (12 mm de long pour un diamètre de 2,1mm), la VeriChip contient une puce contenant le numéro d’identification de son porteur et une minuscule antenne.
Pour en lire les informations, on place à proximité de la puce un scanner émettant des ondes radio. Ces ondes sont détectées par l'antenne qui génère alors un mini-courant électrique dans la puce. Et, celui-ci permet à l'étiquette de provoquer à son tour un signal radio (à 125 kHz) révélant le numéro d'identification.
Verichip avait été initialement mise au point pour le bétail et a été ensuite implantée sur un million d'animaux domestiques.
L'implantation d’une puce sous la peau se fait à l'aide d'une seringue, en une quinzaine de minutes. Implantée sous la peau d’un patient, cette étiquette radiofréquence pourrait même être un avantage médical : elle permettrait d’accéder automatiquement aux données personnelles et médicales de son porteur (stockées dans une base de données sécurisée).
Applied Digital Solutions argumente l’intérêt de sa technologie en soulignant son avantage dans le cas d’un patient arrivant inconscient à l’hôpital ou pour accéder rapidement à des données dispersées dans plusieurs centres médicaux, en cas d’urgence.
Pour accélérer la commercialisation de la Verichip, Applied Digital Solutions prévoit de fournir gratuitement plus de 200 scanners aux centres d'urgence américains. Mais, la puce, elle, ne sera pas gratuite : elle coûtera entre 150 et 200 dollars à chaque patient.
Un second résultat : les défenseurs des libertés s’émeuvent du procédé !
L’intérêt d’implanter une telle puce ne semble pas évident quand ces étiquettes existent déjà sur des cartes et des bracelets que le patient porte sur lui. La frontière de la peau est pour eux le Rubicond à ne pas franchir !
Pour mieux comprendre cette Actu :
Ne vous imaginez pas que les étiquettes RFID soient une nouveauté : elles existent depuis 50 ans ! Certes, elles étaient plus grandes, avaient besoin de piles pour être alimentées et transmettaient activement les données qu’elles portent. Mais, depuis une dizaine d’années, des étiquettes plus petites, moins chères et passives (elles ne délivrent leurs informations que lorsqu’elles sont scannées, un peu comme des codes-barres améliorés) ont vu le jour.
D’ailleurs, vous en avez peut-être utilisé : sur un badge de sécurité, pour accéder à un bâtiment sécurisé, dans une clé d’une voiture « qui reconnaît son conducteur », si vous avez souscrit un abonnement pour passer certains postes de péage automatique sur les autoroutes, si vous avez un passe « Navigo » pour le Métro parisien...Et leur utilisation s’intensifie.
Aux Etats-Unis, par exemple, l'administration a décidé d’imposer l'usage des puces radio aux fournisseurs du Ministère de la Défense pour identifier tous leurs produits et les suivre tout au long de la chaîne logistique.
Déjà, le Mexique a franchi la barrière épidermique : seuls les fonctionnaires identifiés par leur puce sous-cutanée peuvent entrer dans les salles du ministère de la Justice où sont stockés les documents confidentiels.
Entre solution pour éviter de s’encombrer de badges et un vrai moyen de « pister » tout un chacun, les RFID sont une affaire … à suivre !
Source: http://www.futura-sciences.com/sinformer/n/news4687.php
Depuis le 13 octobre, l’entreprise américaine Applied Digital Solutions (située Delray Beach en Floride) peut commercialiser et implanter de minuscules puces dans les bras d’êtres humains pour accéder instantanément à leurs données médicales.
L’autorisation du ministère de la Santé américain (le Food and Drug Administration) de commercialiser ce type de puces sur le marché américain a un effet secondaire : levée de boucliers chez les défenseurs des libertés individuelles !
Le Ministère de la Santé américaine autorise la commercialisation et l’implantation sous-cutanée de la “VeriChip”. Cette étiquette RFID (Radio- Frequency IDentification ou identification radiofréquence), vient donc d’être estampillée « sans
danger pour la santé », trois ans après sa mise au point.
De la taille d’un grain de riz (12 mm de long pour un diamètre de 2,1mm), la VeriChip contient une puce contenant le numéro d’identification de son porteur et une minuscule antenne.
Pour en lire les informations, on place à proximité de la puce un scanner émettant des ondes radio. Ces ondes sont détectées par l'antenne qui génère alors un mini-courant électrique dans la puce. Et, celui-ci permet à l'étiquette de provoquer à son tour un signal radio (à 125 kHz) révélant le numéro d'identification.
Verichip avait été initialement mise au point pour le bétail et a été ensuite implantée sur un million d'animaux domestiques.
L'implantation d’une puce sous la peau se fait à l'aide d'une seringue, en une quinzaine de minutes. Implantée sous la peau d’un patient, cette étiquette radiofréquence pourrait même être un avantage médical : elle permettrait d’accéder automatiquement aux données personnelles et médicales de son porteur (stockées dans une base de données sécurisée).
Applied Digital Solutions argumente l’intérêt de sa technologie en soulignant son avantage dans le cas d’un patient arrivant inconscient à l’hôpital ou pour accéder rapidement à des données dispersées dans plusieurs centres médicaux, en cas d’urgence.
Pour accélérer la commercialisation de la Verichip, Applied Digital Solutions prévoit de fournir gratuitement plus de 200 scanners aux centres d'urgence américains. Mais, la puce, elle, ne sera pas gratuite : elle coûtera entre 150 et 200 dollars à chaque patient.
Un second résultat : les défenseurs des libertés s’émeuvent du procédé !
L’intérêt d’implanter une telle puce ne semble pas évident quand ces étiquettes existent déjà sur des cartes et des bracelets que le patient porte sur lui. La frontière de la peau est pour eux le Rubicond à ne pas franchir !
Pour mieux comprendre cette Actu :
Ne vous imaginez pas que les étiquettes RFID soient une nouveauté : elles existent depuis 50 ans ! Certes, elles étaient plus grandes, avaient besoin de piles pour être alimentées et transmettaient activement les données qu’elles portent. Mais, depuis une dizaine d’années, des étiquettes plus petites, moins chères et passives (elles ne délivrent leurs informations que lorsqu’elles sont scannées, un peu comme des codes-barres améliorés) ont vu le jour.
D’ailleurs, vous en avez peut-être utilisé : sur un badge de sécurité, pour accéder à un bâtiment sécurisé, dans une clé d’une voiture « qui reconnaît son conducteur », si vous avez souscrit un abonnement pour passer certains postes de péage automatique sur les autoroutes, si vous avez un passe « Navigo » pour le Métro parisien...Et leur utilisation s’intensifie.
Aux Etats-Unis, par exemple, l'administration a décidé d’imposer l'usage des puces radio aux fournisseurs du Ministère de la Défense pour identifier tous leurs produits et les suivre tout au long de la chaîne logistique.
Déjà, le Mexique a franchi la barrière épidermique : seuls les fonctionnaires identifiés par leur puce sous-cutanée peuvent entrer dans les salles du ministère de la Justice où sont stockés les documents confidentiels.
Entre solution pour éviter de s’encombrer de badges et un vrai moyen de « pister » tout un chacun, les RFID sont une affaire … à suivre !
La mission d'information de la commission des Lois du Sénat sur la nouvelle génération de documents d'identité et la fraude documentaire a tenu sa réunion constitutive le mercredi 9 février 2005. France.
Elle a procédé à la désignation de son Bureau qui est ainsi constitué :
· Président : M. Charles Guené (UMP, Haute-Marne)
· Rapporteur : M. Jean-René Lecerf (UMP, Nord)
· Vice-présidents : MM. Nicolas Alfonsi (RDSE, Corse-du-Sud), Philippe Arnaud (UC-UDF, Charente), Mme Eliane Assassi (CRC, Seine-Saint-Denis), MM. Alex Türk (NI, Nord), Richard Yung (Soc, Français établis hors de France)
· Secrétaires : Mme Alima Boumediene-Thiery (Soc, Paris) et M. Philippe Goujon (UMP, Paris)
· Membres : MM. Christian Cointat (UMP, Français établis hors de France), Jean-Patrick Courtois (UMP, Saône-et-Loire), Charles Gautier (Soc, Loire-Atlantique), Mme Jacqueline Gourault (UC-UDF, Loir-et-Cher), MM. Jacques Mahéas (Soc, Seine-Saint-Denis), Henri de Richemont (UMP, Charente) et Jean-Paul Virapoullé (UMP, Réunion).
Les travaux de la mission d'information débuteront le mercredi 16 février. Ils porteront sur l'évaluation de la fraude à l'identité et les réponses apportées par les pouvoirs publics. Ce type de fraude documentaire qui est l'un des principaux supports de la criminalité organisée semble en pleine expansion.
Pour enrayer son développement, de nombreux Etats mettent en place une nouvelle génération de titres d'identité électroniques intégrant des données biométriques et offrant des services nouveaux.
Il convient d'évaluer l'efficacité de ces dispositifs et leurs conséquences possibles sur les libertés publiques à l'heure où le gouvernement met au point le projet d'Identité nationale électronique sécurisée dit INES.
Conformément à ce que recommande l’Union européenne et à ce que réclament les États-Unis depuis le 11 septembre 2001, la France va se doter de papiers d’identité dans lesquels seront intégrés des identifiants biométriques. Lancement prévu pour 2006.
Par Estelle Dumout
ZDNet France
Mercredi 25 août 2004
· Président : M. Charles Guené (UMP, Haute-Marne)
· Rapporteur : M. Jean-René Lecerf (UMP, Nord)
· Vice-présidents : MM. Nicolas Alfonsi (RDSE, Corse-du-Sud), Philippe Arnaud (UC-UDF, Charente), Mme Eliane Assassi (CRC, Seine-Saint-Denis), MM. Alex Türk (NI, Nord), Richard Yung (Soc, Français établis hors de France)
· Secrétaires : Mme Alima Boumediene-Thiery (Soc, Paris) et M. Philippe Goujon (UMP, Paris)
· Membres : MM. Christian Cointat (UMP, Français établis hors de France), Jean-Patrick Courtois (UMP, Saône-et-Loire), Charles Gautier (Soc, Loire-Atlantique), Mme Jacqueline Gourault (UC-UDF, Loir-et-Cher), MM. Jacques Mahéas (Soc, Seine-Saint-Denis), Henri de Richemont (UMP, Charente) et Jean-Paul Virapoullé (UMP, Réunion).
Les travaux de la mission d'information débuteront le mercredi 16 février. Ils porteront sur l'évaluation de la fraude à l'identité et les réponses apportées par les pouvoirs publics. Ce type de fraude documentaire qui est l'un des principaux supports de la criminalité organisée semble en pleine expansion.
Pour enrayer son développement, de nombreux Etats mettent en place une nouvelle génération de titres d'identité électroniques intégrant des données biométriques et offrant des services nouveaux.
Il convient d'évaluer l'efficacité de ces dispositifs et leurs conséquences possibles sur les libertés publiques à l'heure où le gouvernement met au point le projet d'Identité nationale électronique sécurisée dit INES.
Conformément à ce que recommande l’Union européenne et à ce que réclament les États-Unis depuis le 11 septembre 2001, la France va se doter de papiers d’identité dans lesquels seront intégrés des identifiants biométriques. Lancement prévu pour 2006.
Par Estelle Dumout
ZDNet France
Mercredi 25 août 2004
Le principal chantier de l'administration électronique a trouvé son nom de code: Ines, pour
«Ce sera l'un des sujets phares de la rentrée», a confié la semaine dernière au quotidien Le Figaro une source au ministère de l'Intérieur. Car l'échéance fixée se rapproche à grands pas: la généralisation des pièces d'identité électroniques est prévue pour l'année 2006.
Comme l'explique une fiche éditée par l'Agence pour le développement de l'administration électronique (Adae), cette nouvelle carte d'identité est l'élément central d'un chantier débuté en 2001 sous l'ère du ministre socialiste Daniel Vaillant.
Ce projet, appelé «titre fondateur» (comprendre: titre d'identité), porte sur «la mise en place d'un bloc d'informations sécurisées». Son objectif est de simplifier et de sécuriser les procédures de délivrance des papiers d'identité.
Les données nécessaires à l'établissement de ces titres – état civil, photographie, empreintes, signatures – seront collectées en mairie, puis transmises sous la forme d'un dossier sécurisé (chiffré) aux sites chargés de la production des cartes d'identité.
Celles-ci ressembleront à une carte bancaire ou une carte Vitale, qui «pourront être lues dans les lecteurs de carte du marché et être le sésame de l'administration électronique», explique l'Adae.
Mais l'objectif principal est également d'épouser les exigences internationales en matière de la lutte contre le terrorisme, priorié accrue depuis les attentats de septembre 2001. Ce qui nécessite une bonne dose de coordination entre pays. Car l'un des enjeux cruciaux est de déterminer quels identifiants biométriques seront retenus pour être insérés dans ces cartes à puces. S'il semble définitivement acquis que l'image numérique du visage sera l'un d'entre eux, deux "courants" s'affrontent pour le second identifiant: les adeptes de l'iris de l'oeil d'un côté, et les partisans de l'empreinte digitale de l'autre.
Le recour recours à la biométrie validée malgré les contestations
s Lors d'une réunion du G8 en mai 2003, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, avait résumé ainsi la position de Paris: «La tradition française, c'est l'empreinte digitale». Selon Le Figaro, la France aurait réussi à entraîner dans son sillage l'Italie, l'Autriche, la Suède, la Belgique, la Lettonie, l'Espagne, la Slovaquie, la Hongrie, la Norvège, la Pologne, le Danemark et la Lituanie.
Cette «tradition» remonte bien entendu à l'invention d'Alphone Bertillon, directeur du service de l'identité judiciaire de la police française, qui confondra le premier criminel avec les traces de ses doigts, le 16 octobre 1902.
L'autre camp est mené principalement par les États-Unis et la Grande-Bretagne. Les autres pays, dont l'Allemagne, la Grèce ou le Portugal, n'auraient pas encore pris parti. L'intérêt est avant tout économique, puisque «c'est une société américaine, Iridian, qui détient le brevet du scanner de l'iris de l'oeil jusqu'en 2006», explique un cadre de la police aux frontières au Figaro. Oubliant de préciser au passage que la France aussi n'est pas complètement désintéressée, car le traitement informatique des empreintes digitales est la grande spécialité du groupe français d'électronique de défense Sagem.
«L'intérêt des empreintes digitales, outre leur fiabilité, c'est que les services de douanes et de police du monde entier disposent aujourd'hui de fichiers d'empreintes directement exploitables pour traquer les éventuels fraudeurs», précise au quotidien un fonctionnaire de police. «Alors que la technique de l'iris impliquerait d'abord de scanner des millions d'individus pour constituer les fichiers de référence.» En Europe, toutefois, la question est déjà réglée pour les visas et les titres de séjour: Bruxelles a opté pour la photo numérisée et les empreintes digitales. Paris devrait donc lui emboîter le pas sans scrupules, et entamer les premiers tests à l'aéroport de Roissy avec, comme volontaires, des clients d'Air France, selon le Figaro. Et ce malgré les avis plutôt mitigés de certains experts et des organisations de défense des libertés.
Comme l'explique une fiche éditée par l'Agence pour le développement de l'administration électronique (Adae), cette nouvelle carte d'identité est l'élément central d'un chantier débuté en 2001 sous l'ère du ministre socialiste Daniel Vaillant.
Ce projet, appelé «titre fondateur» (comprendre: titre d'identité), porte sur «la mise en place d'un bloc d'informations sécurisées». Son objectif est de simplifier et de sécuriser les procédures de délivrance des papiers d'identité.
Les données nécessaires à l'établissement de ces titres – état civil, photographie, empreintes, signatures – seront collectées en mairie, puis transmises sous la forme d'un dossier sécurisé (chiffré) aux sites chargés de la production des cartes d'identité.
Celles-ci ressembleront à une carte bancaire ou une carte Vitale, qui «pourront être lues dans les lecteurs de carte du marché et être le sésame de l'administration électronique», explique l'Adae.
Mais l'objectif principal est également d'épouser les exigences internationales en matière de la lutte contre le terrorisme, priorié accrue depuis les attentats de septembre 2001. Ce qui nécessite une bonne dose de coordination entre pays. Car l'un des enjeux cruciaux est de déterminer quels identifiants biométriques seront retenus pour être insérés dans ces cartes à puces. S'il semble définitivement acquis que l'image numérique du visage sera l'un d'entre eux, deux "courants" s'affrontent pour le second identifiant: les adeptes de l'iris de l'oeil d'un côté, et les partisans de l'empreinte digitale de l'autre.
Le recour recours à la biométrie validée malgré les contestations
s Lors d'une réunion du G8 en mai 2003, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, avait résumé ainsi la position de Paris: «La tradition française, c'est l'empreinte digitale». Selon Le Figaro, la France aurait réussi à entraîner dans son sillage l'Italie, l'Autriche, la Suède, la Belgique, la Lettonie, l'Espagne, la Slovaquie, la Hongrie, la Norvège, la Pologne, le Danemark et la Lituanie.
Cette «tradition» remonte bien entendu à l'invention d'Alphone Bertillon, directeur du service de l'identité judiciaire de la police française, qui confondra le premier criminel avec les traces de ses doigts, le 16 octobre 1902.
L'autre camp est mené principalement par les États-Unis et la Grande-Bretagne. Les autres pays, dont l'Allemagne, la Grèce ou le Portugal, n'auraient pas encore pris parti. L'intérêt est avant tout économique, puisque «c'est une société américaine, Iridian, qui détient le brevet du scanner de l'iris de l'oeil jusqu'en 2006», explique un cadre de la police aux frontières au Figaro. Oubliant de préciser au passage que la France aussi n'est pas complètement désintéressée, car le traitement informatique des empreintes digitales est la grande spécialité du groupe français d'électronique de défense Sagem.
«L'intérêt des empreintes digitales, outre leur fiabilité, c'est que les services de douanes et de police du monde entier disposent aujourd'hui de fichiers d'empreintes directement exploitables pour traquer les éventuels fraudeurs», précise au quotidien un fonctionnaire de police. «Alors que la technique de l'iris impliquerait d'abord de scanner des millions d'individus pour constituer les fichiers de référence.» En Europe, toutefois, la question est déjà réglée pour les visas et les titres de séjour: Bruxelles a opté pour la photo numérisée et les empreintes digitales. Paris devrait donc lui emboîter le pas sans scrupules, et entamer les premiers tests à l'aéroport de Roissy avec, comme volontaires, des clients d'Air France, selon le Figaro. Et ce malgré les avis plutôt mitigés de certains experts et des organisations de défense des libertés.
Des ONG dénoncent les ambitions biométriques des pays développés
Par Jo Best
Silicon.com
Jeudi 1 avril 2004
Les projets de passeports avec identifiants biométriques ont pour coordinateur l'Organisation mondiale de l'aviation civile, et pour objet de créer une base d’identification internationale. 1 milliard de citoyens sont concernés. Les ONG de défense des libertés se mobilisent.
De part et d'autre de l'Atlantique, des dizaines de groupes de défense des libertés individuelles s'unissent pour s'opposer aux nombreuses propositions gouvernementales, qui visent à introduire des éléments biométriques et des puces à radiofréquences (RFID) dans des pièces d'identité. Initiatives qui concernent potentiellement 1 milliard d'individus et dont l'objet final est de créer un «fichier international d'identification» d'ici 2015, contenant les données très personnelles ainsi collectées.
Ces organisations non gouvernementales (ONG), influentes en Europe, en Amérique du Nord, mais aussi en Australie et en Asie, ont envoyé une lettre ouverte (*) à l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) qui centralise ces projets.
Parmi les 39 ONG figurent Privacy International, Foundation for Information
Policy Research, Electronic Frontier Foundation (EFF) et l'American Civil Liberties Union (Aclu). L'association française Iris, l'une des signataires, résume en français l'ensemble de leurs préoccupations.
Étiquette RFID dans les passeports en 2015?
Leur missive est destinée à sensibiliser les délégués de l'OACI qui se réuniront la semaine prochaine au Caire pour avancer sur ces projets. Si elle donne son aval, la reconnaissance faciale et les étiquettes de traçage deviendront obligatoires; les empreintes digitales étant également envisagées, selon les préférences de chaque gouvernement.
David Blunkett, ministre de l'Intérieur britannique, a d'ores et déjà montré son intérêt pour les technologies biométriques de tous types lorsqu'il a annoncé, à la fin de l'année dernière, que des essais d'identification biométrique seraient effectués. Était alors envisagé d'inclure la lecture de l'iris ou des empreintes digitales sur les nouvelles cartes d'identité que son gouvernement est décidé à créer (il n'y en a pas aujourd'hui).
En France, les services de son ex-homologue Nicolas Sarkozy restent indécis sur l'opportunité d'insérer deux identifiants biologiques, et non un seul comme le préconise la Commission européenne, dans les futures cartes d'identité électroniques.
Les États-Unis sont également devenus de grands amateurs de biométrie, photographiant et prenant les empreintes digitales des étrangers traversant leurs frontières, mais de certaines nationalités seulement. Les ONG craignent non seulement que la base de données mise en place puisse «menacer les droits [de l'homme]», mais que le standard de reconnaissance faciale choisi soit controversé.
Technologie de reconnaissance faciale pas suffisamment fiable
Et de préciser: «Les standards de l'OACI ne définissent pas l'utilisation qui est faite de la reconnaissance faciale, mais les tests réalisés par le gouvernement américain ont révélé que, même dans ses utilisations les plus sûres (vérification individuelle à l'aide de photos récentes), cette technologie n'était absolument pas fiable. Son taux de non-correspondance injustifiée (lorsque la technologie ne reconnaît pas un individu à partir d'une photo valide) s'élève à 5%, et le taux de correspondance erronée à 1%.» Et 1% d'erreur sur plusieurs dizaines de millions de personnes, cela crééra forcément des effets seconds. Est également mentionné, dans ce document, le risque que des régimes oppressifs mettent la main sur des méthodes de surveillance dont ils ne disposaient pas jusqu'alors.
La lettre ouverte s'achève sur ces mots: «Nous espérons que le choix des différentes technologies biométriques a été guidé principalement par des enjeux logistiques et commerciaux, et qu'il ne visait pas à faciliter la transformation des réseaux de voyage en une infrastructure de surveillance mondiale. Malheureusement, nous craignons sincèrement que telle en soit leur conséquence Les Français invités à débattre de leur identité électronique Le Forum des Droits sur l'Internet est mandaté par le ministre de l'Intérieur pour ouvrir un débat sur la carte d'identité électronique. Le projet de loi déjà annoncé sera présenté par la suite.
Arnaud Devillard , 01net., le 01/02/2005
La carte d'identité électronique devrait être opérationnelle en 2006.
Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, l'avait annoncé en septembre 2003. Près de un an plus tard, les premières expérimentations démarraient en Gironde.
Le projet se précise un peu plus avec la mission confiée au Forum des droits sur l'Internet (FDI) par son successeur, Dominique de Villepin, pour ouvrir un débat sur ce thème, avant que soit présenté un projet de loi, au mois de juin.
Concrètement, le ministre de l'Intérieur a demandé l'ouverture d'un forum public en ligne , sur le site du FDI, jusqu'au 30 avril. Initiative complétée par un débat itinérant dans plusieurs villes de France. A Bordeaux, Paris, Lille et Rennes en mars, et à Marseille, Lyon et dans un département d'outre-mer en avril. La synthèse qu'en fera le FDI servira de base aux travaux législatifs.
Cette nouvelle carte d'identité, au format carte bancaire, doit être munie d'une puce contenant, outre la photo, des informations personnelles aussi sensibles que des données biométriques (empreintes digitales, iris de l'oeil...) pour vérifier l'identité du porteur de la carte.
Selon le Ministre, il s'agit de mieux lutter contre la fraude et contre le terrorisme. En même temps, la carte d'identité électronique pourrait servir de moyen d'accès à toute une série de services dématérialisés : administration et banque en ligne, vote électronique, achats sur Internet, etc. Le forum doit aider à connaître les souhaits et les inquiétudes des Français (type de téléprocédure désirée, gratuité de la carte ou non).
Mais, il fallait s'y attendre, la préoccupation principale des contributeurs du forum (ouvert le 1 er février) porte sur la sécurisation de la carte. « Ce dont les gens ont le plus peur , reconnaît Jean Gonié au FDI, c'est "Big Brother" : on va tous être fichés, on va tout savoir sur nous tout le temps avec l'interconnexion de nos données... Mais je pense qu'on aura des surprises. »
Dans un rapport du ministère de l'Intérieur ( en ligne sur le site du FDI) décrivant le programme Identité Nationale Electronique Sécurisée (Ines), il est précisé, outre les garanties de sécurisation technique, que « chaque accès aux fichiers Ines nécessitera une habilitation et sera tracé (repérage automatique de l'agent habilité qui aura consulté le dossier, la date et heure de cette consultation, liste des données consultées). En cas d'abus, ce traçage fera foi devant la justice pénale. »
Mais, au-delà de ces questions pratiques, le gouvernement, par l'intermédaire du FDI, tente d'abord d'attirer l'attention sur ce projet, pour éviter qu'au moment de la mise en oeuvre les gens ne s'estiment pris de cours.
« Et cela s'inscrit dans un contexte international, avec le passeport électronique et des projets de carte d'identité dans d'autres pays européens comme la Belgique », rappelle Jean Gonié.
Silicon.com
Jeudi 1 avril 2004
Les projets de passeports avec identifiants biométriques ont pour coordinateur l'Organisation mondiale de l'aviation civile, et pour objet de créer une base d’identification internationale. 1 milliard de citoyens sont concernés. Les ONG de défense des libertés se mobilisent.
De part et d'autre de l'Atlantique, des dizaines de groupes de défense des libertés individuelles s'unissent pour s'opposer aux nombreuses propositions gouvernementales, qui visent à introduire des éléments biométriques et des puces à radiofréquences (RFID) dans des pièces d'identité. Initiatives qui concernent potentiellement 1 milliard d'individus et dont l'objet final est de créer un «fichier international d'identification» d'ici 2015, contenant les données très personnelles ainsi collectées.
Ces organisations non gouvernementales (ONG), influentes en Europe, en Amérique du Nord, mais aussi en Australie et en Asie, ont envoyé une lettre ouverte (*) à l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) qui centralise ces projets.
Parmi les 39 ONG figurent Privacy International, Foundation for Information
Policy Research, Electronic Frontier Foundation (EFF) et l'American Civil Liberties Union (Aclu). L'association française Iris, l'une des signataires, résume en français l'ensemble de leurs préoccupations.
Étiquette RFID dans les passeports en 2015?
Leur missive est destinée à sensibiliser les délégués de l'OACI qui se réuniront la semaine prochaine au Caire pour avancer sur ces projets. Si elle donne son aval, la reconnaissance faciale et les étiquettes de traçage deviendront obligatoires; les empreintes digitales étant également envisagées, selon les préférences de chaque gouvernement.
David Blunkett, ministre de l'Intérieur britannique, a d'ores et déjà montré son intérêt pour les technologies biométriques de tous types lorsqu'il a annoncé, à la fin de l'année dernière, que des essais d'identification biométrique seraient effectués. Était alors envisagé d'inclure la lecture de l'iris ou des empreintes digitales sur les nouvelles cartes d'identité que son gouvernement est décidé à créer (il n'y en a pas aujourd'hui).
En France, les services de son ex-homologue Nicolas Sarkozy restent indécis sur l'opportunité d'insérer deux identifiants biologiques, et non un seul comme le préconise la Commission européenne, dans les futures cartes d'identité électroniques.
Les États-Unis sont également devenus de grands amateurs de biométrie, photographiant et prenant les empreintes digitales des étrangers traversant leurs frontières, mais de certaines nationalités seulement. Les ONG craignent non seulement que la base de données mise en place puisse «menacer les droits [de l'homme]», mais que le standard de reconnaissance faciale choisi soit controversé.
Technologie de reconnaissance faciale pas suffisamment fiable
Et de préciser: «Les standards de l'OACI ne définissent pas l'utilisation qui est faite de la reconnaissance faciale, mais les tests réalisés par le gouvernement américain ont révélé que, même dans ses utilisations les plus sûres (vérification individuelle à l'aide de photos récentes), cette technologie n'était absolument pas fiable. Son taux de non-correspondance injustifiée (lorsque la technologie ne reconnaît pas un individu à partir d'une photo valide) s'élève à 5%, et le taux de correspondance erronée à 1%.» Et 1% d'erreur sur plusieurs dizaines de millions de personnes, cela crééra forcément des effets seconds. Est également mentionné, dans ce document, le risque que des régimes oppressifs mettent la main sur des méthodes de surveillance dont ils ne disposaient pas jusqu'alors.
La lettre ouverte s'achève sur ces mots: «Nous espérons que le choix des différentes technologies biométriques a été guidé principalement par des enjeux logistiques et commerciaux, et qu'il ne visait pas à faciliter la transformation des réseaux de voyage en une infrastructure de surveillance mondiale. Malheureusement, nous craignons sincèrement que telle en soit leur conséquence Les Français invités à débattre de leur identité électronique Le Forum des Droits sur l'Internet est mandaté par le ministre de l'Intérieur pour ouvrir un débat sur la carte d'identité électronique. Le projet de loi déjà annoncé sera présenté par la suite.
Arnaud Devillard , 01net., le 01/02/2005
La carte d'identité électronique devrait être opérationnelle en 2006.
Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, l'avait annoncé en septembre 2003. Près de un an plus tard, les premières expérimentations démarraient en Gironde.
Le projet se précise un peu plus avec la mission confiée au Forum des droits sur l'Internet (FDI) par son successeur, Dominique de Villepin, pour ouvrir un débat sur ce thème, avant que soit présenté un projet de loi, au mois de juin.
Concrètement, le ministre de l'Intérieur a demandé l'ouverture d'un forum public en ligne , sur le site du FDI, jusqu'au 30 avril. Initiative complétée par un débat itinérant dans plusieurs villes de France. A Bordeaux, Paris, Lille et Rennes en mars, et à Marseille, Lyon et dans un département d'outre-mer en avril. La synthèse qu'en fera le FDI servira de base aux travaux législatifs.
Cette nouvelle carte d'identité, au format carte bancaire, doit être munie d'une puce contenant, outre la photo, des informations personnelles aussi sensibles que des données biométriques (empreintes digitales, iris de l'oeil...) pour vérifier l'identité du porteur de la carte.
Selon le Ministre, il s'agit de mieux lutter contre la fraude et contre le terrorisme. En même temps, la carte d'identité électronique pourrait servir de moyen d'accès à toute une série de services dématérialisés : administration et banque en ligne, vote électronique, achats sur Internet, etc. Le forum doit aider à connaître les souhaits et les inquiétudes des Français (type de téléprocédure désirée, gratuité de la carte ou non).
Mais, il fallait s'y attendre, la préoccupation principale des contributeurs du forum (ouvert le 1 er février) porte sur la sécurisation de la carte. « Ce dont les gens ont le plus peur , reconnaît Jean Gonié au FDI, c'est "Big Brother" : on va tous être fichés, on va tout savoir sur nous tout le temps avec l'interconnexion de nos données... Mais je pense qu'on aura des surprises. »
Dans un rapport du ministère de l'Intérieur ( en ligne sur le site du FDI) décrivant le programme Identité Nationale Electronique Sécurisée (Ines), il est précisé, outre les garanties de sécurisation technique, que « chaque accès aux fichiers Ines nécessitera une habilitation et sera tracé (repérage automatique de l'agent habilité qui aura consulté le dossier, la date et heure de cette consultation, liste des données consultées). En cas d'abus, ce traçage fera foi devant la justice pénale. »
Mais, au-delà de ces questions pratiques, le gouvernement, par l'intermédaire du FDI, tente d'abord d'attirer l'attention sur ce projet, pour éviter qu'au moment de la mise en oeuvre les gens ne s'estiment pris de cours.
« Et cela s'inscrit dans un contexte international, avec le passeport électronique et des projets de carte d'identité dans d'autres pays européens comme la Belgique », rappelle Jean Gonié.
La carte d'identité électronique en Europe
Belgique : La carte d'identité électronique, en cours de distribution, est obligatoire à partir de 12 ans et coûte 10 euros. Elle contient des fonctions d'authentification et la signature électronique, mais pas les empreintes digitales, comme le prévoit le projet français, ni l'iris de l'oeil.
Estonie : la moitié des 1,4 million d'habitants est munie d'une carte d'identité électronique. Comme en Belgique, elle coûte 10 euros et contient fonctions d'authentification et signature électronique. Elle sert aussi dans les transports, vaut carte de sécurité sociale et d'accès aux dossiers médicaux.
Finlande : en 2004, 45 000 cartes ont été distribuées, payantes également (40 euros). Elles comprennent des données d'assurance et de sécurité sociale en plus de la signature électronique.
Italie : mi-2004, 600 000 cartes ont été délivrées. Elles servent à voter, à payer ses impôts et ses amendes sur Internet, à s'inscrire aux services municipaux, à notifier son changement de domicile... L'enregistrement des empreintes digitales est facultatif.
Royaume-Uni : une loi prévoit l'obligation d'une carte d'identité électronique. Elle coûtera dans les 35 livres (50 euros) et contiendra empreintes digitales, iris de l'oeil et photo numérisée.
Source : ministère de l'Intérieur
Source : 01net
Estonie : la moitié des 1,4 million d'habitants est munie d'une carte d'identité électronique. Comme en Belgique, elle coûte 10 euros et contient fonctions d'authentification et signature électronique. Elle sert aussi dans les transports, vaut carte de sécurité sociale et d'accès aux dossiers médicaux.
Finlande : en 2004, 45 000 cartes ont été distribuées, payantes également (40 euros). Elles comprennent des données d'assurance et de sécurité sociale en plus de la signature électronique.
Italie : mi-2004, 600 000 cartes ont été délivrées. Elles servent à voter, à payer ses impôts et ses amendes sur Internet, à s'inscrire aux services municipaux, à notifier son changement de domicile... L'enregistrement des empreintes digitales est facultatif.
Royaume-Uni : une loi prévoit l'obligation d'une carte d'identité électronique. Elle coûtera dans les 35 livres (50 euros) et contiendra empreintes digitales, iris de l'oeil et photo numérisée.
Source : ministère de l'Intérieur
Source : 01net